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Greenpeace piège un professeur corrompu

Dans le thème qu’on ne peut faire confiance à personne, voici que Greenpeace piège un professeur climato-sceptique corrompu.

L’ONG publie une enquête sur deux scientifiques américains qui ont rédigé des articles niant le changement climatique contre rémunération. Leurs commanditaires étaient des industries d’énergies fossiles. Dans une vidéo tournée cette semaine et postée par Greenpeace, un militant pose directement la question à l’un des scientifiques américains.

La séquence est tournée avant une séance au Sénat américain. Un militant de Greenpeace accoste le physicien William Harper, un enseignant de l’université de Princeton. Il lui demande quelle somme il a touché de Peabody, un producteur de charbon américain. La question énerve visiblement le professeur qui sort de ses gonds. William Harper est l’un des deux scientifiques piégés par Greenpeace.

Piégé, le professeur révèle lui-même être corrompu

Quelques mois avant cette vidéo, le bureau britannique de l’association a pris contact avec lui par mail. Un militant de Greenpeace qui se fait passer pour un consultant à Beyrouth, prétend avoir pour client une compagnie pétrolière du Proche-Orient et évoque l’impact de la COP21 sur ses activités. Le militant déguisé lui demande s’il pourrait rédiger un texte évoquant les avantage du pétrole et du gaz. William Harper répond que c’est dans ses cordes et que la source du financement peut demeurer secrète. Et c’est là que le scientifique révèle, dans l’échange de courrier qu’il a déjà travaillé de la sorte et été payé par le producteur de charbon Peabody. Un autre scientifique de la Penn State University est tombé dans le piège. Dès lors Greenpeace se pose la question: combien de conflits d’intérêts de ce genre contribuent au mouvement des climato-sceptiques?

Et à Paris, au cœur même des négociations de la conférence internationale sur le climat. Il reste deux jours et une nuit pour se mettre d’accord sur les moyens de lutter contre le réchauffement de la planète. Le président de la conférence climatique le français Laurent Fabius a remis un projet d’accord aux participants, mais ce n’est clairement pas encore gagné. Ça coince notamment sur la répartition des efforts entre le nord et le sud.

TDF

source : http://www.rtbf.be/

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