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L’image la plus nette d’une tache solaire ressemble à un portail vers l’enfer

CREDIT: NSF/NSO/AURA

Le télescope solaire Daniel K. Inouye de la National Science Foundation des États-Unis, le plus grand observatoire solaire du monde, vient de publier sa toute première image d’une tache solaire.

L’image, prise en janvier 2020, est l’image la plus nette d’une tache solaire de l’histoire – et elle a l’air absolument terrifiante.

«L’image des taches solaires atteint une résolution spatiale environ 2,5 fois plus élevée que cela n’a jamais été réalisé, montrant des structures magnétiques aussi petites jusqu’à 20 kilomètres à la surface du soleil», a publié le directeur de l’Observatoire solaire national de la NSF, Thomas Rimmele, dans la revue Solar Physics.

Une tache solaire est une zone sombre à la surface du soleil. Les scientifiques soupçonnaient qu’elles étaient causées par un flux du champ magnétique qui provoquait un refroidissement temporaire des zones environnantes.

CREDIT: NSF/NSO/AURA

Leur taille peut être extraordinaire. La nouvelle image d’Inouye, par exemple, mesure 16000 km de diamètre – assez grande pour accueillir notre planète entière.

L’image montre des gaz chauds et froids émanant du centre sombre de la tache solaire, tandis que des gaz chauds bouillonnent sous la surface. Bien qu’elles soient relativement « fraîches », les zones sombres au centre ont une température qui reste au-dessus de 4100 degrés Celsius.

Environ tous les 11 ans, le Soleil entame un nouveau cycle d’activité solaire. L’image représente l’une des premières taches solaires d’un cycle solaire qui a commencé en décembre 2019.

Les taches solaires sont similaires aux éruptions solaires et aux éjections de masse coronale, qui sont des éclats massifs de plasma et de champs magnétiques de la couronne du Soleil, la partie extérieure de son atmosphère.

Ces explosions massives peuvent être si violentes que leurs effets sur la météo spatiale peuvent être ressentis jusque sur la Terre, où ils font des ravages sur les réseaux électriques, les satellites GPS et même les voyages aériens.

En d’autres termes, l’étude de ces phénomènes pourrait nous aider à affiner nos outils de la météorologie spatiale et à les rendre plus résistants aux événements anormaux.

Adaptation Terra Projects

Source : https://futurism.com/

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