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Une conférence récente de 200 scientifiques, ingénieurs et experts de l’industrie ont conclu que des villages sur la Lune pourraient être construits par d’énormes imprimantes 3D et habités pendant des mois par des équipes d’astronautes. Ceci pourrait devenir une réalité dans la prochaine décennie.

La construction de cette base lunaire habitée pourrait commencer d’ici cinq ans. L’Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé au Symposium International de la Lune pour 2020 à 2030 aux Pays-Bas en octobre 2015, suggérant qu’un nouveau village lunaire pourrait fournir un tremplin potentiel vers de futures missions martiennes.

« La stratégie d’exploration spatiale de l’ESA définit la Lune comme une destination prioritaire pour les humains sur le chemin de Mars, » Kathy Laurini de la NASA a dit à Leonard David à Space.com. « Le moment est bien choisi pour commencer à réfléchir sur les capacités qui permettront à l’Europe d’atteindre ses objectifs d’exploration et d’assurer qu’ils demeureront un partenaire solide pour que les humains puissent commencer à explorer le système solaire. »

La NASA en particulier a un intérêt à voir cela se produire, la Lune a été désignée le « Point de mire » le plus stratégique pour une mission habitée vers Mars, avec des scientifiques du MIT, elle a calculé, le mois dernier, que les astronautes pourraient lancer depuis la Terre jusqu’à 68 pour cent moins de masse que si elle démarrait avec un carburant liquide lourd à partir d’une base lunaire.

Ajoutez à cela le fait que NexGen Espace LLC, une société de conseil pour la NASA, a récemment estimé qu’une station de ravitaillement lunaire pourrait « réduire le coût pour la NASA d’envoyer des humains sur Mars estimé à 10 milliards de $ par an », un village lunaire commence à devenir assez inévitable.

Le plan présenté par l’ESA est qu’à partir du début des années 2020, les robots seront envoyés sur la Lune pour commencer la construction de diverses installations, suivi de quelques années plus tard pour les premiers habitants.

Retour en 2013, l’ESA a fait équipe avec des entreprises de construction pour commencer à tester diverses technologies de construction de base sur la Lune, et a déterminé que les matériaux locaux serait meilleurs pour la construction de bâtiments et d’autres structures, ce qui signifie, qu’il ne serait pas nécessaire de transporter des ressources de la Terre avec un coût et des sommes astronomiques.

«D’abord, nous avions besoin de simuler, de mélanger le matériau lunaire avec de l’oxyde de magnésium. Ceci se transforme en« papier », nous pouvons donc imprimer avec, » Enrico Dini, fondateur de la société britannique de fabrication, Monolite.

« Ensuite, pour notre« encre »structurelle, nous appliquons un sel de liaison qui convertit la matière à une semblable pierre solide. Notre imprimante actuelle construit à un rythme d’environ 2 mètres par heure, tandis que notre conception de la prochaine génération devrait atteindre 3,5 mètres par heure, fabriquant un bâtiment entier en une semaine « .

L’Architecte Foster + Partners est venu en poids portant un caténaire de design en forme de dôme, qui disposerait d’un mur cellulaire structuré pour protéger les résidents des micrométéorites et des radiations spatiales, et une structure de cellules creuses fermées qui donneraient à l’immeuble une bonne résistance à l’apport de poids.

Une fois que nous en seront là, les scientifiques ont fait valoir, que nous pourrions déterminer si les ressources sur la Lune sont aussi précieuses que nous le pensions.

«Nous ne cessons de parler de ressources lunaires, mais nous avons encore besoin de démontrer qu’elles peuvent être utilisées … « ingénieur Clive Neal de l’Université de Notre Dame dit Space.com. « La vérification de la réalité, la composition, la forme et l’homogénéité nécessite un programme de prospection coordonnée. Un programme réussi serait alors de démontrer clairement que les ressources lunaires peuvent permettre l’exploration du système solaire. »

Que le village lunaire devienne une réalité dans la prochaine décennie, la NASA pourra re-orienter ses astronautes, en annonçant le mois dernier qu’elle allait sortir du programme de l’ISS aussi rapidement que possible » pour se diriger à la place vers la Lune.

Ils seront des jours, au lieu des heures, loin de la Terre, et loin de son bouclier de protection géomagnétique qui donnera aux astronautes une meilleure idée de ce qu’ils auraient à supporter physiquement et psychologiquement pour une mission habitée vers Mars.

Une chose est sûre, nous sommes entrés dans une période passionnante à venir.

Traduction et adaptation de la Terre du Futur

source : http://www.sciencealert.com/

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