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Le débat n'est pas clos ! - 2014

Entre réchauffement et refroidissement, quelle sera l'évolution du climat de demain?

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cartesien66
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Re: Le débat n'est pas clos !

Message par cartesien66 » 28 oct. 2014, 16:52

Traduction d'une lettre ouverte du Dr Koonin dans le " Wall Street journal " ( pour ceux qui douteraient de son CV,voir fin de l'article )
Traduction et retranscription issues du Site " Pensée unique "
"L'idée selon laquelle la "Science du Climat est établie" a envahi les discussions populaires et politiques actuelles. Malheureusement, cette affirmation est trompeuse. Elle n'a servi qu'à dénaturer les débats publics et politiques au sujet des questions relatives à l'énergie, aux émissions de gaz à effet de serre et à l'environnement. Elle a aussi réduit à néant les discussions scientifiques et politiques que nous devons avoir au sujet du climat du futur.

Ma formation de base comme physicien spécialiste en modélisation numérique - avec une carrière de 40 années passées dans la recherche scientifique, dans le conseil et la gestion dans des départements gouvernementaux, dans des activités académiques ou dans le secteur privé - m'ont permis d'acquérir une perspective détaillée et une vue générale de la science climatique. Une série de discussions approfondies, durant l'année écoulée, avec des climatologues éminents (NdT: Koonin fait ici clairement allusion à l'enquête dont il a la charge pour l'American Physical Society) m'ont apporté une perception encore meilleure sur ce que nous savons et sur ce que nous ne savons pas au sujet du climat. J'en suis arrivé au point de porter une appréciation sur le redoutable défi posé lorsqu'il s'agit de répondre aux questions qui intéressent les décideurs politiques et le public.

La question scientifique cruciale pour la politique n'est pas de savoir si le climat change ou non. C'est une affaire avérée. Le climat a toujours changé et le fera toujours. Les bases de données historiques et géologiques montre l'occurrence de changements climatiques majeurs, parfois sur des durées aussi brèves que quelques décennies. Nous savons, par exemple, que, durant le XXe siècle, la température moyenne de la surface de la Terre a augmenté de 1,4 degré Fahrenheit.(NdT : environ 0,8°C)

Il ne s'agit pas non plus de répondre à la question fondamentale de savoir si les humains influent sur le climat. Ce n'est pas un canular. Il y a peu de doute dans les communautés scientifiques que l'augmentation continuelle des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, ceci étant grandement dû aux émission de dioxyde de carbone résultant de l'usage conventionnel des carburants fossiles, influe sur le climat. Il y a aussi peu de doute que le dioxyde de carbone persistera dans l'atmosphère pendant plusieurs siècles. De nos jours, l'impact de l'activité humaine semble être comparable à la variabilité intrinsèque naturelle du système climatique lui-même.

En revanche, la question cruciale et non résolue pour la politique est la suivante : "Comment le climat va-t-il évoluer du fait des influences naturelles et anthropiques au cours du prochain siècle ?". Les réponses à cette question aussi bien au niveau régional que global, tout comme à des questions aussi difficiles concernant les conséquences sur les écosystèmes et sur les activités humaines, devraient nous aider à déterminer nos choix en matière d'énergie et d'infrastructures.

Mais -là est le noeud du problème - ces questions sont les plus difficiles à résoudre. Elles représentent un défi fondamental pour ce que la science peut nous dire au sujet des climats du futur.

Même si les influences anthropiques pouvaient avoir des conséquences sérieuses pour le climat, elle sont physiquement minimes par rapport au système climatique pris dans son ensemble. Par exemple, vers le milieu du XXIe siècle, on s'attend à ce que les contributions humaines au dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère fassent directement évoluer l'effet de serre naturel de seulement 1 ou 2%. (NdT : Pour cette observation, Koonin donne les références AR5 WG1 Figure 2.11 et AR5 Figure SPM 4.). Du fait que le système climatique est, par lui-même, hautement variable, la petitesse de cette fraction revient à placer très haut la barre qu'il faut atteindre pour donner confiance dans les projections des conséquences des influences humaines.

