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Sur la route de la 3eme révolution industrielle

Nous sommes bien sur la route de la 3eme Révolution Industrielle à relire ICI. Les bâtiments à énergie positive, un premier pas vers la 3eme Révolution Industrielle. Ceci explique pourquoi le Réchauffement Climatique est une affaire politico-industrielle et qu’elle est autant appréciée dans tous les médias et subventionnée à grands renforts de dons.

Comment gérer la consommation énergétique des constructions ? Quelles sont les forces et faiblesses énergétiques de nos maisons ? Le futur de l’immobilier s’incarne dans les bâtiments à énergie positive. Ce sont des constructions qui produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment.

 

Pour obtenir ce résultat, nos maisons devront d’abord être bien isolées et adaptées au climat. Les murs et le toit devront permettre de récupérer de l’énergie avec l’installation de panneaux solaires, ou tirer parti de la géothermie. L’objectif est que d’ici à 2020, toutes les constructions portent sur des bâtiments à énergie positive.

Actuellement, l’habitat représente le plus gros de la consommation énergétique nationale. Nos maisons sont la principale cause d’émissions de gaz à effet de serre. Le chauffage est à prendre en compte, mais aussi la multiplication de l’appareillage électronique moderne. Les écrans de télévision ou d’ordinateur sont les principaux responsables. En revanche, les gros appareils électriques comme la machine à laver, le four, le lave-linge ont vu leur consommation fortement baisser. L’éclairage suit le même chemin, avec les lampes à efficacité d’énergie.


Un bâtiment à énergie positive (parfois abrégé en « BEPOS ») est un bâtiment qui produit plus d’énergie (électricité, chaleur) qu’il n’en consomme pour son fonctionnement. Cette différence de consommation est généralement considérée sur une période lissée d’un an. Si la période est très courte, on parle plutôt de bâtiment autonome (par exemple pour les maisons des dernières tranches de l’écoquartier EVA-Lanxmeer aux Pays-Bas qui ne sont « excédentaires » que neuf mois par an – l’électricité étant encore difficilement stockable sur plusieurs mois à l’échelle d’un quartier).

Il s’agit généralement d’un bâtiment passif très performant et fortement équipé en moyens de production d’énergie par rapport à ses besoins en énergie. Les toits, murs, voire les fenêtres ou d’autres éléments (verrières de véranda ou balcons, murs d’enceinte, toiture de garage ou appentis, fondations, etc.) peuvent être mis à profit pour accumuler et restituer de la chaleur ou produire de l’électricité. Le caractère excédentaire en énergie (« positif ») est permis par des principes constructifs et bioclimatiques, mais aussi par le comportement des usagers (gestion efficiente des usages, des consommations de l’électroménager et de l’informatique, de la mobilité…). La quantité d’énergie produite sur le toit, murs, ombrières… doit au moins compenser la somme des consommations énergétiques moyennes annuelles sous le toit.


Plusieurs projets pilotes de bâtiments producteurs d’énergie ont déjà été réalisés en Nord-Pas de Calais, comme les bâtiments Adeo à Ronchin. D’autres, dits à énergie positive, sont programmés pour les mois à venir, tels que l’éco-quartier du Baroch à Grande-Synthe.

Ces initiatives restent cependant marginales et disparates. Or, les parcs solaires géants et les grandes fermes solaires ne sont pas suffisants pour assurer, à eux seuls, la transition énergétique. Le secteur du bâtiment a donc un rôle majeur à jouer dans le basculement vers une économie de troisième révolution industrielle à travers les deux enjeux que sont la production d’énergie directement par les bâtiments et le renforcement de leur efficacité énergétique.


Le partage et l’interdépendance sera source de nouvelles opportunités de développement économique, moins basés sur la concurrence, et plus sur la coopération.Comme pour les deux premières révolutions industrielles la troisième c’est la rencontre d’internet et des énergies renouvelables. C’est dans tous les domaines la reprise en main du citoyen sur tous les pouvoirs : alimentation, énergie, éducation, transports, santé… La troisième révolution repose sur la création conjointe : d’un système distribué de production et distribution d’énergies renouvelables. D’une capacité à stocker une partie de cette énergie (sous la forme d’hydrogène notamment), et à la redistribuer une partie de l’énergie ainsi produite.

Dans ce contexte, on comprend mieux les enjeux qui tournent autour du réchauffement climatique, on comprend mieux également, pourquoi il est appréciable de trouver des solutions énergétiques face à un monde qui connait de plus en plus de carences d’énergies fossiles. On notera qu’il est regrettable que tout ceci soit si mal expliqué par tant de maladresses des uns et des autres.

sources : http://www.futura-sciences.com/ / http://fr.wikipedia.org/



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