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Le mammouth renaît de ses cendres

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mammouthOn en entend parler depuis des années mais, cette fois, l’annonce est officielle : d’ici cinq ans, un mammouth laineux devrait voir le jour, « ressuscité » par des scientifiques japonais! Akira Iritani, généticien et professeur à l’université de Kyoto, s’apprête à cloner ce pachyderme en utilisant des cellules de moelle osseuse prélevées sur un spécimen congelé, découvert en Russie il y a quelques années.

 

Si l’ADN du mammouth n’est pas trop endommagé, il pourra donner un embryon qui sera porté par une éléphante pendant 22 mois… Et si tout se déroule comme prévu, le petit mammouth ouvrira l’œil « avant 2018 » sous les feux des projecteurs, 10 000 ans après l’extinction de ses ancêtres. Les dinosaures sont-il les prochains sur la liste ?

Akira Iritani, 83 ans, n’a rien d’un farfelu. Ce généticien, pionnier des fécondations in vitro dans les années 1970, est connu pour avoir, en 2004, inséré des gènes d’épinards dans des cellules de porc, une expérience restée dans les mémoires comme la première hybridation entre un animal et une plante.

Aujourd’hui, enfin, un laboratoire russe a donné son accord pour confier un mammouth laineux retrouvé congelé et maintenu en l’état. Iritani s’est associé à un spécialiste russe des mammouths, à deux biologistes des États-Unis, spécialistes, eux, des éléphants, ainsi qu’à Minoru Miyashita, de l’université de Kinki (Japon).

Le chercheur japonais veut s’appuyer sur un précédent spectaculaire : l’obtention de souris vivantes à partir de cellules congelées. En 2008, l’équipe de Teruhiko Wakayama, du Centre de biologie du développement Riken (Kobe) a en effet réussi l’exploit de cloner des cellules prélevées sur des souris mortes et congelées, seize ans auparavant pour les plus anciennes.

Mais Akira Iritani y croit, comme il vient de l’expliquer à un journal japonais, Yomiuri Shimbun et au britannique Telegraph. Le biologiste va donc tenter, une fois l’ADN extrait, de l’injecter dans des ovocytes d’éléphantes, préalablement énucléés. Minoru Miyashita a fait le tour des zoos japonais pour obtenir ces cellules prélevées sur des éléphantes venant juste de mourir.

Ces ovocytes seront mis en culture pour se développer en embryons. L’un d’entre eux au moins sera implanté dans l’utérus d’une éléphante, qui aura 22 mois pour mener à bien une gestation et accoucher, peut-être, d’un bébé mammouth, premier de son espèce à ouvrir les yeux depuis des millénaires. « Dans cinq ou six ans », a expliqué Akira Iritani au Yomiuri Shimbun, ou bien peut-être « dans quatre ans », comme il l’a dit au Telegraph.

sources : http://www.quebecscience.qc.cahttp://www.futura-sciences.com

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