Un second défi auquel est confrontée notre "connaissance" du climat du futur réside dans notre piètre compréhension des océans. Les océans qui évoluent pendant des décennies et des siècles renferment l'essentiel de la chaleur du climat et influent fortement sur l'atmosphère. Malheureusement, des observations complètes et précises sur les océans ne sont disponibles que depuis les dernières décennies ; Ainsi, les bases de données fiables sont encore beaucoup trop limitées pour pouvoir comprendre, de manière satisfaisante, comment les océans vont évoluer et comment cela va affecter le climat.

Un troisième défi fondamental relève des rétroactions qui sont capables d'amplifier fortement ou d'anihiler la réponse du climat aux influences humaines ou naturelles. Une rétroaction importante dont on pense qu'elle multiplierait pas deux l'effet direct du dioxyde de carbone provient de la vapeur d'eau, des nuages et de la température.
Mais les rétroactions sont incertaines. Elle dépendent de détails des processus tels que l'évaporation et le flux radiatif à travers les nuages. Elles ne peuvent pas être déterminées avec certitude à partir des lois fondamentales de la physique et de la chimie, de telle manière qu'elles doivent être testées par des observations précises et détaillées qui, dans de nombreux cas, ne sont pas encore disponibles.

Au delà des défis posés par les observations, il y a ceux qui sont posés par les modélisations informatiques complexes qui sont utilisées pour prédire le climat du futur. Ces gros programmes tentent de décrire la dynamique et les interactions des diverses composantes du système climatique - l'atmosphère, les océans, les continents, les glaces ainsi que la biosphère des être vivants. Alors que quelques éléments des modèles reposent sur des lois physiques bien testées, d'autres parties impliquent des estimations qui résultent d'informations imposées par des considérations techniques. La modélisation informatique des systèmes complexes est autant un art qu'une activité scientifique.

A titre d'exemple, les modèles du climat du globe décrivent la Terre sur une grille qui est actuellement limitée par les capacités des ordinateurs à une résolution qui n'est pas meilleure que 60 miles (Ndt : environ 100 km) (La distance du centre de New York à Washington DC est ainsi représentée par 4 cellules de grille). Mais des processus tels que la formation des nuages, les turbulences et la pluie, tous apparaissent sur des échelles beaucoup plus petites. Ainsi, ces processus déterminants n'apparaissent dans les modèles que sous la forme de paramètres ajustables qui spécifient, par exemple, comment la couverture nuageuse moyenne dépend de la température moyenne et de l'humidité sur une case de la grille. Dans un modèle donné, il y a ainsi des douzaines de telles suppositions qui doivent être ajustées ("tunées" dit-on dans le jargon des modélisateurs) afin de reproduire à la fois les observations actuelles et des données historiques mal connues.

Nous entendons souvent dire qu'il existe un "consensus scientifique" au sujet du changement climatique. Mais, pour ce qui est des modélisations informatiques, il n'existe pas de consensus utile au niveau des détails qui seraient pertinents pour nous assurer de l'influence de l'activité humaine. Depuis 1990, le Groupe Intergouvernemental pour l'Etude du Climat de l'ONU (Le GIEC) a mis en place une révision périodique de l'état de la science climatique. Chaque rapport successif émis par cette organisme, avec la contribution de milliers de scientifiques du monde entier, en est arrivé à être perçu comme représentant l'état de l'art en matière de science climatique au moment de sa parution.

Pour ce qui est du dernier rapport du GIEC (Septembre 2013), son Groupe de Travail N°1 qui se consacre aux sciences physiques, utilise une collection de quelques 55 modèles différents. Bien que la plupart de ces modèles soient ajustés pour reproduire les grandes caractéristiques du climat de la Terre, les différences marquées dans leurs détails et dans les projections, mettent en évidence toutes les limitations dont je viens de parler.

Par exemple :

• Les modèles diffèrent dans leurs description de la température moyenne de la surface du globe durant le dernier siècle par un facteur supérieur à 3 pour le réchauffement total enregistré durant cette période. De tels désaccords sont aussi présents dans de nombreux autres paramètres fondamentaux du climat, y compris pour ce qui est de la pluviométrie qui est déterminante pour l'équilibre énergétique de l'atmosphère. Il en résulte que ces modèles conduisent à une très grande dispersion des descriptions du fonctionnement interne du climat. Du fait que les modèles sont si largement en désaccord, il n'y en a guère plus d'un seul qui puisse être correct.

