Co2, variabilité climatique
Posté : 30 mai 2018, 19:56
Topic et discussion faisant suite à ici :
http://www.laterredufutur.com/html/phpB ... 344#p84344
Dans le début de l’article TDF il est dit:
Depuis peu, je me suis penché sur les données du ratio de l'isotope C13 du carbone à la forme C12 (normale) dans le CO2 atmosphérique, qui diminue en même temps que le CO2 augmente.

http://scrippsco2.ucsd.edu/graphics_gal ... s_inverted
Là, c’ est du lourd!
Le sujet est très complexe mais passionnant. Pour le moment, j’essaye de comprendre la problématique de l’absorption océanique CO2 (lois d’henry) et de la durée de vie du CO2 qui est évaluée à 5 ans et de sa demi-vie qui peut allez jusqu’a 50 ans (absorption et ré-émission par la convection océanique avant stockage du CO2 dans l’océan sans prendre en compte les oscillation océanique PDO-AMO => indice ACE dans mon com précédent..). Bref, étant donné que le CO2 produit, par la combustion de combustibles fossiles, épuise le C13 (selon l'argument voir premier graphique), la quantité toute relative de C13 dans l'atmosphère est également compatible avec d'autres sources biologiques. Et puisque la majeure partie du cycle du CO2 entre l'océan, la terre ,les plantes et l'atmosphère est due à des process biologiques, cela ne suffit pas à faire d'un rapport C13 / C12 décroissant comme étant un marqueur unique anthropique selon moi. De plus, si le réchauffement des océans provoque une augmentation du CO2 atmosphérique d'année en année, il est possible que le réchauffement des océans à long terme (disons, en raison d'un changement naturel dans couverture nuageuse) pourrait causer une partie de l'augmentation à long terme du CO2 atmosphérique mais passons..J’y reviendrais probablement une fois dans un nouveau sujet avec plus de liens, le temps pour moi de bien tout assimiler!
Bref, le constat CO2 et températures terrestre pour Hadcrut 4 peut être fait (il m’a fallut faire pas mal de recherches).

http://woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl ... derivative
Sur WoodForTrees, les données Hadcrut 4 VS CO2.
-From time: La période de 1959-2018 (1959 étant le début des mesures de Mauna Loa)
-Mean (simples) : la durée de 12 mois
-Scale factor de 3.5 : L’échantillon moyen pour que les amplitudes de variation de température et de CO2 soient similaires ( variations saisonnières de température d’un facteur entre 3 et 5 pour ppmCO2 et degré Célcius)
-Deriative: pour la dérivée entre températures et CO2.
J'ai repris ici les argument de l'IPCC!!
Le plus important ici est la dérivée entre CO2 et température, bien visible, et que les pics CO2 suivent l’évolution des températures. Le CO2 n'a qu'un impact minime face aux températures de reconstruction Hadcrut4 et ce, sans prendre en compte l'absorption océanique CO2 (delta 13C).
Il est donc possible que l’activité solaire puisse jouer un rôle important dans le futur, mon but premier étant de comprendre, auparavant, ce que la science nous dit sur l’effet de serre. L’impact de l’humidité, des nuages, n’a pas été une priorité dans l’étude du climat. Les nuages restent chaotique, imprévisible fasse aux oscillations océanique et, pourquoi pas, fasse à l’activité solaire et rayons cosmique..
Nanuq
http://www.laterredufutur.com/html/phpB ... 344#p84344
Oui, tous les modèles sont faux! Certains sont utiles!pacien a écrit :Salut nanuq
Nous vivons dans la période climatique la plus stable de l'histoire et pourtant les reflets du climat actuel, SST NAO... sont faiblement prévisible.

Dans le début de l’article TDF il est dit:
Il est clair que l’homme émet de grosse quantité de CO2 dans l’atmosphère.L’homme jouerait un rôle néfaste en multipliant les émissions de CO2. Le CO2 aurait pour effet de provoquer un réchauffement.
Depuis peu, je me suis penché sur les données du ratio de l'isotope C13 du carbone à la forme C12 (normale) dans le CO2 atmosphérique, qui diminue en même temps que le CO2 augmente.

http://scrippsco2.ucsd.edu/graphics_gal ... s_inverted
Là, c’ est du lourd!
Le sujet est très complexe mais passionnant. Pour le moment, j’essaye de comprendre la problématique de l’absorption océanique CO2 (lois d’henry) et de la durée de vie du CO2 qui est évaluée à 5 ans et de sa demi-vie qui peut allez jusqu’a 50 ans (absorption et ré-émission par la convection océanique avant stockage du CO2 dans l’océan sans prendre en compte les oscillation océanique PDO-AMO => indice ACE dans mon com précédent..). Bref, étant donné que le CO2 produit, par la combustion de combustibles fossiles, épuise le C13 (selon l'argument voir premier graphique), la quantité toute relative de C13 dans l'atmosphère est également compatible avec d'autres sources biologiques. Et puisque la majeure partie du cycle du CO2 entre l'océan, la terre ,les plantes et l'atmosphère est due à des process biologiques, cela ne suffit pas à faire d'un rapport C13 / C12 décroissant comme étant un marqueur unique anthropique selon moi. De plus, si le réchauffement des océans provoque une augmentation du CO2 atmosphérique d'année en année, il est possible que le réchauffement des océans à long terme (disons, en raison d'un changement naturel dans couverture nuageuse) pourrait causer une partie de l'augmentation à long terme du CO2 atmosphérique mais passons..J’y reviendrais probablement une fois dans un nouveau sujet avec plus de liens, le temps pour moi de bien tout assimiler!
Bref, le constat CO2 et températures terrestre pour Hadcrut 4 peut être fait (il m’a fallut faire pas mal de recherches).

http://woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl ... derivative
Sur WoodForTrees, les données Hadcrut 4 VS CO2.
-From time: La période de 1959-2018 (1959 étant le début des mesures de Mauna Loa)
-Mean (simples) : la durée de 12 mois
-Scale factor de 3.5 : L’échantillon moyen pour que les amplitudes de variation de température et de CO2 soient similaires ( variations saisonnières de température d’un facteur entre 3 et 5 pour ppmCO2 et degré Célcius)
-Deriative: pour la dérivée entre températures et CO2.
J'ai repris ici les argument de l'IPCC!!
Le plus important ici est la dérivée entre CO2 et température, bien visible, et que les pics CO2 suivent l’évolution des températures. Le CO2 n'a qu'un impact minime face aux températures de reconstruction Hadcrut4 et ce, sans prendre en compte l'absorption océanique CO2 (delta 13C).
Le CO2 n’a qu’un impact très limité sur l’évolution des températures. Je pense que nos excès en CO2 (non mesurable aujourd’hui, peut être de l’ordre de 3 à 4 ppm par année), par l’absorption océanique en phase chaude donc une absorption CO2 diminuée, se fera sur un siècle.pacien a écrit :En période froide l'instabilité est plus forte et nos repères actuels risquent d’être encore plus chaotique, voir hachés menu !
Il est donc possible que l’activité solaire puisse jouer un rôle important dans le futur, mon but premier étant de comprendre, auparavant, ce que la science nous dit sur l’effet de serre. L’impact de l’humidité, des nuages, n’a pas été une priorité dans l’étude du climat. Les nuages restent chaotique, imprévisible fasse aux oscillations océanique et, pourquoi pas, fasse à l’activité solaire et rayons cosmique..
Nanuq