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Le débat n'est pas clos ! - 2016

Entre réchauffement et refroidissement, quelle sera l'évolution du climat de demain?

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nanuq
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Re: Le débat n'est pas clos ! - 2016

Message par nanuq » 25 nov. 2016, 15:24

nanuq a Ă©crit :Un sciĂšcle de spĂ©culations mĂ©diatiques sur le devenir de la banquise Arctique mais oĂč en sommes nous aujourd’hui?

Les banquises sont le marqueur le plus important pour les dĂ©fenseurs du rĂ©chauffement climatique anthropique. Comme je l’ai souvent montrĂ©, la variabilitĂ© naturelle joue un trĂšs grand rĂŽle dans l’évolution de l’Extent et l’épaisseur des glaces. Le dĂ©clin de la glace Arctique peut, en partie, ĂȘtre une rĂ©ponse Ă  de nombreux cycle naturels comme El-Nino, le BLOB, la PDO, l’AMO. Ils auront fortement impactĂ© l’évolution de la banquise sur ces deux derniĂšres annĂ©es et mĂȘme si nous devions voir un Ă©tĂ© sans glace en Arctique en 2017, cet Ă©vĂ©nement ne pourrait ĂȘtre que symbolique.


Le changement annuel, enregistré par les satellites depuis 1980, est devenu une preuve irréfutable du réchauffement climatique anthropique et un avertissement pour les générations futur. Oui mais si nous nous basons sur les données RSS et UHA, ça grince un peu!

http://www.thegwpf.com/satellite-data-r ... ure-pause/

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Un siĂšcle d’échec dans la prĂ©vision de l'Ă©volution arctique :

-DÚs le début des années 1920, les journaux portaient des histoires d'un «grand dégel» (réalscience).

-Dans les annĂ©es 1950, les journaux rapportent les conclusions d'un groupe international de scientifiques. Ils ont prĂ©dit que l'Arctique pourrait ĂȘtre exempt de glace Ă  la fin des annĂ©es 1970.

--En 1974, NCAR avait montré que de 1817 à 1970, il y avait eut une forte augmentation des températures mondiale avec un grand pic en 1940 et un grand refroidissement depuis 1942 à 1970. Les craintes étaient à un nouvel ùge de glace! Repit en 1976 par le National Géographique et, en 1978 par le New-York times, prédisant un refroidissement global pour les 20 à 30 années suivantes (source réalclimatscience ).

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La question est, qu’est devenu le refroidissement des annĂ©e 40 ( NASA) ??

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Il existe en fait, mais en reprenant le mĂȘme graphique et en diminuant les tempĂ©ratures passĂ©es et en augmentant le t°c actuelle (sans prendre en compte les oscillations ocĂ©anique comme l'AMO, Blob, pdo etc..) on obtient la mĂȘme courbe mais beaucoup plus dramatique.. ( a votre santĂ© !!) ..

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En 1959 un membre d'équipage du sous-marin Skate qui fit surface au PÎle Nord en été puis l'hiver suivant déclara : « Nous fßmes surface au PÎle Nord durant l'hiver en traversant une fine épaisseur de glace de moins de 60 centimÚtres.Nous avons trouvé des zones de mer libre de glace prÚs du pÎle en été et en hiver" » (fin d'un El-Nino.. aucune comparaison possible avec cet automne 2016 en phase Nina... :-/ )
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Rencontre de sous-marins au pÎle Nord en 1987 (année El-Nino!!) ... au mois de mai ! (US Navy Photo)
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-En 2007, les mĂ©dias commentaient, avec l’appuis du professeur Wieslaw Maslowski, que la glace aurait totalement disparut d'ici 2013.

- En 2008, James Hansen (NASA) dĂ©clare de l’Arctique sera libre de glace en 2013-2018.

-L'annĂ©e suivante, Mark Serreze, du Centre national de donnĂ©es aux États-Unis (NSIDC), prĂ©dit que 2008 pourrait de nouveau ĂȘtre recouverte de glace au pĂŽle Nord (hiatus)

-En 2009, Al Gore a annoncĂ© qu'il y avait 75% de chances que l'intĂ©gralitĂ© de la calotte polaire du nord, pendant les mois d'Ă©tĂ©, puisse ĂȘtre totalement exempte de glace dans les cinq Ă  sept prochaines annĂ©es.

