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Eté 2010

Est ce que l’été 2010 sera caniculaire ou pas ? Allons nous avoir un été dans la tendance de cet hiver ? Les prévisions saisonnières font encore sourire car il est impossible de prévoir la météo à plus d’une semaine. Les prévisions saisonnières ne sont bien sûr pas à prendre au pied de la lettre et leur fiabilité reste souvent médiocre.
Cependant « le calme » solaire actuel continue. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant d’observer une oscillation arctique qui a battu des records depuis 60 ans. D’une part, il est vrai que l’hiver froid 2009-2010 est le produit de l ‘ »oscillation arctique ». Un modèle météorologique qui a vu le développement d’énormes « blocages », de zones de hautes pressions dans les hautes latitudes nordiques, et a conduit le vent polaire loin vers le sud.

Ainsi pour météolafleche.com nous aurions un été très pluvieux avec une augmentation de 50% à 70% de la pluviométrie en métropole.

Fin des prévisions saisonnières pour l’été 2010. Apparté et Question ?

Bien que cela n’a aucun rapport avec des prévisions saisonnières pour cet été 2010, pourrait on en faire une liaison avec ce qui suit ?

Si l’on suit les conclusions de scientifiques sur les indices des Oscillations Nord Atlantique et Nord Pacifique, nous nous orientons toujours vers un refroidissement climatique après une décennie de stabilisation. Donc entre l’indice de la PDO qui baisse pour une durée 20-30 ans, celle de l’AMO qui commence à baisser depuis 2005 pour 20-30 ans puis l’activité solaire qui diminue et qui est en train d’atteindre une activité aussi basse que le minimum de Dalton pour être au plus bas vers 2020-2030, ces 3 phénomènes naturels devraient faire que la température de la Terre doit baisser.

Tout ceci implique un tournant climatique dû à un effet cyclique d’une trentaine d’années. Si nous avons observé un début du XX eme siècle qui a été frais, puis les années 30-40 beaucoup plus chaud, suivi des années 50-60 au froid, puis les années 80-90 au chaud, tout ceci n’est pas du hasard, mais dû à un phénomène cyclique. Aussi nous entrons maintenant dans une période rafraîchissante. Les hivers seront beaucoup plus rudes sur l’Europe de l’Ouest, et les étés devraient être beaucoup plus frais également.

Un peu d’histoire. En 1997, des chercheurs danois se sont adressés à la presse, annonçant non sans fierté qu’ils avaient trouvé l’explication des changements climatiques des derniers 150 ans. D’après eux, le rôle majeur ne serait joué ni par l’effet de serre ni par la constante solaire mais par la nébulosité globale. Celle-ci serait influencée par le rayonnement cosmique et aurait considérablement diminué au cours du XXe siècle. Les scientifiques danois se sont demandés si le rayonnement cosmique pouvait avoir une influence sur notre climat. D’après eux, plus le rayonnement cosmique qui pénètre dans l’atmosphère terrestre est important, plus la couverture nuageuse globale doit l’être aussi. Pour tenter de vérifier cette hypothèse, ces chercheurs ont étudié des images satellitaires de la couverture nuageuse de 1980 à 1995 et les ontcomparées aux mesures d’intensité du rayonnement cosmique. Ils ont alors constaté que la nébulosité avait varié d’environ 2% pendant cette période, suivant exactement l’évolution du rayonnement cosmique. L’hypothèse danoise semble donc capable d’expliquer les fluctuations climatiques observées par le passé. Si on considère l’évolution des 300 dernières années, on constate une baisse globale du rayonnement cosmique pénétrant dans l’atmosphère. Cette information nous est fournie d’une part par les mesures directes de rayonnement cosmique incident effectuées depuis les années 1950 à l’aide de moniteurs à neutrons; d’autre part, des radionucléides emmagasinés dans la glace du Groenland, comme le béryllium 10 (10Be) et le chlore 36 (36Cl) servent d’indicateurs indirects pour reconstituer le rayonnement cosmique du passé. Cet affaiblissement est probablement lié à une recrudescence de l’activité solaire. D’après l’hypothèse danoise, cette période d’affaiblissement du rayonnement cosmique devrait être couplée à une baisse de la nébulosité et donc à un réchauffement du climat. Au vu des observations récentes, l’hypothèse danoise semble donc bien tenir la route. Pour revenir à l’intensité solaire actuelle, son vent solaire reste très faible. Si l’on suit le graphique ci dessus, nous nous orientons donc vers des saisons beaucoup plus fraîches.

Malgré tout, un été caniculaire dans les prochaines années pourrait tout à fait se réaliser. En effet, pendant le PAG – Petit Age Glaciaire (moyen âge), des étés caniculaires ont  été vécus. A cette époque, les cycles solaires de l’époque sont appelés minimum de Maunder.

Pour l’heure pour revenir aux prévisions d’un futur été 2010 pluvieux selon ce que nous annonce les prévisionnistes. Préparons nous à un été 2010 qui sera très probablement frais par son humidité. La canicule de 2003 ne sera très probablement pas d’actualité pour cet été 2010. Nous allons donc avoir de belles journées comme tous les étés. Mais les températures seront rafraîchies à cause d’une intensification des pluies.

Sources : http://vosgesfreeride.zeblog.com / http://www.meteolafleche.com / http://la.climatologie.free.fr / http://www.eawag.ch/

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