• Bien que la température moyenne de la surface de la Terre ait augmenté rapidement de 0,9 degrés Fahrenheit ( NdT : environ 0,5°C) pendant le dernier quart du XXe siècle, celle-ci a augmenté beaucoup plus lentement durant les 16 dernières années alors que la contribution de l'humanité au dioxyde de carbone de l'atmosphère a augmenté de quelques 25%. Ce fait surprenant démontre, à l'évidence, que les influences naturelles et la variabilité sont suffisamment puissantes pour contrebalancer le réchauffement actuel résultant de l'activité humaine.

De fait, il est bien connu que les modèles ont échoué à représenter ce ralentissement de la montée de la température. On a avancé plusieurs douzaines d'explications différentes pour expliquer cet échec, la variabilité océanique étant sans doute un acteur de premier plan. Mais, dans l'ensemble, cet épisode persiste à mettre en lumière les limites de nos modélisations.

• Les modèles donnent une description approximative de la diminution de la surface de la banquise arctique observée durant les deux dernières décennies mais ils échouent à décrire une augmentation comparable de la banquise antarctique qui se trouve maintenant avoir atteint des records d'extension.

• Les modèles prédisent que la basse atmosphère au dessus des tropiques absorbera une grande partie de la chaleur correspondant au réchauffement de l'atmosphère. Mais ce "hotspot" n'a pas été observé de manière crédible ce qui jette un doute sur notre compréhension de la rétroaction déterminante de la vapeur d'eau sur la température.

• Même si l'influence humaine était beaucoup plus faible dans le passé, les modèles ne rendent pas compte du fait qu'il y a 70 ans, le taux de montée global des océans était aussi important que celui que nous observons de nos jours - environ un pied par siècle.

• Un test crucial de nos connaissances en matière de rétroactions est la sensibilité climatique - c'est à dire le réchauffement induit par un doublement hypothétique de la concentration en dioxyde de carbone. La meilleure estimation actuelle de la sensibilité (entre 2,7 degré Fahrenheit et 8,1 degré Fahrenheit) (NdT : respectivement environ 1,6°C et 4,5°C) n'est ni différente ni plus assurée qu'elle ne l'était il y a trente ans. Et ceci en dépit des efforts titanesques en recherche qui ont coûté des milliards de dollars.

Ces questions, et beaucoup d'autres demeurées ouvertes, sont, en fait, mentionnées dans les rapports scientifiques complets du GIEC bien qu'une lecture attentive et informée soit quelquefois indispensable pour parvenir à les dénicher. Il ne s'agit pas là de "problèmes mineurs" qui devraient être "éclaircis" par les recherches à venir. Il s'agit bien là de déficiences qui érodent la confiance dans les projections des modèles numériques. Les efforts pour venir à bout de ces problèmes devraient figurer parmi les premières priorités de la recherche climatique.

En revanche , une lecture par les organes officiels et par le public du seul "Résumé Pour les Décideurs" (SPM) du GIEC ne permettrait pas d'avoir une bonne perception des implications de ces déficiences. Il s'agit de défis fondamentaux à l'encontre de notre compréhension des impacts humains sur le climat et ils ne devraient pas être dissimulés au nom du mantra "la science du climat est établie".

Alors que les deux décennies écoulées ont vu des progrès en science climatique, ce domaine de recherche n'est pas encore assez mûr pour répondre aux questions difficiles et importantes qui sont posées. L'état de la question, manifestement immature, met en lumière ce qui devrait être évident : la compréhension du climat, au niveau requis pour déterminer l'importance de l'influence humaine, est un problème vraiment très très difficile.

Dans l'avenir, nous pouvons et nous devrions prendre les mesures afin de rendre les projections du climat plus utiles. Un effort international pour mettre en place un système global d'observation du climat générerait une collection de données d'observation plus précise, s'enrichissant sans cesse à mesure que le temps passe. De même, des calculateurs de puissance croissante peuvent permettre de parvenir à une meilleure compréhension des incertitudes inhérentes aux modèles. On pourra utiliser des pas de grilles plus fins incluant des descriptions plus sophistiquées des processus qui y prennent corps. Il est urgent de faire des progrès dans cette science car nous pourrions être pris au dépourvu si notre compréhension ne s'améliore pas aussi rapidement que le changement climatique lui-même n'évolue.

