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Les responsabilités humaines

Où en sommes nous aujourd’hui avec les responsabilités humaines et le réchauffement climatique ? Quelles sont les réelles preuves qui vont dans ce sens ? Le climat de notre planète a toujours varié naturellement selon des cycles longs s’étendant sur des siècles, voir des millénaires. Depuis le début du XXème, les scientifiques se sont intéressés à la relation entre les concentrations de gaz à effet de serre et l’évolution du climat de notre planète, c’est dans les années 70, qu’ils ont plus particulièrement commencé à questionner l’influence des activités humaines dans ces interactions. Dès cette époque ces gaz sont suspectés de générer un phénomène de changements climatiques, supplantant la variabilité naturelle du climat et faisant des années 90, la décennie la plus chaude du siècle…

 

Aménagements humains autour des fleuves, dégagements de CO2 en grande quantité, transformation des sols par l’agriculture intensive… Autant de facteurs, qui, selon certains écologistes et chercheurs, pèsent sur le climat terrestre et la distribution naturelle de l’environnement. L’activité industrielle ou agricole influerait donc sur la santé de notre planète. Certaines activités humaines se superposeraient à la variabilité naturelle du climat qui est normalement engendrée par l’activité solaire ou les éruptions volcaniques. Il est pourtant difficile de faire la part des choses entre les causes naturelles et les causes extérieures (humaines) de la détérioration du climat. Dans les documents des Nations Unies, l’UNFCCC, il est clairement expliqué que les  » produits de nos cerveaux – industries, transports et autres activités – ont conduit à une situation sans précédent « , et que  » si de vastes mouvements de populations étaient nécessaires en raison d’un changement climatique majeur, nous manquerions d’espace « .
Par simulations, les chercheurs du GIEC ont donc établi des modèles climatiques qui, en tenant compte de l’émission de gaz à effets de serre et des aérosols soufrés, permettent de dire que l’Homme agit sur le climat. Pourtant, malgré la multiplicité des nouveaux phénomènes climatiques observés, la capacité des chercheurs à prouver la part des responsabilités humaines reste encore limitée.
Les scientifiques ne se découragent pas pour autant et continuent leurs études minutieuses. C’est le cas de Claude Lorius, directeur de recherche au CNRS en glaciologie et géophysique de l’environnement et de Jean Jouzel, directeur de recherche au CEA ; ces deux chercheurs émérites viennent de recevoir la médaille d’or 2002 du CNRS pour leurs travaux sur les archives glaciaires, donnant du même coup ses lettres de noblesse à une discipline essentielle aux débats sur le changement climatique. En étudiant les pôles, Jean Jouzel et Claude Lorius se sont attachés à démontrer la relation entre émissions de gaz à effet de serre et changements climatiques. En analysant la composition de carottes glaciaires vieilles de plusieurs siècles, ils ont observé une corrélation évidente entre la température et la concentration de gaz à effet de serre. Ces concentrations se sont révélées beaucoup plus fortes ces dernières centaines d’années qu’auparavant, prouvant ainsi qu’elles sont directement liées à l’activité humaine.

Donc les gaz à effets de serre sont bien responsables de la situation avtuelle qui prévoit un changement climatique.

Quand EXXON MOBIL avoue sa responsabilité :

L’année dernière, Exxon Mobil a présenté ses résultats annuels et annoncé le versement de dividendes à ses actionnaires. L’association écologiste Friends of the Earth a choisi aussi ce jour pour présenter un rapport dont elle souhaite qu’il fasse date. En effet, c’est la première évaluation de la contribution historique du groupe pétrolier aux changements climatiques.

Selon ce rapport, le groupe Exxon Mobil (EM), depuis sa fondation par la création de la Standard Oil Trust en 1882, serait responsable de 4,7 à 5,3 % des émissions de dioxyde de carbone produites par l’ensemble des activités humaines sur ces 120 ans. Le géant pétrolier aurait donc émis au total 20,3 milliards de tonnes de CO2 ce qui équivaut à 13 fois le montant annuel total des émissions des Etats-Unis.

Tony Juniper, vice président de FoE International a ainsi affirmé que : « ce rapport doit provoquer quelques frissons dans les directoires des compagnies pétrolières du monde entier. Pour la première fois, les effets historiques d’une seule compagnie sur les changements climatiques ont pu être identifiés et ses impacts ont pu être mesurés. Nous espérons que ce travail nous rapproche du jour où les victimes des changements climatiques pourront enfin intenter des actions légales contre Exxon Mobil pour obtenir réparation des dommages que ses activités ont provoqué, et qu’elles provoqueront à l’avenir. Les actionnaires d’Exxon devraient mettre la compagnie en garde. La position qu’elle prend sur les changements climatiques l’expose à des actions légales. Les autres compagnies doivent elles aussi considérer les risques qu’elles prennent. »

Et FoE de demander à EM de reconnaître publiquement que la combustion des énergies fossiles est bien la cause principale de la modification du climat, de cesser de financer les groupes qui s’efforcent de décourager toute action en faveur de la réduction des GES, de soutenir publiquement le protocole de Kyoto, de reconnaître, d’assumer et d’évaluer sa part de responsabilité, notamment juridique, face aux changements climatiques actuels et futurs.

Ce siècle aura été marqué par un bouleversement notable du cycle naturel des climats. En raison de l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre, la température moyenne globale de la planète a augmenté aussi vite au cours des cent dernières années qu’au cours des dix mille années précédentes. L’effet de serre est pourtant un phénomène nécessaire sans lequel la température de la surface du globe tomberait au-dessous de 0 oC. Il est dû à la présence dans l’atmosphère de vapeur d’eau et de certains gaz, tels que le dioxyde de carbone (gaz carbonique ou CO2) et le méthane. Ces gaz forment un filtre perméable à certains rayons lumineux et sont capables dans le même temps de retenir une partie du rayonnement solaire réfléchi par la surface de la terre. C’est grâce à cet écran que la planète offre une température propice à la vie.

Plus personne ne conteste sérieusement la responsabilité de l’homme dans l’élévation anormale de la température terrestre. On sait en effet que l’expansion démographique et l’industrie, à cause de la combustion d’énergie fossile qu’elles impliquent, sont à l’origine de la teneur accrue en gaz carbonique dans l’atmosphère.

La suite pourrait se faire sur ce lien : http://www.fastnet.ch/PAGE2/p2_eco_robert.html

L’effet de serre joue un role primordial dans l’élévation des températures. Dans le même temps, la coencidence faite est que l’intensité solaire a augmenté depuis les années 30. Mais l’effet de serre d’origine humaine est responsable au 2/3 du réchauffement. C’est ainsi qu’aujourd’hui, ce réchauffement climatique est en train de boulverser le climat mondial. Ce réchauffement va provoquer un fort refroidissement sur l’Hémisphère nord et sud, et une désertification dans les parties centrales et équatoriales.

sources : http://www.amisdelaterre.org/article.php3?id_article=548 / http://www.routard.com/mag_dossiers/id_dm/21/ordre/3.htm /http://www.monde-solidaire.org/spip/article.php3?id_article=1252 / http://www.monde-diplomatique.fr/1999/12/FROMMEL/12755 /http://perso.wanadoo.fr/ecole.pierre.brossolette/rechp.html / http://www.greenpeace.fr/campagnes/energie/histoire.htm /http://perso.wanadoo.fr/pierre.perradin/Climat.htm /

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