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Pollution de nos assiettes par les pesticides, il est temps d’agir

Ne serait-il pas temps d’agir de manière concrète et efficace contre la pollution avérée et chronique de nos assiettes … Des données non encore publiées de la Commission Européenne montrent que la contamination des aliments végétaux par les résidus de pesticides atteint un niveau record avec 47% des fruits et légumes contaminés dans l’Union Européenne, ce qui représente une hausse de 3% par rapport aux chiffres de l’an dernier.

Ces données sont celles de 2004, les derniers résultats publiés jusqu’alors étaient basés sur des données 2003. Le programme de suivi des résidus de pesticides dans les aliments végétaux de la Commission Européenne est basé sur les résultats d’analyses de plus de 60 000 échantillons prélevés dans l’Union Européenne.

Les laboratoires ont trouvés 197 pesticides différents dans les échantillons analysés, contre 185 l’année précédente. Les chiffres spécifiques à la France, d’habitude largement au-dessus de la moyenne des contaminations européennes, ne sont pas encore connus à cette heure. Le MDRGF est « conscient de la gravité » de cette situation et a choisi d’informer ses concitoyens sur la contamination de son alimentation par les pesticides sur son nouveau site Internet : http://www.pesticides-non-merci.com

Pour Thierry Blondel, président de l’UCIE, « quand je vois le temps et l’énergie dépensés en matière de méthodologie et de gestion des sites et sols pollués en France et d’évaluation des risques chroniques liés aux sites et sols pollués…, à bon escient bien entendu et étant moi-même un modeste acteur de ce domaine…, il apparaît inconcevable et surtout inadmissible que l’on continue de subventionner, par le biais des aides européennes et autres (et donc nos impôts et taxes diverses et variées…), une politique agricole basée strictement sur la rentabilité, et donc sur l’emploi d’engrais et de pesticides à tout va, et non sur la qualité première de nos assiettes et de notre environnement, celle des ressources en eau, et donc de notre santé et de notre qualité de vie… »

Ici un enfant né sans membres, les pesticides sont soupçonnés d’en être responsables.

Selon M Blondel, il existe un véritable risque sanitaire et environnemental chronique, « pour nous-mêmes, pour les générations à venir et surtout pour notre environnement et la ressource en eau, et donc pour notre qualité de vie, » et d’ajouter qu’il « est grand temps d’en prendre enfin conscience en France… »

Pour le président de l’UCIE, il faut « arrêter de dépenser notre temps et notre énergie à disserter sur les éventuels risques chroniques issus des ETM (éléments traces métalliques) dans les sols, sujet plus que « sponsorisé » par nos gestionnaires de décharges toujours en mal de remplissage d’alvéoles à la tonne, et donc de rentabilité sous couvert d’être les « chevaliers blancs de l’environnement »… et ils vont finir par demander de raser nos montagnes à fond géochimique naturel bien connu et inerte/sans risque, sinon cela se saurait depuis longtemps… et agissons enfin contre le lobby des véritables pollueurs de nos assiettes … »

Pour M Blondel, il faut don tous agir ensemble contre la pollution chronique de nos assiettes, de notre environnement et de notre ressource en eau à grande échelle, sans parler de nos bouteilles d’eau, sujet plus que « tabou en France. »

Certes il convient également de réfléchir sur le sujet de manière concertée, raisonnée et raisonnable : tout n’est pas à jeter… et pour meilleure preuve il n’y a qu’à regarder l’allongement continu de nos durées de vie en Europe, lieu de la « plus forte utilisation de pesticides et particulièrement la France, et la régression des famines et autres dans le monde depuis 50 ans, même si le problème est loin d’être résolu dans certaines régions du monde… pour des raisons politiques, financières, culturelles… »

Les questions sont donc posées, les pesticides sont-ils un « mal nécessaire » à nos sociétés, pour notre qualité de vie et pour notre environnement… ? L’agriculture raisonnée ou l’agriculture « bio » sont-elles « les » solutions ? Les OGM permettant de contrôler les maladies et autres de certaines plantes cultivées ne constituent-ils pas « une » solution, en évitant l’usage de pesticides ? et Quid de leur réel impact sur l’environnement et la santé humaine …

Pour M Blondel, « ne faudrait-il pas inciter et agir sur les gestionnaires de Golfs, gros pollueurs de sols et de nappes pour assouvir le plaisir de certains à « taper la baballe » sur du gazon sans défaut, les collectivités (cf. parcs et jardins), les DDE (cf. routes-autoroutes) et la SNCF-RFF à utiliser moins de pesticides-herbicides ? Mais aussi sur l’ensemble des « jardiniers du dimanche » qui polluent également de grandes superficies (cf. les jardins particuliers pris dans leur ensemble) de notre territoire de manière diffuse et chronique… même la « bouillie bordelaise », pourtant admise dans certaines « cultures bio », finit par polluer et tuer de manière chronique les sols et donc notre environnement… »

source : http://www.actualites-news-environnement.com/

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