-2016 ne fait pas exception. En juin déjà, les prédictions d'un océan Arctique libre de glace pourrait enfin se réaliser.Mais, au lieu de disparaßtre, malgré un minimum jamais atteint depuis les relevés satellites (1980), la banquise est toujours là.
Le problĂšme est que les donnĂ©es, les mesures existantes restent relativement courtes. Notre comprĂ©hension de l'Arctique reste trĂšs limitĂ©e. Les mesures satellitaires pour l’observation de l’Arctique date des annĂ©es 1980 ( RSS et UHA) et commence Ă  la fin d'une phase de refroidissement de 40 ans (1940- 1980 environ) .

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En y ajoutant l’AMO:

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Début des mesures satellitaires (1980) en bleu.

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Les prédictions alarmistes de l'évolution de la banquise selon les années..(courbes de couleurs)

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Alors, oĂč en sommes nous aujourd’hui?
La science essaye de dĂ©velopper des prĂ©visions climatique sur une longue liste d’ excuses qui supprime la pause (ou Hiatus, ou ralentissement climatique) depuis les annĂ©es 2000, en prĂ©tendant que la chaleur Ă©tait engloutie au fond des ocĂ©ans avec des corrections ou biais de tempĂ©ratures ( niant ainsi la variabilitĂ© naturelle du climat dĂ©cennal). Bien sĂ»r, il y eut aussi plusieurs tentatives «scientifiques» d'effacer complĂštement la Pause en utilisant des arguments statistiques et, ou donnĂ©es «ajustĂ©es» (voir graphique NASA).

Une étude récente et trÚs intéressante sur le hiatus dans scientific reports.

http://www.nature.com/articles/srep33315

je vous envois directement Ă  la conclusion ( pour moi, la MJO est le moteur de notre climat, l'AMO, la PDO, l'IOD et l'OPI font notre climat par la MJO...):
Les moyens zonaux de G un (G s) sont 189 W m -2 (394 W m -2) et 90 W m -2 (231 W m -2) dans les rĂ©gions tropicales (30 ° S-30 ° N) et polaire (90 ° S-60 ° S et 60 ° N-90 ° N), respectivement. Les motifs latitudinales de G a et G s sont principalement causĂ©es par la distribution zonale de la teneur en vapeur d'eau atmosphĂ©rique, ce qui est le facteur le plus important de l'effet de serre
.
D'une part, plus grand G a et s G (supérieure à 220 W m -2 et 420 W m -2, respectivement) se trouvent dans la région Indo-Pacifique Ouest, Amazon et en Afrique orientale. Cette tendance coïncide avec l'emplacement des moussons tropicales 50 qui offrent souvent convection persistante. Dans les régions sujettes à la mousson, un effet de serre plus fort est induit par l'atmosphÚre plus humide et plus trouble et par la surface humide. D'autre part, le G a sur le Pacifique Est et Atlantique Est est relativement faible ( en dessous de 180 W m -2) parce que ces zones sont généralement contrÎlées par un affaissement persistant et ont des atmosphÚres sÚches et sans nuages.Ainsi, l'effet de serre de surface n'a pas été renforcé au cours de la derniÚre décennie. 

Tiens? Mais qu'essaye de nous dire Williams sur l'AMO, un hiatus????
williams a écrit :Quand tu dis pas vraiment, veux-tu dire que l'AMO n'influence pas l'énergie dégagée par les cyclones dans l'Atlantique du Nord (indice ACE) comme je le dis ?? Si c'est pas à ce sujet soit plus précis ??
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Une Ă©tude aussi trĂšs intĂ©ressante sur l’évolution du CO2
 on nous parle de pause??


