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Le 4eme Choc Pétrolier

Un « pic de production » désigne le sommet de la courbe qui caractérise la production pétrolière d’un puits ou d’un champ pétrolier ; par extension le pic pétrolier désigne celle d’un pays voire de l’ensemble de la planète. Appelé Peak Oil en anglais, il constitue l’extrapolation des travaux du géophysicien Marion King Hubbert. La courbe de la production passe par un maximum puis décroît.

Le « pic pétrolier mondial » désigne le moment où la moitié des réserves pétrolières de la planète ont été épuisées. Il aurait été atteint en 2006. L’extraction pétrolière déclinerait maintenant de 3 % par an.

Ce terme est également associé aux chocs socio-économiques et géopolitiques, qui pourraient être consécutifs à l’épuisement des réserves pétrolières mondiales.

Singapour (AWP/AFX) – Le baril de pétrole a dépassé pour la première fois le seuil symbolique de 135 dollars jeudi dans les échanges électroniques en Asie, enflammé par les craintes sur l’offre et la baisse des stocks américains, selon des courtiers.

Le prix du baril de « light sweet crude » pour livraison en juillet a atteint 135,04 dollars le baril dans les échanges matinaux avant de se replier à 134,87 dollars.

Le baril avait clôturé mercredi à 133,17 dollars (+4,10 dollars) à New York, après une journée où il avait également battu plusieurs records.

Le baril de pétrole Brent a également dépassé pour la première fois mercredi le seuil symbolique de 134 dollars, atteignant 134,50 dollars le baril dans les échanges matinaux, battant ainsi son record établi la veille à 133,34 dollars.

Mercredi, le baril de pétrole avait enfoncé successivement les seuils historiques de 130, 131, 132, 133 et 134 dollars, culminant à 134,10 dollars à New York et 133,47 à Londres, enflammé par les craintes sur l’offre, la passivité de l’Opep, la baisse du dollar et un plongeon surprise des stocks américains.

Après avoir touché 100 dollars le 2 janvier, l’or noir a connu un printemps frénétique, dépassant 110 dollars le baril en mars, 120 dollars le 5 mai, 125 dollars le 9 mai.

Le département américain à l’Energie (DoE) a annoncé une fonte de 5,4 millions de barils des stocks de brut, qui étaient supposés s’étoffer. Contre toute attente, les stocks d’essence ont aussi diminué, de 800’000 barils. Seules, les réserves de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) ont augmenté, mais bien moins que prévu.

D’après le ministre vénézuélien de l’Energie et du Pétrole, Rafael Ramirez, la hausse du prix du pétrole est largement spéculative : « les prix ont augmenté de façon substantielle pour des raisons de spéculation, en raison de la dévaluation du dollar et en raison de l’inflation mondiale ». Toujours selon le ministre « il existe suffisamment de pétrole sur le marché » et « une quelconque hausse de la production serait immédiatement stockée et cela aurait un impact négatif sur les prix ».

En début de semaine, le ministre algérien de l’Economie et président de l’OPEP, Chakik Khelil, avait écarté toute possibilité d’augmenter la production de pétrole, avant la tenue d’une réunion de l’OPEP prévue en septembre à Vienne.

En début de mois, la banque Goldman Sachs avait pronostiqué un baril à 200 dollars d’ici six mois à deux ans.

Le 3eme Choc Pétrolier :

En 1973, et en 1979, les deux premiers chocs pétroliers (hausse du prix du pétrole associée à une baisse de la production) avaient plongé l’économie mondiale dans une récession. Aujourd’hui, le prix du baril de pétrole (159 litres) flambe de nouveau dépassant la barre des 100 dollars. Quelles sont les raisons de cette hausse et quelles peuvent être ses conséquences?

Pourquoi le Baril de pétrole flambe-t-il?
Plusieurs facteurs semblent contribuer à cette flambée de l’or noir :
– la forte augmentation de la comsommation chinoise (et de tous les pays émergents) est montrée du doigt, elle rend le pétrole plus rare par rapport à l’offre.
– les catastrophes naturelles : le passage de l’ouragan Katrina dans le golfe du Mexique a paralysé les plates-formes de production.

l’instabilité politique qui règnent dans certains pays producteurs provoquent des craintes concernant la production dans ces régions. On peut penser à l’Irak qui depuis 2003 a connu une guerre et aujourd’hui une reconstruction mouvementée. Plus récemment, l’assassinat de Benazir Bhutto au Pakistan (qui n’est pourtant pas un pays producteur) a relancé l’inquiétude quant à la situation instable au Moyen Orient.

A qui profitent cette flambée du pétrole?
Les pays producteurs : les pays membres de l’OPEP (organisation des pays producteurs de pétrole = Angola, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, Equateur, Indonésie, Irak, Iran, Koweït, Libye, Nigéria, Qatar) Vénézuela sont évidemment les principaux bénéficiaires de cette flambée.
les compagnies pétrolières (Total, BP, Shell) : elles voient leur chiffre d’affaires augmenter parallèlement à la hausse du baril. Total a annocé un bénéfice de 12,2 milliards d’euros pour l’année 2007.
En France, l’État taxe les produits pétroliers. La TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers) est la 4ème recette fiscale de l’État.

Quels sont les risques de cette hausse du prix du pétrole?
– la crainte d’une nouvelle récession. La facture énergétique augmente, puisque le consommateur va payer plus cher le gasoil, l’essence et le fioul. Mais c’est également les prix de tous les produits de consommations courantes qui risquent d’être touchés par une inflation car ils sont tous concernés à un moment donné par un transport via bateau, camion, avion. Certains produits pourraient connaître une baisse de leurs ventes liés à leur forte inflation. Actuellement, ce baril au delà des 100 dollars pourrait donc freiner la croissance mondiale.

Quels points positifs peut-on trouver à cettte hausse du prix du pétrole?
Les réserves mondiales de pétrole devraient être épuisées entre 2040 et 2050. La hausse de son cours va accélérer les efforts pour développer l’exploitation de d’autres formes dénergie : energie éolienne, solaire, géothermique,…Autrement dit la flambée de l’or noir pourrait être une chance pour l’environnement.

Mais alors pourquoi parler d’un 4eme pic pétrolier dans le titre de cet article si nous vivons actuellement le 3eme pic pétrolier ?

Le monde actuel vit le 3eme pic pétrolier, certains parlent même du old peak, un pic positionné à l’année 2006. Ce nouveau choc pétrolier pourrait en effet être le dernier. La Terre du Futur se positionnant dans le futur, dans ce monde là, il n’y aura pas de 4eme choc pétrolier. Celui que nous vivons est le dernier avant de trouver des solutions définitives face à une société qui s’est construite sur cette énergie venue des profondeurs des âges et de la Terre. Un 4eme choc pétrolier sera donc dépassé et le pétrole aura été remplacé. Le 3eme choc pétrolier actuel est l’ultime choc avec toutes les difficultés que nous sommes en train de connaître ainsi que toutes les solutions qui se profilent.

sources : http://fr.wikipedia.org/ / http://www.romandie.com / http://www.enerzine.com / http://blogs.ac-amiens.fr/

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