L’automobile, le fléau de l’intoxication
L’essence consommée en moyenne pour l’automobile par habitant et par an est de 31 litres en afrique subsaharienne, 50 litres en asie, 427 litres en europe occidentale, 1637 litres en amérique du nord.
Environ 80% de l’énergie consommée par une auto se perd, principalement sous forme de chaleur et de gaz d’échappement. Des 20% encore disponible, 95 % sert à déplacer le véhiculte (sic) lui-même et 5% à transporter le conducteur. 5% de 20 % c’est 1%. Ici nous verrons comment L’Histoire a été engrangée et quelle est la conséquence sur la santé des enfants…
Dans Natural Capitalism, Paul Hawken, Amory Lovins et L.Hunter Lovins, nous invitent à imaginer une conversation qui aurait eu lieu à la fin du XIXe siècle entre de grands industriels américains qui auraient annoncé une nouvelle industrie appelée à créer des millions d’emplois, à vendre un exemplaire de son produit à toutes les deux secondes et à procurer à ses clients une mobilité sans égale dans l’histoire. Voici cependant les effets secondaires de cette merveille tels qu’on pourra les mesurer dans cent ans aux États-Unis. À supposer que les fondateurs de l’industrie aient pu avoir une vision claire de ces effets, auraient-ils pu, auraient-ils voulu les éviter?
«– De l’asphalte couvrant une surface de terre arable équivalant à surperficie de l’Ohio, de l’Indiana et de la Pennsylvanie et entraînant des coûts d’entretien de 200 millions par jour.
– Déstructuration des communautés et réduction de la mobilité pour tous ceux qui ne peuvent pas utiliser le nouveau produit.
– 250 millions de personnes blessées ou mutilées et plus de morts que n’en ont fait toutes les guerres dans l’histoire des États-Unis.
– Combustion de 8 millions de barils de pétrole par jour, soit 450 gallons par personne annuellement.
– Dépendance économique des États-Unis résultant de l’importation de 60 milliards de dollars de pétrole chaque année.
– Nécessité de maintenir un coûteux état de guerre pour garantir l’approvisionnement.
– Mort d’un millions d’animaux sauvages par semaine : chevreuils, oiseaux de tous genres, grenouilles, etc et de dizaines de milliers d’animaux domestiques.
– Bruit permanent dans les villes et le long des routes principales, nuages polluants au-dessus des grandes agglomérations.
– Hausse spectaculaire de l’asthme, de l’emphysème, des maladies cardiaques et des bronchites.
– Émission du quart de l’ensemble des gaz à effet de serre.
– Accumulation de déchets non-recyclables au rythme de 7 milliards de livres par année.» (extrait de Paul Hawken, Amory et L. Hunter Lovins, Natural Capitalism, Little Brown, 1999)
Cancers et leucémies infantiles: la pollution automobile accusée
PARIS (AFP) – Les cancers de l’enfant sont fortement liés à la pollution de l’air par les gaz d’échappement des moteurs d’autos, camions et autres véhicules auxquels femmes enceintes ou bébés ont pu être exposés, selon une étude britannique qui a été publiée, qui épingle surtout les moteurs diesel.
Le monoxyde de carbone et le butadiène-1,3, issus des gaz d’échappement, en particulier des moteurs diesel, figurent parmi les principaux coupables, selon l’étude qui paraît dans la revue médicale britannique Journal of Epidemiology and Community Health.
« Le résultat le plus frappant est la concentration extraordinaire de cancers dans une zone située à 300 mètres de gares routières ou d’autobus », souligne l’équipe du Pr George Knox (Université de Birmingham).
Etre exposé à ces gaz ou au monoxyde de carbone et vivre à moins de 500 mètres d’une gare routière multiplie par 12 le risque pour un enfant de décéder d’un cancer, précise le Pr Knox, relevant que le monoxyde de carbone n’est généralement pas considéré comme cancérogène, contrairement au butadiène-1,3, encore appelé vinyléthylène.
Ce professeur émérite de l’université de Birmingham, qui avait déjà réalisé plusieurs études sur quelque 22.500 enfants décédés de leucémie ou de cancer entre 1953 et 1980 en Grande-Bretagne, a pu retrouver les anciennes adresses de plus de 12.000 d’entre eux, nés après 1954, sur lesquels portent les travaux qui ont été publiés.
En comparant leurs lieux de résidence avec des cartes indiquant les niveaux de pollution atmosphérique, les chercheurs ont constaté que les enfants vivant à moins d’un kilomètre d’une source importante de pollution (gares routières et autres centres importants de transports, hôpitaux, installations de stockage de produits pétroliers …) avaient un risque accru de mourir d’un cancer.
Ce risque augmente également pour les enfants vivant ou dont les mères ont vécu pendant la grossesse à environ 300 mètres d’un point local d’émissions de polluants (monoxyde de carbone, particules, oxydes d’azote, butadiène-1,3, benzène, dioxines, benzopyrène, composés organiques volatiles).
Les auteurs invitent à mieux contrôler les effluents produits par les moteurs à combustion interne, « en particulier les moteurs diesel des autobus, camions et locomotives ». Ils recommandent aussi une surveillance « plus fine et fréquente du butadiène-1,3 en particulier », en veillant à fixer des doses limites, y compris sur les lieux de travail, permettant de protéger les enfants à naître.
Une étude réalisée dans quatre villes françaises (Nancy, Lille, Lyon et Paris) et portant sur 280 cas de leucémie aiguë d’enfants, avait suggéré, l’an dernier, que vivre près d’un garage ou une station-service pourrait quadrupler le risque de leucémie infantile.
Le risque semblait augmenter avec la durée d’exposition, selon les chercheurs de l’Inserm (recherche médicale) dont les travaux avaient été publiés en septembre 2004 dans la revue Occupational and Environmental Medicine.
Nous voilà donc avec une machine qui n’a jamais été aussi conviviale, jamais été aussi utile, jamais été aussi précieuse sur bien des domaines. Mais son fonctionnement et surtout le fait que cela brule un produit fossile dénommé : Pétrole, nous intoxique. Ici le thème de la santé a été développé, mais nous aurions pu développer le thème de l’incidence sur le climat. Car les gaz à effet de serre ont une responsabilité majeure dans le changement climatique actuel. Ici c’est l’effet le plus direct sur nos enfants qui a été retenu, car ce sont nos enfants qui auront le monde de demain. Laissons leur, un monde propre !
On consomme aujourd’hui en 6 semaines le prétrole que l’on consommait en 1 an en 1950. La moitié sert aux transport.
sources : http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Automobile / Yahoo /
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