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Je site:
(A) observé (ligne noire) et modélisées (DGVM moyenne d' ensemble (ligne noire en pointillés) et sd (zone orange)) des changements dans le taux de croissance du CO 2 atmosphérique de 1960 à 2012. La ligne verticale grise (2002) indique la Point de changement structurel identifié à l'aide d'une analyse de modélisation linéaire. Les lignes rouges indiquent une tendance à la hausse significative 1959-1990 (rouge solide) et 1959 2002 ( en pointillé rouge) (P <0,1), sans tendance évidente entre 2002 et 2014 (bleu). Toutes les tendances sont estimées à l'aide du test non paramétrique de Mann-Kendall Tau avec la méthode de Sen. La zone grise représente la dynamique sous-jacente à 5 ans (moyenne ± 1 sd), estimée en SSA. (B) les émissions de combustibles fossiles (ligne noire pointillée) et la fraction des émissions de CO 2, qui restent dans l'atmosphÚre chaque année (points noirs, fraction aéroportée). Les lignes indiquent des tendances significatives à long terme au cours de la période 1959-1988 (rouge, augmentant) et 2002-2014 (bleu, diminution) à P <0,1. La ligne rouge pointillée montre une légÚre tendance à la hausse entre 1959 et 2002 (P = 0,18). La zone grise représente la dynamique sous-jacente à 5 ans (moyenne ± 1 sd), estimée à l'aide de l'analyse du spectre singulier.
Bref, le dĂ©bat n’est pas clos


Nanuq
Oups :langue3: ! voici le lien pour le C02..

http://www.nature.com/articles/ncomms13428#methods

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Re: Le débat n'est pas clos ! - 2016

Message par cartesien66 » 25 nov. 2016, 18:02

Brillant petit rĂ©sumĂ© ( non exhaustif ) Nanuq ... mais inutile , puisque l'homme n'a pas Ă  se soucier du changement climatique causĂ© par lui-mĂȘme !!! [17.gif]
IL NE NOUS RESTE QU'UNE DIZAINE D’ANNÉES POUR PROFITER DE NOTRE PLANÈTE :|

Du Professeur émérite Guy McPherson de l'université d'Arizona
http://www.newshub.co.nz/world/humans-d ... 2016112408
It doesn’t matter how beautiful your theory is, it doesn’t matter how smart you are. If it doesn’t agree with experiment, it’s wrong.
Richard P. Feynman

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Message par sebb85 » 25 nov. 2016, 18:08

Ah dame non Nanuq!, le plus grand marqueur du RCA hors médias, c'est le réchauffement des océans.
Et ça devrait Ă  mon avis aussi ĂȘtre le plus grand marqueur des sceptiques.

Car le plus gros problÚme pour montrer le RCA d'un point de vue océanique, c'est que sous 700m, c'est compliqué de déceler le RCA, on a certes un heat contenant en forte hausse jusqu'à 2000m, mais rapporter au volume total, c'est insuffisant pour estimer une T°C qui sorte de l'ET la stabilité.

Je pense qu'il est important de garder ça en tĂȘte pour tous ceux qui souhaitent sortir des carcans habituels.

Par ailleurs en grande profondeur les mesures sont encore rares et ponctuelles. Les extrapolations sont alors assez faciles, souvenez vous d'une étude qui faisait, si on simplifie, une soustraction pour conclure que l'énergie manquante se trouvait dans les profondeurs océaniques.

Par absence de vérifications, le convaincu du RCA considÚre ça plausible et le sceptique voit ça comme farfelu stratifications et inertie obligent.
Donc je trouve l'idĂ©e plausible, mais j'ai du mal a imaginer que le RC puisse dĂ©jĂ  ĂȘtre d'ordre mesurable mĂȘme faible Ă  ces profondeurs, les mĂ©canismes de mĂ©lange mis en Ă©vidence sont quand mĂȘme d'autant plus lents qu'on prend de la profondeur. Donc une prudence sur ce sujet.

