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Les dommages du passage de l’ouragan au-dessus de la côte Est des États-Unis pourraient coûter 7 milliards à l’économie américaine.

Les Américains peuvent respirer. Le passage de l’ouragan Irène, très redouté par les autorités, aura finalement fait moins de dégâts que prévu. A New York, dont le maire, Michael Bloomberg, avait ordonné l’évacuation devant le danger, les habitants n’ont eu à se plaindre que de pluies – certes abondantes – fort éloignées des dégâts que causent les cyclones qui ravagent chaque année le centre du pays.

Mais si les images sont moins impressionnantes que ce qu’attendaient les météorologues, les conséquences ne sont pas négligeables pour la première économie mondiale. Selon la société de gestion de risque Eqecat, le coût devrait être compris entre 5 et 7 milliards de dollars (3,4 à 4,8 milliards d’euros). C’est moins que les projections initiales (qui prévoyaient jusqu’à 20 milliards de dollars de dommages), mais cela représente beaucoup plus que quelques arbres couchés. En effet, si elle avait perdu de sa puissance au moment de survoler New York, Irène a commencé par frapper une grande partie de la côte Est, du Sud au Nord. Au total, 18 personnes ont trouvé la mort sur son passage, dont six en Caroline du Nord, où l’ouragan a d’abord touché la terre.

Pour les particuliers, la note promet d’être salée. Car, selon les assurances, seule une faible partie des dommages causés serait couverte par les contrats. Entre 1,5 et 3 milliards de dollars seraient ainsi remboursés pour les logements, voitures et entreprises affectés. Dans la seule Caroline du Nord, les assurances devront rembourser entre 200 et 400 millions de dollars. Le reste, soit quelque 4 milliards de dollars, restera à la charge des particuliers. Il s’agit surtout de dégâts infligés aux infrastructures routières et aux espaces publics, comme par exemple les routes abîmées ou les lignes à haute tension cassées. Dans ce cas-là, ce sont les impôts qui serviront à payer l’addition. Mais pour tous ceux dont la maison n’était pas couverte, ils devront débourser de leur poche le coût des réparations.

source : http://www.francesoir.fr/

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