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Dossier N°4 : Les Courants Marins

Voici un dossier, en 4 parties qui seront publiées sur la Terre du Futur, transmis par Fifi321fth (Thomas), passé au lycée Sacré-Coeur à Reims.

Thomas L., Enguerran D., Juliette M.

Dossier Exclusif sur les Courants Marins et de ce qui en résulte.

Ici 4 eme partie…

Schémas de la salinité de différents lieux.

La Mer Irminger Est (1er schéma) est placé sur un bras du Gulf Stream, au début du lieu de plongée des eaux de ce dernier. Le “Denmark stralt” (2e schéma) se situe entre le Groënland et l’Islande, c’est le détroit du Danemark en quelque sorte, il y a aussi un bras du Gulf Stream qui y passe et un lieu de plongée également. Pour la Mer du Labrador (3e schéma), il y a un courant déterminant et froid qui y part, qui en fait dévit le Gulf Stream au niveau de la Caroline aux USA vers l’Europe.

Pour le détroit entre les îles Feroe et Shetland (4e schéma), il y a la DNA toute entière qui y passe et le courant de Norvège commence à se composer, en effet c’est à peu près à ce niveau que se découpe la DNA en deux. Si la salinité baisse dans cette dernière zone, cela veut dire que les eaux auront plus de mal à plonger plus au Nord. On observe sur ces schémas une baisse irréfutable de la salinité.

Elle est de plus en plus forte au fil des années. Par exemple pour le 4e schéma, en 1965 on avait une salinité à 34,93g.L-1 ; en 1975 on avait une salinité de 34,92g.L-1 ; et pour 2001 une salinité inférieure à 34,88 dans la logique des choses. Ainsi la salinité décroît en s’accélérant. Mais une baisse de 2% pour ce bassin se caractériserait par une baisse de salinité de 0,69 g.L-1 . On en est encore très loin, mais avec le réchauffement climatique et donc la débacle glaciaire, tout s’emballe …

De plus, on observerait un ralentissement sur les cartes Mercator (institut océanographique qui fait des relevés hebdomadaires concernant plusieurs paramètres) des courants de surface depuis 3 ans.

Schématisation par des vecteurs vitesse le déplacement des eaux de surface

On remarque que le nombre de petits vecteurs vitesse a diminué, on en conclut qu’il y a moins de courants de surface, il y a donc un ralentissement non ponctuel.

On peut ajouter une augmentation de la SSH (hauteur de la surface de la mer) au niveau de l’Est et du Nord de la Scandinavie, qui risquerait de ralentir le tapis roulant en “pente douce”. On passe globalement de – 0,43 à – 0,17m.

Schémas sur la SSH (hauteur de la surface de l’eau)

Aussi, on sait que le Gulf Stream a ralenti de 30% en surface et de 50% en profondeur, et qu’il ne reste plus qu’une cheminée de plongée sur 12 d’après Peter Wadhams, qui a écrit cela dans le rapport de Vienne de 2004. Comme on le voit sur cette carte d’une bouée en Mer d’Irminger, à l’Est de l’Islande, la plongée des eaux ne se fait plus correctement depuis surtout fin Janvier . Les strilles ou taches jaunes signifient que c’est un courant d’eau descendant, et si ce sont des strilles ou taches bleues, cela signifie que ce sont des courants ascendants.

Mouillage en Mer d’Irminger, variation des mouvements verticaux

Pour finir, de nouvelles données montrent un refroidissement océanique. Les océans du monde se sont refroidis soudainement entre 2003 et 2005, perdant plus de 20 % de la chaleur du réchauffement global qu’ils avaient absorbés au cours des 50 dernières années. C’est une vaste quantité de chaleur, puisque les océans contiennent 1000 fois plus de chaleur que l’atmosphère. Les scientifiques qui ont découvert ce refroidissement disent que la chaleur a été probablement expulsée dans l’espace, puisqu’on ne l’a pas trouvé « stockée » sur terre (source NOAA).

Schéma des anomalies de SST (température de la surface des océans). On voit que les anomalies de températures se stablisent dans le début des années 2000 et plafonnent à une anomalie générale de + 0,42°C.

La présence cette année d’une banquise plus étendue, et l’apparition d’une banquise sur les côtes Ouest norvégiennes durant plusieurs semaines de façon sporadique mais de concentration parfois supérieure à 60 voir 70%, et encore toujours présente, sont peut-être également des signes avant-coureurs : seulement la suite nous le confirmera.

CONCLUSION :

En définitive, les courants marins fonctionnent grâce à des facteurs physiques parfois constants (force de Coriolis par exemple) et d’autres variables (salinité par exemple). Ces courants marins ont une influence thermique et nourricière non négligeable sur le climat actuel mais aussi de demain. De plus, ce système très complet mais très lent (2000 ans pour faire le tour de la Terre) est très bancal, et repose sur une variation de salinité fragile. Ainsi avec la conjecture actuelle et d’après le GIEC (IPCC en anglais), on peut conclure à un arrêt de la Dérive Nord Atlantique avant 2100 donc au XXIe. Cela aura des conséquences désastreuses si l’homme ne s’y prépare pas.

sources :

> http://flynetweb.free.fr/index.htm

> http://fr.wikipedia.org/wiki/courant-marin.

> http://fr.wikipedia.org/wiki/force-de-coriolis

> http://www.ens-lyon.fr/Planet-Terre/Infosciences/Climats/Dynam-atmos/courscoriolis

> http://www.ifremer.fr/aei2006/presentation/T1S3/aei2006_16_58.pdf

> http://www.mercator-ocean.fr/html/

> http://la.climatologie.free.fr/sommaire.htm

> http://laterredufutur.com/html

LIVRES :

> Petit atlas du climat, Laure Chémery

> Planète océane (pp 47-55)

Dictionnaires :

> Le Petit Larousse illustré, édition 2007

> Le Robert, édition 2007

> Encyclopédie Universalis, édition 2000

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