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Un mois de Juillet 2011 froid

Au delà de toutes les prévisions saisonnières qui nous annonçaient un été caniculaire, le mois de juillet 2011 aura été un mois de juillet froid et pluvieux. Que s’est il passé ce mois de juillet ? Des évènements neigeux ont même été observés en montagne avec son lot de victimes et de personnes prises au piège par le froid et la neige. Voici une revue de presse des évènements les plus marquants…


 

 

– Deux alpinistes meurent de froid après deux nuits bloqués…
AFP –
GRENOBLE — Deux alpinistes français, qui avaient passé deux nuits de suite bloqués à 4.200 mètres d’altitude dans le massif du Mont-Blanc, ont été retrouvés morts probablement de froid, at-on appris lundi auprès du Peloton de gendarmerie de haute …A 05H30 dimanche, une équipe de deux secouristes a été héliportée au refuge du Goûter et s’est rendue au sommet du dôme à pied, en pleine tempête. Elle en est revenue bredouille à 9H30.
« Entre-temps, il était tombé entre 40 et 50 centimètres de neige », a raconté un enquêteur des secours en montagne à l’AFP.
Les fortes précipitations ont rendu toute tentative de secours impossible jusqu’à 18H, heure à partir de laquelle trois autres sorties en hélicoptères et à pied ont été menées.
Les corps ont finalement été retrouvés à 12H35 lundi par 4 secouristes à pied. « Ils ont constaté les décès mais n’ont pas pu redescendre les corps dans l’immédiat en raison des conditions météo », a expliqué l’enquêteur.

– Deux Espagnols morts de froid dans le massif de l’Anie
La République des Pyrénées – ‎17 juil. 2011‎
Leurs corps ont été retrouvés vendredi. Ils sont morts de froid, en plein mois de juillet. Issus d’un petit village près de Bilbao, en Biscaye (Espagne), Alvarez Suarez et Naiara Larrinaga avaient respectivement 40 et 37 ans. …
Ils sont morts de froid, en plein mois de juillet. Issus d’un petit village près de Bilbao, en Biscaye (Espagne), Alvarez Suarez et Naiara Larrinaga avaient respectivement 40 et 37 ans. Les corps de ces deux randonneurs espagnols, recherchés depuis mardi, ont été retrouvés vendredi par des membres du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) d’Oloron.

Leur course s’est arrêtée sur la commune de Lees-Athas, un peu au-delà des 2000 mètres d’altitude, dans une zone calcaire assez difficile, à proximité du pic d’Anie et de la frontière franco-espagnole.

Assez peu vêtu, en short et t-shirt, le couple a semble-t-il succombé dans des circonstances particulièrement pénibles, victime du froid, du vent, de la pluie et de tous ces dangers que recèle la montagne.

– Près de 200 cyclistes piégés par la neige au col du Galibier
L’hiver en juillet, dans les Hautes-Alpes, ça peut surprendre ! Entre 150 et 200 coureurs cyclistes qui participaient à une épreuve de Brevet alpin de cyclotourisme ont été secourus dimanche au col du Galibier, où ils avaient été « pris au piège par des intempéries et la neige ». Vêtus de shorts et de tee-shirts, les cyclistes ont été surpris vers midi par « le froid » et des chutes de neige sur le sommet du Col du Galibier, à 2.645 mètres d’altitude, où la température était descendue à 3°C. Pris en charge par les pompiers au centre de secours de La Grave, où ils ont reçu une boisson chaude, ils ont ensuite été transportés en car à Bourg d’Oisans, dans l’Isère. Le col du Galibier accueillera jeudi les coureurs du Tour de France, cent ans après sa première ascension.

– Météo : Un mois de juillet affligeant pour les vacanciers
Attention, il est déconseillé aux personnes actuellement en vacances de regarder les prévisions météorologiques. Le temps exécrable qui règne sur la France va durer.
Fraîcheur, pluie et vent : tel est le cocktail météorologique servi sur la France depuis samedi. Rien de tout cela ne semblerait extraordinaire si le calendrier marquait mars ou octobre. Hélas, nous sommes bien en juillet et le temps que connaît l’Hexagone désespère les vacanciers. Pire, le site de Météo France n’envisage aucune amélioration. Les conditions vont rester similaires jusqu’au moins mercredi 27 juillet. On peut simplement espérer une hausse des températures à partir de lundi prochain.
… de l’air froid en provenance d’Irlande descend directement sur l’Hexagone. Par conséquent, nous subissons des températures très basses, dignes d’un mois d’avril ».
Mardi, une journée affreuse – Les prévisions pour les jours à venir ne parlent pas de réelle amélioration : « Mardi sera vraiment une journée humide et froide, surtout sur le Sud-Ouest, le Massif Central, les Alpes et la Méditerranée…. A long terme, l’anticyclone ne restera pas durablement sur le pays, et aucune vague de chaleur n’est envisagée. On peut déjà parler d’un mois de juillet pourri ».

Le pire, c’est qu’à part les vendeurs de parapluies et de cirés, il n’y a pas grand monde pour se réjouir de cette météo capricieuse : après avoir souffert de la sècheresse, les agriculteurs ont besoin de soleil pour faire murir leurs récoltes dont le rendement sera faible et les commerçants auraient besoin de plus de chaleur pour vendre leur collections été avant d’installer celles de l’automne sur les étals. Reste aux juilletistes à se ruer sur les autobronzants. Seule chance ou presque pour avoir bonne mine début août…
Mais la dépression située au-dessus de l’Ecosse et l’anticyclone des Açores aux abonnés absents en ont décidé autrement. Elles expliquent les précipitations record, les températures de 5 à 7 degrés en moyenne en dessous des normales saisonnières, la grisaille, le vent froid et les alertes à l’orage de Météo France… Seuls les habitants du pourtour méditerranéen ont un relatif beau temps mais la tramontane gâche un peu leur plaisir. Les images satellites des bulletins météo donnent le cafard car elles montrent clairement, même au néophyte, que cela va durer encore plusieurs jours. Une nouvelle perturbation venue de l’Atlantique va en effet nous arroser cette semaine. Un paradoxe dans la mesure où nous sommes presque dans la période la plus chaude de l’année : « Statistiquement, les fortes chaleurs sont enregistrées durant la première quinzaine d’août et les dix derniers jours de juillet », indique-t-on à Météo France.
Après avoir rêvé d’un été chaud, les juillettistes pleurent les coups de soleil qu’ils n’auront pas. Sur les routes du Tour de France, on aperçoit plus de parapluies que de parasols et les cyclistes ne sont pas à l’abri de trouver de la neige dans les étapes des Alpes. 
Il y a deux mois, on redoutait un été chaud et sec, voire caniculaire. Début mai, il faisait 27°C à Lyon, et toutes les terrasses étaient de sortie pour fêter le mois de juillet avec deux mois d’avance. Deux mois et demi plus tard, on a rangé les tongs et les crèmes solaires, mis des manches longues et des chaussettes dans les baskets, et les cafetiers vendent plus de chocolats chauds que de sodas glacés.
Météo. La France traverse ce mois sous un ciel automnal. Pluie, grisaille, vent : la météo pourrie de juillet gâche les vacances des juilletistes et mine le moral des autres. Et cela va continuer !

Discussion en cours ICI


sources : AFP / http://www.larepubliquedespyrenees.fr /

http://www.rtl.fr/ / http://www.francesoir.fr/ / http://www.leprogres.fr/

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