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Le cycle de l’Azote

Quand la pollution humaine enregistre des records d’années en années.

Le changement humain du cycle de l’azote, ses flux de ce composant et les conséquences résultantes changent de manière significative selon où vous êtes dans le monde.
Pour illustrer le degré du changement et de l’hétérogénéité régionale, ici cet article contient des cartes concernant les composants critiques du cycle de l’Azote. L’ensemble suivant de cartes illustre la variabilité temporelle et spatiale du dépôt atmosphérique de l’azote de 1860, 1990 à 2050 ainsi que ces conséquences sur la santé…

Le nom latin « nitrogenium » provient du grec nitron gennan, ce qui signifie « formateur de salpêtre » (nitrate de potassium). Le symbole chimique N provient de cette origine.

Le terme anglais pour désigner l’azote est nitrogen, et l’erreur de traduction consistant à le traduire en français par « nitrogène » au lieu d’« azote » est assez fréquente.

Antoine Lavoisier a choisi le nom azote, composé de a- (privatif) et du radical grec ζωτ-, « vivant » et signifie donc « privé de vie », du fait que contrairement à l’oxygène, il n’entretient pas la vie des animaux.

L’azote a été isolé par Daniel Rutherford en 1772, cependant les composés azotés sont connus depuis l’antiquité. On le préparait en extrayant de l’air le dioxygène et le dioxyde de carbone.

La pollution remplit … les cabinets des médecins 

Le dioxyde d’azote (NO2) est mauvais pour la santé, selon des études réalisées dans huit localités. Le rapport entre le taux de NO2 et les défaillances pulmonaires des habitants a été prouvé. Les visites chez le médecin à cause de troubles respiratoires se multiplient.

Quand la concentration de dioxyde d’azote s’élève, les cabinets médicaux se remplissent. Une augmentation de 10 microgrammes en moyenne journalière fait progresser de 15% les consultations pour troubles respiratoires trois jours plus tard. Les médicaments suivent. Ces chiffres se basent sur les nouvelles évaluations de l’étude SAPALDIA (voir encadré), qui analyse depuis plusieurs années déjà les rapports entre la pollution de l’air et les affections des voies respiratoires chez les adultes.

Dans huit localités – Aarau, Bâle, Genève, Lugano, Montana, Davos, Wald ZH et Payerne – les fonctions pulmonaires de 7656 personnes ont été examinées. On a relevé la capacité à absorber une certaine quantité d’air et à l’expirer au bout d’un temps donné. La principale conclusion de l’étude indique la quantité de NO2 que ces personnes ont inspiré, comment leurs poumons fonctionnent et quelle est la relation entre ces valeurs et les affections des voies respiratoires. Le résultat est clair: plus la pollution locale par le dioxyde d’azote est élevée, plus l’état de santé des personnes vivant dans la région est mauvais.

Les valeurs obtenues et les concentrations de polluants déjà connues ont permis d’estimer les incidences sur la capacité vitale des poumons. Celle-ci diminue en moyenne de 0,74 % par personne lorsque la teneur de NO2 augmente de 10 microgrammes un rapport probant au niveau statistique.

sources : http://www.initrogen.org / http://fr.wikipedia.org/ / http://www.umwelt-schweiz.ch/

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