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Le monde de Drake refait surface avec la découverte de super-Terres

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drakeDes « super-Terres« . Ces planètes rocheuses d’une masse comprises entre une et dix fois la Terre ont été découvertes par une équipe internationale de l’instrument HARPS. Cet appareil, un spectographe, équipant le télescope de l’ESO au Chili, a mis au jour ces 9 planètes dans un échantillon de 102 étoiles de type « naines rouges ».

 

 

Découverte de super-Terres en 2012

Si ces « super-Terres » sont situées dans une zone où la température est propice à l’existence d’eau liquide, elles pourraient théoriquement être à même d’abriter une forme de vie quelconque. Les « naines rouges » quant à elles, sont des étoiles relativement faibles et froides comparées à notre Soleil, et sont très communes dans notre galaxie. Elles représentent 80% de toutes les étoiles de la Voie Lactée. Xavier Bonfils, de l’Observatoire des sciences de l’Univers de Grenoble, responsable de l’équipe explique que les « nouvelles observations avec HARPS signifient qu’environ 40% de toutes les naines rouges ont une super-Terre dans leur zone habitable, là où l’eau liquide peut exister à la surface de la planète ». « Le fait que les naines rouges soient si communes – on en compte environ 160 milliards dans la Voie Lactée – nous a conduit à l’étonnant résultat qu’il y a des dizaines de milliards de planète de ce type rien que dans notre galaxie », ajoute-t-il dans un communiqué de l’ESO.

Ce nouveau résultat obtenu par l’instrument « chasseur de planètes » HARPS de l’ESO montre que les planètes un peu plus grosses que la Terre sont très communes dans la zone habitable autour d’étoiles rouges de faible luminosité. L’équipe internationale qui a conduit cette recherche estime qu’il y a des dizaines de milliards de planètes de ce type, rien que dans Voie Lactée et probablement une centaine dans le voisinage immédiat du Soleil. Il s’agit là de la première mesure directe de la fréquence des super-Terres autour des naines rouges, qui représentent 80% des étoiles de la Voie Lactée.

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L’équation  de Drake

L’équation de Drake a déjà répondu à tout ça. Cette équation a été suggérée par Frank Drake en 1961 afin de tenter d’estimer le nombre potentiel de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec qui nous pourrions entrer en contact. Le principal objet de cette équation pour les scientifiques est de déterminer ses facteurs, afin de connaître le nombre probable de ces civilisations. Même si Drake a été contesté dans ses calculs, il semble raisonnable de dire qu’aujourd’hui que certains scientifiques arrivent aux mêmes résultats.

Au delà de civilisations extra terrestres, la vie a très bien pu se développer sur des milliards de planètes. La théorie de civilisations dépend du facteur de développement de ces civilisations sans s’auto détruire et des civilisations ont très bien pu exister il y a des millions d’années. Aujourd’hui, même si elles n’existent plus, Carl sagan spécula que les valeurs de tous les facteurs, hormis celle de la durée de vie d’une civilisation, doivent être relativement élevées, et le facteur déterminant est de savoir si une civilisation possède ou non la capacité technologique d’éviter une auto-destruction. Finalement, l’intérêt de connaitre une planète où la vie se soit développée et également de savoir si il y a toujours une civilisation actuelle et toujours active.

Stephen Hawking nous rappelle tout de même qu’il faudrait éviter de rentrer en contact avec de telles civilisations, car nous pourrions très bien connaitre le sors des amérindiens lors de la découverte des amériques si de telles civilisations étaient beaucoup plus avancées que nous.

Cette multiplication de super-Terres laisse songeur sur les innombrables possibilités de formes et la diversité de vie qu’il puisse exister.

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Notre planète sous pression

La présence d’une vie extraterrestre « intelligente » ne déprendra donc que de son pouvoir d’adaptation à son environnement. Ne nous sommes pas nous même à nous poser certaines questions ?

Notre planète est « sous pression » et risque de ne plus pouvoir assurer le bien-être de la civilisation si rien n’est fait pour y remédier, ont averti des scientifiques de renom à l’issue d’une conférence à Londres pour préparer le sommet de Rio+20 en juin 2012.

Raréfaction de l’eau, pollution, extinction massive d’espèces vivantes, crise alimentaire… Dans leur déclaration intitulée « L’état de la planète » et publiée à l’issue de quatre jours de discussions, ces experts soulignent que la Terre et ses habitants sont désormais confrontés à des défis sans précédent.

« La poursuite du fonctionnement de la Terre, en tant que système qui a contribué au bien-être de la civilisation humaine au cours des derniers siècles, est en jeu », résume la déclaration signée par les participants de la conférence « Planète sous pression ».

« Ces menaces risquent d’intensifier les crises économiques, écologiques et sociales et peuvent créer une situation d’urgence humanitaire à l’échelle de la planète tout entière », assurent-ils.

Francis Drake

Francis Drake, convaincu de l’existence d’une forme de vie extraterrestre depuis son enfance dans les années 30 à Chicago, ne pouvait pas s’imaginer que le genre humain soit la seule civilisation peuplant l’Univers. En 1992, il publia un livre « Is Anyone Out There ? »

Après l’expérience d’Ozma, Drake a organisé une assemblée avec un groupe de scientifiques de haut niveau pour débattre des perspectives et des pièges de la recherche d’une forme de vie extraterrestre intelligente (actuellement abrégé en SETI).

drake equationEn novembre 1961, dix radiotechniciens, astronomes et biologistes se réunirent durant deux jours à Green Bank. Le jeune Carl Sagan était là, tout comme le chimiste de Berkeley Melvin Calvin (qui apprit durant ce meeting qu’il avait reçu le prix Nobel de chimie). C’est en préparant cette réunion que Francis Drake mit au point son équation :

N = R x fp x ne x fl x fi x fc x L

Conclusion

Connaitre le nombre de planètes rocheuses disposées dans les zones habitables, c’est arriver à supposer le nombre de civilisations ayant existaient ou encore de civilisations en cours d’existence. Il y aurait donc 100 millions de mondes potentiellement habitables, et ceci, seulement dans notre galaxie. Même si de nombreuses civilisations avaient surgi dans la Voie Lactée, elles resteraient désespérément isolées, faute de pouvoir communiquer entre elles. Elles seraient également isolées selon la période de leur propre existence.

La Terre du Futur

sources : Wikipedia / http://lci.tf1.fr/ http://www.liberation.fr

http://exobio.chez-alice.fr/http://seulsdanslecosmos.hautetfort.com/

http://www.notre-planete.info

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