Le Monde de Hubbert

[Phili2pe]

Deux approches différentes donc,mais avec pour seul nerf de guerre : l'argent !!

Pour ne pas avoir fait attention à sa marge bénéficiaire, Peugeot licencie à tour de bas, et les bon syndicalistes demandent la construction d'un nouveau modèle... eux aussi sont là pour le profit... mais le leur...
comme tout un chacun

les solutions préparant une transition énergétique devront elles aussi procurer une marge bénéficiaire conséquentes où ne seront pas...

un système qui coûte plus ce qu'il rapporte n'est pas viable

[cartesien66]

Bien entendu,quelque soit le secteur d'activité,la rentabilité est le point d'orgue de toute viabilité mais mon propos tenait dans la différence du discours environnementaliste convenu ( gestion marketing oblige certainement ) et de la teneur de la réalité des choix ( gestion comptable oblige c'est certain ) . Le discours est souvent à l'opposé des réelles motivations . Prenons l'exemple de Renault qui délocalise au Maroc,financièrement le coup de production va s'en retrouver très diminué ( imposition avantageuse,main d’œuvre très peu chère,charges sociales très basses etc ... ),cela va-t-il pour autant nous permettre de payer nos véhicules dégrevés du surcoût que la production en France
"imposait",que nenni ! Pour le coup,les emplois en France sont sacrifiés,le consommateur n'a rien à y gagner mais alors non dudjieu de non dudjieu !! ... à qui profite le crime,mon cher Watson !! ???
La rentabilité doit-elle permettre la viabilité ou l’opulence ?? Il suffit de voir les tarifs des véhicules "propres",le premier oignon ( 2 portes,4 roues et un volant ) se négocie à près de 20 000 euros,de qui se moque-t-on ???

[Phili2pe]

je crois que tu as omis quelque chose

pour qu'une voiture soit rentable à la fabrication et à la vente en France il faut soit qu'elle soit dans un offre novatrice sans concurrence soit dans le haut de gamme... (ou encore on ferme totalement les frontières)

la marge faite sur une twingo ne permet pas Ă  l'entreprise de vivre sauf Ă  fabriquer cette voiture Ă  l'Ă©tranger...

et la voiture électrique n'est rentable qu'à 20 000€ mais pour être vendable, l'Etat doit fournir 7000€ de prime...

quand à l'opulence des constructeurs automobiles français elle appartient désormais au passé...

et c'est bien là qu'est le noeud dans le "monde de Hubbert"... c'est la facilité de transformation de matières premières en produits manufacturés due à une énergie gratuite (personne n'a payé pour que le pétrole soit fabriqué, c'est la terre qui le donne) qui a permis un surcroît de richesse que nous avons investit dans la sécu, etc. etc..

mettait un robinet à cette facilité et tout capote...

maintenant on peut faire des voitures à pas cher en France mais il faudra payer les ouvriers à pas cher et leur dire que leur protection sociale leur retraite ça va aussi se réduire à pas grand chose...

mais les grecs et les espagnoles testent déjà...

[cartesien66]

En dehors de toutes considérations politiques ( ce forum n'est pas fait pour ça et je ne glisserai pas sur ce terrain )
,100 % de marge commerciale sur le coût de production n'est donc pas "opulent" ?? Avec la délocalisation,on passera à près des 150 % !!!
C'est le même principe pour les véhicules dits propres ( n'oublions pas que la base d'une voiture reste inchangée quelque soit sa motorisation ),on voudrait nous faire croire que le surcoût vient des tarifs prohibitifs des accumulateurs,eh faudrait pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages !
Je reste sur ma position qui me fait dire que la technologie est là,la machine-outil,les compétences aussi,par contre la volonté de refonte,non !! ( li ne s'agit pas de refaire la révolution industrielle mais simplement de s'adapter parcimonieusement à ce que le progrès nous offre comme possibilités et s'adapter plus surement à ce que "le monde de Hubert" va nous imposer !!! )

[Aliane]

Nouveau record du prix du baril !

http://fr.finance.yahoo.com/actualites/ ... 51395.html

Extrait :

D'autant que le gouvernement n'est pas face à une tendance favorable: le cours du pétrole brut à Londres (référence pour alimenter le marché français) a franchi lundi en séance le cap des 115 dollars le baril.
Pénalisé par le recul de l'euro face au dollar, le prix du baril en euros a repassé vendredi le cap des 90 euros, selon des chiffres de l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
Et selon son président Jean-Louis Schilansky, les cours élevés de ce début de semaine sont proches du record absolu des 92 euros atteint en février.

