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FakeGate : réchauffement climatique bidon et documents pipeaux

réchauffement climatique

réchauffement climatiqueL’alarmisme ridicule du Réchauffement Climatique vit-il ses derniers mois ? Je ne pourrais l’affirmer, mais les récents développements du « Fakegate » laissent penser qu’une étape a été franchie dans la reprise du bon sens. Contrepoints a déjà évoqué l’affaire, mais elle mérite amplement qu’on revienne un peu dessus tant elle caractérise le changement nouveau qui s’opère lentement dans les esprits.


 

Le Heartland Institute est un think-tank, c’est-à-dire une institution regroupant des experts dans le but de produire des études et des propositions dans le domaine des politiques publiques ; il est basé à Chicago et publie régulièrement des études remettant en question la thèse du Réchauffement Climatique Anthropique, comme d’autres groupements, et comme de nombreux chercheurs.

Ces dernières années, au fur et à mesure que les preuves du réchauffement se font de plus en plus ténues, la crispation des Réchauffistes s’est elle fait de plus en plus visible.

Et voilà que mi-février, des documents, apparemment confidentiels et qu’on pourrait trouver embarrassants, « fuitent » du Heartland Institute. Dans ces documents, qui présentent un état des lieux des dons financiers du think-tank et leurs sources, deux pages sont consacrées à la stratégie de l’institut pour l’année 2012 en matière de lutte contre les discours alarmistes et réchauffistes.

La fuite a été obtenue par un certain Gleick. C’est un scientifique spécialisé dans la question de l’environnement qui a gagné le Prix MacArthur. Membre de la National Academy of Sciences, il dirige The Pacific Institute dont la mission est de défendre l’intégrité scientifique sur tout ce qui a trait aux questions environnementales. Gleick est considéré comme une sommité dans le domaine du réchauffement anthropique.

Et les documents présentés par Gleick comme provenant d’un des membres du directoire du Heartland Institute contiennent notamment les détails de la stratégie du think-tank, point par point, visant à décrédibiliser les travaux des scientifiques travaillant sur l’hypothèse d’un réchauffement climatique causé par l’activité humaine. Bref : tout indiquerait qu’un think tank climato-sceptique complote en vue d’entretenir le doute autour du réchauffement anthropique ! Oh !

Évidemment, la presse française, toute humide à l’idée qu’on puisse enfin choper les méchants lobbies la main dans le sac de la manipulation et des complots sordides, relaye l’information sans attendre : « Regardez, des think-tanks n’hésitent pas à dépenser plusieurs millions pour démonter l’idéologie derrière les milliards dépensés pour lutter contre le réchauffement climatique, pour montrer l’absurdité des centaines de millions dépensés par toutes les organisations, gouvernementales ou non, afin de nous faire croire à la cause humaine d’un réchauffement climatique, pardon changement. C’est un scandale ! »

Toute cette affaire est particulièrement révélatrice. En effet, nous sommes passés d’une période où les réchauffistes plus ou moins acharnés biaisaient leurs données et s’arrangeaient entre eux pour cacher une baisse incommodante des températures, à une période où ils bidonnent des documents pour montrer de prétendus complots, jugeant sans doute que l’opinion commence à trop bien comprendre la situation réelle.

Petit à petit, les réchauffistes sont, lentement mais sûrement, arrivés au bout de leurs argumentaires éculés : il leur devient impossible de cacher que les températures non seulement ne montent pas, mais ont cette enquiquinante tendance à baisser, que l’élévation de la concentration en dioxyde de carbone n’entraîne pas une augmentation des températures, mais que c’est l’inverse, que la corrélation entre l’activité solaire et le réchauffement terrestre est bien plus forte que tout ce qui a été modélisé dans les simulations climatiques foireuses, bref que leurs prédictions sont fausses et que les changements climatiques ne sont pas du fait de l’homme.

D’une part, le Climategate a largement prouvé que les écologistes et autres scientifiques en mal d’argent gratuit des autres n’hésitent guère à plier l’éthique et les limites de la science lorsqu’il s’agit de forcer leurs idées auprès de politiciens. C’est d’autant plus facile que ces politiciens sont, in fine, gagnants : l’alarmisme leur rapporte des voix, des fonds et du pouvoir. On comprend que ce système s’auto-catalyse magnifiquement : plus les réchauffistes braillent que Gaïa court à sa perte, plus les gens ont peur, plus les politiciens ramassent de voix, de pouvoirs et d’argent, et plus une petite partie de ces fonds peut être redirigée vers les réchauffistes. C’est un win/win parfaitement identifié.

D’autre part, à mesure que la crise se fait plus imposante, et coupe assez naturellement (et drastiquement) la source d’argent gratuit des politiciens qui doivent se recentrer sur leur électorat fiscalement à bout de souffle, les sources de pognon facile s’amenuisent pour nos gentils défenseurs d’une Gaïa plus verte. Et lorsque le ventre crie famine, la raison laisse progressivement place à la panique puis la fureur. On peut donc redouter, à l’avenir, que d’autres actions douteuses seront tentées.

Le bon côté des choses, c’est qu’on peut espérer qu’un peu moins d’argent sera dilapidé dans la chasse aux elfes et aux licornes. Il était temps : la science, celle qui sauve des vies, n’en a pas trop.

Discussion en cours ICI

extrait et source complête ici : http://www.contrepoints.org/2012/02/26/70715-fakegate-rechauffement-climatique-bidon-et-documents-pipeaux

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