Une transparence rigoureuse serait aussi un progrès souhaitable, tout particulièrement du fait de l'importance de la politique et des décisions qui sont en jeu. Ceci pourrait être mis en place par des analyses périodiques et indépendantes de la part d'une "équipe rouge" (NdT : La mise en place de "red teams", d'"équipes rouges" est une pratique courante aux USA. Elle permet d'informer les décideurs en leur apportant des points de vue alternatifs sur une variété de question délicates. Cette idée a déjà été suggérée à plusieurs reprises par les "climatosceptiques"... sans aucun résultat.) qui mettent à l'épreuve et discutent les projections en se focalisant sur leurs déficiences et sur leurs incertitudes ; ce serait certainement la meilleure chose à faire pour ce qui est de la méthode scientifique. Mais du fait que le climat change de manière naturelle sur des décennies, il faudra encore de nombreuses années pour obtenir les données nécessaires pour isoler, de manière crédible, et pour quantifier les effets de l'influence humaine.

Les décideurs et le public souhaiteraient sans doute vivre dans le confort que procurent les certitudes dans la science climatique. Mais je redoute que la promulgation intransigeante de l'idée que la science "est comprise" (ou est un "canular") n'obère et ne fige les efforts scientifiques retardant ainsi les progrès dans ces questions importantes. L'incertitude est un des premiers moteurs et une des premières motivations de la science et elle doit être confrontée frontalement. Elle ne doit pas être confinée à des conversations feutrées dans des apartés lors des conférences académiques.

Les choix sociétaux, dans les prochaines années, reposeront nécessairement sur des connaissances incertaines sur les climats du futur. Cette incertitude ne doit pas nécessairement être une excuse pour l'inaction. Il y a une prudence bien justifiée pour accélérer notre développement dans les technologies à basses émissions (NdT : Koonin a dirigé un groupe sur les énergies renouvelables chez BP) et pour prendre des mesures à la fois économiques et efficaces du point de vue énergétique.

Mais les stratégies vis à vis du climat, au delà des efforts "sans regrets", impliquent des coûts, des risques et des questions d'efficacité de telle manière que des facteurs non scientifiques rentrent en ligne de compte pour les décisions. Elles mettent en jeu notre degré de tolérance vis à vis des risques ainsi que les priorités que nous attribuons au développement économique, à la réduction de la pauvreté, à la qualité de l'environnement et à l'équité intergénérationnelle et géographique.

Des individus et des pays peuvent légitimement être en désaccord sur ces questions, de telle manière que la discussion ne devrait pas porter sur la "croyance" ou sur la "négation" de la science. En dépit des affirmations de la part de nombreuses sociétés scientifiques, la communauté scientifique ne peut prétendre à aucune expertise particulière en ce qui concerne les objectifs et les valeurs les plus profondes de l'humanité. Ce sont les sphères politiques et diplomatiques qui sont le mieux adaptées pour ce débat et pour la solution de ces questions. Les distorsions dans la présentation de l'état actuel de la science du climat ne sont d'aucune utilité pour la progression de ces efforts.

Toute discussion sérieuse au sujet du changement climatique doit commencer par la reconnaissance non seulement des certitudes mais aussi des incertitudes, tout particulièrement s'agissant des projections du futur. La reconnaissance de ces limites, plutôt que leur ignorance, conduira à une discussion plus sobre et, en définitive, plus productive sur le changement climatique et les politiques qui lui sont associées. Agir différemment rend un très mauvais service à la climatologie elle-même.

Le Dr. Koonin a été sous-secrétaire d'Etat pour la Science et le Département de l'Energie durant le premier mandat du Président Obama. il est actuellement directeur du "Center for Urban Science and Progress" à l'Université de New-York. Dans le passé, il a été professeur de physique théorique et recteur au Caltech ainsi que directeur scientifique de BP où son travail était consacré aux énergies renouvelables et aux énergies à bas carbone."
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Re: Le débat n'est pas clos !