[Invité H]

Le record c'est 148$ en 2008, on en est bien loin.

http://www.lexpress.fr/actualite/econom ... 21913.html

[Phili2pe]

oui et non, il faut regarder pour nous les prix en €uros et comme l'€uro a pas mal baissé par rapport au dollars...

fin juilet le baril était à 81€ aujourd'hui beaucoup plus 92 d'ailleurs les prix à la pompe remontent

[cartesien66]

On va nous dire que les tensions autour de la Syrie et en Syrie même sont la cause de ces hausses ( en dehors des spéculations sur les monnaies qui sont un autre problème de l'économie dans son ensemble ),la Syrie n'est que 32 ieme producteur ( env 320 000 baril ),on peut parler dans ce cas de production marginale !

[Invité H]

oui et non, il faut regarder pour nous les prix en €uros et comme l'€uro a pas mal baissé par rapport au dollars...

fin juilet le baril était à 81€ aujourd'hui beaucoup plus 92 d'ailleurs les prix à la pompe remontent

Dans l'article cité par Aliane, il s'agit bien du prix à la pompe, avec un euro plus faible, c'est vrai. qu'a l'époque du record à 148$, sinon le prix du litre serait à + de 2€ le litre en France, en ce moment si les prix étaient proche de leurs records. (Brent et WTI)

[Phili2pe]

On va nous dire que les tensions autour de la Syrie et en Syrie mĂŞme sont la cause de ces hausses ...on peut parler dans ce cas de production marginale !

tu disais???

je reproduis in extenso

Nouveaux éléments sur une éventuelle guerre Iran-Israël
Le ministre israélien de la Défense civile évoque un conflit d'un mois et se déroulant sur plusieurs fronts. Selon la presse, le gouvernement israélien voudrait lancer son assaut avant la présidentielle américaine de novembre.

«Le front israélien est préparé comme il ne l'a jamais été.» Après le ministre israélien de la Défense, c'est au tour de son collègue de la Défense civile d'évoquer le sujet d'une éventuelle offensive d'Israël contre l'Iran. Dans une interview au quotidien Maariv, Matan Vilnaï estime que l'offensive de l'État juif s'étalerait sur trente jours et que cette guerre se déroulerait sans doute sur plusieurs fronts. Outre l'Iran, Israël devrait sans doute faire face à des ripostes du Hezbollah libanais et des militants palestiniens du Hamas dans la bande de Gaza.

Faisant écho à des propos tenus par le ministre de la Défense, Ehoud Barak, Vilnaï s'attend à ce que des centaines de missiles s'abattent quotidiennement sur les villes israéliennes et fassent jusqu'à 500 morts. «Il pourrait y avoir moins ou plus de morts, mais c'est le scénario auquel nous nous préparons. Il n'y a pas de place pour l'hystérie», assure-t-il. «Tout comme les Japonais sont prêts à être frappés par un tremblement de terre, les Israéliens doivent réaliser que quiconque vit dans ce pays doit s'attendre à des tirs de missiles sur le territoire hébreu», a déclaré Vilnaï, qui sera nommé en septembre ambassadeur en Chine et va être remplacé par un ancien dirigeant des services secrets israéliens.

Système d'alerte par messages SMS
Selon la presse israélienne, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et Ehoud Barak souhaitent attaquer les sites nucléaires iraniens avant l'élection présidentielle américaine de novembre. Sur le terrain, l'armée israélienne s'active. Les batteries antimissiles disséminées sur le territoire israélien vont être équipées d'un nouveau système améliorant leurs capacités d'interception en vol. Par précaution, les stocks de munitions vont être répartis dans un plus grand nombre de bases afin que les pertes soient limitées en cas d'attaques ciblées de missiles. L'armée a également emmagasiné dans des usines civiles des dizaines de milliers de rations alimentaires de combat et d'autres équipements. Des kits contreantichimiques et bactériologiques sont disponibles pour plus de la moitié de la population. L'armée est aussi en train de tester un système d'alerte par messages SMS pour prévenir la population en cas d'attaques de missiles.

Malgré tous ces préparatifs, les États-Unis veulent encore croire qu'Israël n'a pas pris la décision «à ce stade» de mener des frappes aériennes contre les installations nucléaires iraniennes. Interrogé mardi à ce sujet lors d'une conférence de presse, le patron du Pentagone, Leon Panetta s'est voulu rassurant, estimant qu'il y avait «encore de l'espace pour négocier» une solution diplomatique avec Téhéran. Le ministre américain s'est rendu début août à Jérusalem, où son plaidoyer pour laisser le temps aux sanctions et aux négociations sur le programme nucléaire iranien semble manquer de produire son effet. Les États-Unis se sont dits prêts à intervenir militairement contre l'Iran en dernier ressort, une fois la voie diplomatique épuisée. Pour Washington, d'ailleurs, des frappes israéliennes pourraient «retarder mais pas détruire les capacités nucléaires de l'Iran». De son côté, l'Iran affirme ne pas croire à une attaque «stupide» de la part d'Israël.