Donc le grand marqueur du RCA est de mon point de vue l'océan, mais je pense qu'il ne faut pour l'instant pas en faire dire plus océans que ce qu'on est capable d'étayer.
Quoiqu'il en soit, l'avantage avec l'océan, c'est que comme c'est lui qui contient l'énergie si on néglige l'atmosphÚre, on a pas trop besoin de ce soucier de la variabilité climatique courte à mesure que le couche sondée est épaisse.
[img]http://www.laterredufutur.com/photos/medals/globe.gif[/img]

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Re: Le débat n'est pas clos ! - 2016

Message par nanuq » 25 nov. 2016, 21:22

sebb85 a écrit : le plus grand marqueur du RCA hors médias, c'est le réchauffement des océans.
Et ça devrait Ă  mon avis aussi ĂȘtre le plus grand marqueur des sceptiques.
Oui, d'oĂč l'intĂ©rĂȘt de l'Ă©tude mentionnĂ©e prĂ©cĂ©demment sur "Un hiatus de l'effet de serre". Il parle de l'OLR comme Ă©tant un acteur important dans le hiatus et le rĂ©chauffement climatique. Pour faire simple, la vapeur d'eau (MJO)comme GS!

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http://www.nature.com/articles/srep33315

Avec ces Ă©tudes, j'ai essayĂ© de montrer les corrĂ©lations entre Hiatus, OLR et oscillations ocĂ©anique comme expliquĂ© par Williams pour l'AMO et l'activitĂ© cyclonique en Atlantique.. Le CO2 suit simplement la courbe d'absorbsion des ocĂ©ans par les oscillations ocĂ©anique mĂȘme avec une augmentation constante d'Ă©missions de carbone par l'activitĂ© humaine.
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Re: Le débat n'est pas clos ! - 2016

Message par nanuq » 25 nov. 2016, 21:54

Données RSS Land:

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http://www.nature.com/articles/ncomms13428#methods

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(A) observé (ligne noire) et modélisées (DGVM moyenne d' ensemble (ligne noire en pointillés) et sd (zone orange)) des changements dans le taux de croissance du CO 2 atmosphérique de 1960 à 2012. La ligne verticale grise (2002) indique la Point de changement structurel identifié à l'aide d'une analyse de modélisation linéaire. Les lignes rouges indiquent une tendance à la hausse significative 1959-1990 (rouge solide) et 1959 2002 ( en pointillé rouge) (P <0,1), sans tendance évidente entre 2002 et 2014 (bleu). Toutes les tendances sont estimées à l'aide du test non paramétrique de Mann-Kendall Tau avec la méthode de Sen. La zone grise représente la dynamique sous-jacente à 5 ans (moyenne ± 1 sd), estimée en SSA. (B) les émissions de combustibles fossiles (ligne noire pointillée) et la fraction des émissions de CO 2, qui restent dans l'atmosphÚre chaque année (points noirs, fraction aéroportée). Les lignes indiquent des tendances significatives à long terme au cours de la période 1959-1988 (rouge, augmentant) et 2002-2014 (bleu, diminution) à P <0,1. La ligne rouge pointillée montre une légÚre tendance à la hausse entre 1959 et 2002 (P = 0,18). La zone grise représente la dynamique sous-jacente à 5 ans (moyenne ± 1 sd), estimée à l'aide de l'analyse du spectre singulier.
http://www.nature.com/articles/srep33315

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Parce que G a est déterminé conjointement par le rayonnement de grande longueur d' onde à la surface et de la TOA, les évolutions de la T et OLR sont employés pour discuter de la formation de l'atmosphÚre effet de serre hiatus global ( Fig. S1 ). Ici, la période est divisée en trois sous-périodes de 12 ans (1979-1990, 1991-2002 et 2003-2014). Le premier point de rupture est utilisé pour séparer le G global comportement aa long terme variant Fig. 2a . Le deuxiÚme point de rupture représente le début de la pause du réchauffement climatique parce que la tendance s T augmentation globale moyenne a ralenti au début du 21 e siÚcle 15 . Dans la premiÚre sous - période (1979-1990), les conduit à une tendance de soulÚvement remarquable dans l'économie mondiale de plus en plus le T de moyenne SULR anomalie de 0,07 W m -2 an -1, alors que la moyenne mondiale OLR présente une anomalie d' une tendance à la baisse significative de -0.10 W m -2 an -1. Ces deux comportements augmenter l'effet de serre atmosphérique, comme indiqué par une augmentation de G aa.
Evolution de la banquise Arctique:

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On retrouve chaque fois le marqueur de la variabilité naturel à savoir, le hiatus qui à débuté autour des années 2000.