Message par Wilfried » 28 oct. 2014, 21:01

Merci Cartésiens de nous avoir fait partager cette lettre ;-)

Si j'ai une choses a dire a ce scientifique, c'est bravo car on a enfin un discours neutre et sans lobbies

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Re: Le débat n'est pas clos !

Message par cartesien66 » 29 oct. 2014, 16:55

Pour ne pas être en reste et se voir accusé de parti pris,voici une voix discordante à la lettre précédente .
https://translate.google.fr/translate?s ... edit-text=

Bien évidement chacun se fera sa propre opinion mais je vous rappelle que l'espérance catastrophiste que l'on peut sentir transpirer dans cet article ne tient pas une seconde face aux faits et aux observations ... je dis bien ESPÉRANCE ... c'est un leitmotiv dans tous les sites pro RCA car il ne leur reste que cela,c'est à dire voir leurs prédictions se réaliser,sous peine de passer pour des ânes bâtés . :grr:
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Re: Le débat n'est pas clos !

Message par cartesien66 » 29 oct. 2014, 17:18

Bien que cela fasse partie de mes préférences en terme de données d'anomalies de températures globales Terre/océans,je tiens à signaler que d'autres organismes ont leurs propres données et qui ne donnent pas les mêmes résultats ... même si tous s'accordent sur la pause du réchauffement ( même GISS ::d ),la durée de l'événement est discordante selon les agences .
https://translate.google.fr/translate?s ... edit-text=
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Re: Le débat n'est pas clos !

Message par cartesien66 » 29 oct. 2014, 18:35

Je vous fais un prix de groupe !! ::d ( plusieurs articles Ă  lire Ă  la suite ,lien non permanent. )
https://translate.google.fr/translate?s ... edit-text=
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Re: Le débat n'est pas clos !

Message par milou » 29 oct. 2014, 22:44

Les climato-sceptiques avancent souvent que les hivers froids sont la preuve que le réchauffement climatique n'existe pas. Sauf qu'une nouvelle étude vient à nouveau contredire ce point de vue. Oui, les hivers particulièrement froids sont bien liés au réchauffement.
Cette étude menée par l'Université de Tokyo et l'Institut national de recherche polaire du Japon - dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience - fait un lien direct entre les hivers froids et "le déclin rapide de la banquise arctique" causé par le réchauffement au cours de la dernière décennie.
Les derniers hivers inhabituellement froids ont d'ailleurs justement eu lieu durant les années où la quantité de banquise en Arctique était particulièrement faible.
Au fait comment s'est comporter notre banquise cet été :?:
J'ai peut-ètre déja une rèponse grace à ce 1° lien.
http://www.regarderleciel.fr/banquise-arctique-2014/
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1742/Rechauf ... ique.dhtml

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Re: Le débat n'est pas clos !

Message par williams » 29 oct. 2014, 23:20

milou a écrit :Les climato-sceptiques avancent souvent que les hivers froids sont la preuve que le réchauffement climatique n'existe pas. Sauf qu'une nouvelle étude vient à nouveau contredire ce point de vue. Oui, les hivers particulièrement froids sont bien liés au réchauffement.
Cette étude menée par l'Université de Tokyo et l'Institut national de recherche polaire du Japon - dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience - fait un lien direct entre les hivers froids et "le déclin rapide de la banquise arctique" causé par le réchauffement au cours de la dernière décennie.
Les derniers hivers inhabituellement froids ont d'ailleurs justement eu lieu durant les années où la quantité de banquise en Arctique était particulièrement faible.
Au fait comment s'est comporter notre banquise cet été :?:
J'ai peut-ètre déja une rèponse grace à ce 1° lien.
http://www.regarderleciel.fr/banquise-arctique-2014/
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1742/Rechauf ... ique.dhtml

milou
Même s'ils disent qu'une nouvelle étude montre ceci, ce qui n'est pas nouveau déjà car en 2011 ou 2012 c'est ce qu'ils nous ont dit à cause de plusieurs hivers froids à la suite, cette théorie est totalement faux si non dans les années 50 ou 60 ou 70 voir même début 80 il n'y aurait pas eu des hivers et bien plus froids que ces 10 à 20 dernières années alors que la banquise était plus grande que maintenant. Puis comme la dit Mrs Cassous si cela serrait le cas alors l'influence serrait au début de l'hiver et non vers la fin de l'hiver où la banquise c'est bien reformée alors que comme on l'a vu lors de ces derniers hivers froids c'est plus particulièrement février qui a des vagues de froids importantes.

En inventant tout ceci c'est qu'une façon de faire croire une conséquence de plus sur le réchauffement pour embrouiller les personnes :grr:

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Re: Le débat n'est pas clos !

Message par Wilfried » 30 oct. 2014, 02:47

williams a écrit :
milou a écrit :Les climato-sceptiques avancent souvent que les hivers froids sont la preuve que le réchauffement climatique n'existe pas. Sauf qu'une nouvelle étude vient à nouveau contredire ce point de vue. Oui, les hivers particulièrement froids sont bien liés au réchauffement.
Cette étude menée par l'Université de Tokyo et l'Institut national de recherche polaire du Japon - dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience - fait un lien direct entre les hivers froids et "le déclin rapide de la banquise arctique" causé par le réchauffement au cours de la dernière décennie.
Les derniers hivers inhabituellement froids ont d'ailleurs justement eu lieu durant les années où la quantité de banquise en Arctique était particulièrement faible.
Au fait comment s'est comporter notre banquise cet été :?:
J'ai peut-ètre déja une rèponse grace à ce 1° lien.
http://www.regarderleciel.fr/banquise-arctique-2014/
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1742/Rechauf ... ique.dhtml

milou
Même s'ils disent qu'une nouvelle étude montre ceci, ce qui n'est pas nouveau déjà car en 2011 ou 2012 c'est ce qu'ils nous ont dit à cause de plusieurs hivers froids à la suite, cette théorie est totalement faux si non dans les années 50 ou 60 ou 70 voir même début 80 il n'y aurait pas eu des hivers et bien plus froids que ces 10 à 20 dernières années alors que la banquise était plus grande que maintenant. Puis comme la dit Mrs Cassous si cela serrait le cas alors l'influence serrait au début de l'hiver et non vers la fin de l'hiver où la banquise c'est bien reformée alors que comme on l'a vu lors de ces derniers hivers froids c'est plus particulièrement février qui a des vagues de froids importantes.

En inventant tout ceci c'est qu'une façon de faire croire une conséquence de plus sur le réchauffement pour embrouiller les personnes :grr:

Williams
Oui en effet il y a peu de logique dans cette étude, et sur la carte ci dessous on remarque bien qu'il y a une refroidissement des hiver ces 10 dernières années notamment dans le Centre de la Sibérie et sur l'Est des Etats-Unis ainsi que plus modérément sur l'ouest de l'Europe
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Re: Le débat n'est pas clos !

Message par cartesien66 » 30 oct. 2014, 04:33

Cela est un parfait exemple de " cherry picking " avec comme période de référence 1991-2000 ( au plus fort du RC à la louche ) et comme comparaison 2001-2010 . Cela n'a pas de valeur objective,si cela se vérifiait sur la durée ,par exemple 1900-2014,on ne pourrait que s'incliner mais les pros de stats peuvent sans difficulté démontrer que cette assertion ne résiste pas à une vision élargie . ;-)
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Re: Le débat n'est pas clos !

Message par Wilfried » 30 oct. 2014, 11:57

cartesien66 a écrit :Cela est un parfait exemple de " cherry picking " avec comme période de référence 1991-2000 ( au plus fort du RC à la louche ) et comme comparaison 2001-2010 . Cela n'a pas de valeur objective,si cela se vérifiait sur la durée ,par exemple 1900-2014,on ne pourrait que s'incliner mais les pros de stats peuvent sans difficulté démontrer que cette assertion ne résiste pas à une vision élargie . ;-)
Mon point de vu sur cette carte est objectif car je choisi une période minimale d'au moins 10 ans, or en 10 ans on peut commencer a observer qu'il y a une évolution climatique que ce soit un réchauffement ou un refroidissement, sur cette carte on voit biens que les hivers de ces 10 dernières années on été plus froid que ceux des années 1990 surtout sur le Centre de la Sibérie, l'Est des Etats-Unis et sur le Pacifique en général notamment a cause de la PDO-
[img]http://www.laterredufutur.com/photos/medals/globe.gif[/img]

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