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Re: Le débat n'est pas clos ! - 2016

Message par cartesien66 » 26 nov. 2016, 05:30

Je suis retourné vers les cours de physiques concernant les transferts d'énergie atmosphÚre-océans et j'y apprend que la convection ( océan vers atmosphÚre ) est bien plus importante que la conduction ( atmosphÚre vers océans ) , mon interrogation est donc de savoir par quel principe physique le rca peut inverser ce déséquilibre naturel ? :langue3:
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Re: Le débat n'est pas clos ! - 2016

Message par sebb85 » 26 nov. 2016, 23:55

Aller tiens parlons-en, ça ne fera de mal à personne de rentrer un peu dans les détails.
En base de départ, est ce que je peux te proposer de scanner ton cours à ce sujet?
[img]http://www.laterredufutur.com/photos/medals/globe.gif[/img]

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Re: Le débat n'est pas clos ! - 2016

Message par nanuq » 26 nov. 2016, 23:59

248 articles au total, 147 sur les contributions naturelles au changement climatique (soleil, oscillations de l'océan, nuages).
En 2014, il y avait au moins 93 articles scientifiques revus par des pairs publiés dans des revues scientifiques affirmant rÎle influent du Soleil dans le changement climatique.

En 2015, il y avait au moins 95 articles scientifiques affirmant le lien Sun-climat.

Déjà en 2016, il y a eu plus de 100 articles (107 à ce jour) publiés dans des revues scientifiques affirmant le lien entre forçage solaire et le changement climatique. La liste des documents et brefs extraits (des résumés, des introductions et / ou des conclusions) est fournie ci-dessous.
http://notrickszone.com/2016/11/21/the- ... oYO6B.dpbs

Edit: On a posté presque en temps Sebb..Ne le prends pas pour toi :gene:
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Re: Le débat n'est pas clos ! - 2016

Message par williams » 27 nov. 2016, 00:23

cartesien66 a écrit :Je suis retourné vers les cours de physiques concernant les transferts d'énergie atmosphÚre-océans et j'y apprend que la convection ( océan vers atmosphÚre ) est bien plus importante que la conduction ( atmosphÚre vers océans ) , mon interrogation est donc de savoir par quel principe physique le rca peut inverser ce déséquilibre naturel ? :langue3:
Tu es sûr Cartesien [17.gif]

Car par exemple ici http://lecalve.univ-tln.fr/oceano/fiches/fiche5C.htm il est montré dans le tableau et un schéma que le cumul de l'énergie entrant dans l'océan par le flux de chaleur par rayonnement solaire (Qs) puis sortant avec le flux de chaleur par évaporation / condensation (Qe), le flux de chaleur par conduction (Qh) et le flux de chaleur radiatif de grande longueur (Qb) était nul.

La tendance générale est que l'océan se réchauffe à l'équateur et perd de la chaleur aux grandes latitudes. La redistribution de chaleur se fait par transport d'eau sous forme d'un mouvement convectif (plongée des eaux les plus denses) et le bilan local est équilibré par le flux de chaleur par transport d'eau Qv (flux de chaleur par transport d'eau.)

Williams
Mon site : VOYAGE AU COEUR DE LA CLIMATOLOGIE :
http://la.climatologie.free.fr/

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Re: Le débat n'est pas clos ! - 2016

Message par cartesien66 » 27 nov. 2016, 03:30

Ben , je vais tĂącher de retrouver le lien ( explication et formules incluses ) ;-)
Voici ce que dit le lien , je cite ( tablette , pas de lien , etc ) : " il y a une dissymétrie dans les échanges de chaleur , l'océan cÚde plus facilement de la chaleur par convection qu'il n'en gagne par conduction " ... " en moyenne ( annuelle ) , l'océan est plus chaud que l'air , les écarts de température étant generalement assez faibles ( de l'ordre de 0.8 degré aux tropiques ) sauf prÚs de certaines cÎtes et dans les régions glaciaires "
NB : dans mon interrogation , il n'était pas question du bilan radiatif entrant/sortant mais du transfert entre l'atmosphÚre et les océans et inversement .
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