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Evolution du climat

Entre réchauffement et refroidissement, quelle sera l'évolution du climat de demain?

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merle
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Re: Evolution du climat

Message par merle » 19 janv. 2018, 22:41

Les températures sont descendues à -91°C dans la stratosphère !

Sur ces derniers jours, des températures extrêmement froides ont été relevées dans la stratosphère. Pour rappel, la stratosphère est une couche de l’atmosphère située entre 10 et 50 km d’altitude.
En effet, sur la journée du 18 janvier 2018, la température a atteint localement -91°c à environ 25 km d’alt au-dessus de la mer de Barents, au nord de la Scandinavie. Ces températures extrêmement froides pour la saison sont associées à un tourbillon cyclonique très puissant, également surnommé vortex polaire et centré non loin du pôle nord. Du fait de sa puissance, l’air froid reste confiné au-dessus des régions arctiques à très hautes altitudes et n’est atténué ou chassé par de quelconques forçages extérieurs. Ces conditions globales ne sont pas sans conséquences. Elles peuvent être responsables de la formation de nuages stratosphériques polaires, notamment connus sous le nom de nuages nacrés. Bien que ces nuages produisent des phénomènes lumineux remarquables lorsque le soleil se trouve derrière l’horizon, ceux-ci peuvent détruire les molécules d’ozone.
Par ailleurs, un vortex polaire puissant dans la stratosphère peut avoir des conséquences notables en termes de régimes de temps au-dessus de l’Atlantique et de l’Europe. Ce dernier tend à renforcer l’activité dépressionnaire au-dessus de l’Atlantique et tend à augmenter, par la même occasion, l’occurrence de survenue d’un courant d’ouest océanique au-dessus de l’Europe occidentale .
A bientĂ´t . :flowers: ;-)

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Re: Evolution du climat

Message par cartesien66 » 20 janv. 2018, 05:08

milou a écrit :Pour pimenter un peu le débat :mrgreen: Voici l'avis de Règis Crèpet :

http://actualite.lachainemeteo.com/actu ... -28423.php

milou
Pour répondre à The Fritz et à ceux qui s'interrogent , sans me prévaloir de détenir la vérité , il faut faire des distinguos entre activité propre au soleil ( fonctionnement interne et évolution tendancielle ) et activité solaire rapportée à la Terre ( tous les flux en provenance du soleil pouvant impacter la très haute atmosphère et les couches inférieures et ce , tant dans la chimie que dans la physique ) .
En préambule et pour ne pas m'étendre sur le sujet , je vais dire que considérer l'activité solaire par la seule TSI revient à faire de la physique de cours primaires : le soleil nous chauffe et nous éclaire !! La TSI n'est pas qu'un nombre de w/m2 faiblement variable , c'est le spectre dans toutes les longueurs d'onde du rayonnement solaire incident au sommet de l'atmosphère dont certaines peuvent varier de manière bien plus significative que les 0.1 à 0.5 % cyclique de la TSI , par exemple les UV peuvent présenter des variations de plus de 15 % , donc pour résumer , la TSI , oui mais par une étude précise et détaillée du spectre .
Les SSN , autre raccourci de l'activité solaire . Ce sont les repères visibles de l'évolution du cycle solaire ( minimum - émergence , maximum , inversion et annihilation ) et de l'intensité de l'activité magnétique de la zone royale ( env : 45°nord à 45°sud ) , seulement lors des éruptions notables ( M , X et dans des cas particuliers C+ ) on peut constater un impact terrestre ( magnétosphère ) et encore faut-il un Bz adéquate et une position géo-effective de la région originaire de l'évènement . NB : un nombre important de SSN n'est pas un gage de nombreuses éruptions ( voir complexité magnétique des régions actives ) il en augmente la probabilité .
Les différents flux de particules (électrons, protons, ions) émis par le vent solaire ou lors des diverses éruptions solaires se propagent librement dans le milieu interplanétaire , la Terre est protégée par la magnétosphère qui est comprimée côté jour et allongée côté nuit , selon l’orientation relative des lignes de champ magnétique terrestres et interplanétaires, des particules peuvent pénétrer le bouclier magnétique terrestre( ionisation et aurores boréales-australes ) .
Fin de la première partie .. stay tuned , to be continued !!
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Re: Evolution du climat

Message par merle » 20 janv. 2018, 19:18

Volcans menaçants à surveiller en 2018.

Sur Terre, des volcans se réveillent toutes les semaines. Le plus souvent, ils le font calmement, produisant de petites éruptions, mais, parfois, des géants entrent en activité. Quels sont les volcans les plus à surveiller en 2018 .
Fin 2017, le mont Agung a beaucoup fait parler de lui. Situé à Bali, ce volcan a en effet montré des signes d'activité laissant craindre une éruption imminente. Il a ainsi provoqué l'évacuation des populations les plus menacées qui vivent à ses pieds. Alors, y a-t-il d'autres volcans comme lui dont il faut s'inquiéter ? La réponse est oui, bien sûr. Notre planète compte des centaines de volcans, dont un certain nombre reste encore à découvrir au fond des océans. Ne serait-ce qu'en Indonésie, 18 des 139 volcans actifs en 2017 ont déclenché des alertes pour cause d'activité sismique plus intense que la normale, de déformation du sol ou d'émissions de gaz , écrivent trois spécialistes dans un article sur les volcans à surveiller en 2018. Ils ajoutent qu'entre 14 et 27 volcans sont entrés en éruption dans le monde chaque semaine l'année dernière. Heureusement, pour beaucoup d'entre eux, ce sont de gentilles effusions ou de petites explosions (ou des modérées). Rien à voir avec l'éruption du mont Tambora en 1815, toujours en Indonésie, considérée comme la plus puissante de l'histoire récente.
les super éruptions plus fréquentes que prévu.
En ce mois de janvier 2018, le volcan Mayon menace toujours les populations des Philippines. Le risque est élevé, avec des possibilités de coulées pyroclastiques. Pourtant, la Terre connaît parfois bien pire : les super éruptions volcaniques, qui rejettent des milliards de tonnes de cendres dans l'air et peuvent menacer notre civilisation. L'an dernier, une étude indiquait que l'intervalle moyen de temps entre deux super éruptions serait plus court que ce que l'on pensait.Les super éruptions volcaniques sont susceptibles de se produire plus fréquemment qu'on ne le pensait, affirme une étude basée sur des données statistiques. Une équipe de l'université d'Oxford (Royaume-Uni) a en effet calculé que le laps de temps estimé entre deux super éruptions serait en moyenne d'environ 17.000 ans. « C'est substantiellement plus court que les estimations précédentes », souligne cette étude parue mercredi dans la revue Earth and Planetary Science Letters.
Cela indique que les volcans représentent pour notre civilisation humaine un risque plus grand qu'on ne le pensait , ajoute le texte. Les précédentes estimations de fréquence de ces cataclysmes, réalisées en 2004, considéraient que les super éruptions se produisaient en moyenne tous les 45.000 à 714.000 ans, indique Jonathan Rougier, professeur de sciences statistiques à l'université d'Oxford et principal auteur de l'étude.
Les volcanologues qualifient de super éruptions les gigantesques éruptions explosives capables de rejeter au moins 1.000 gigatonnes (mille milliards de tonnes) de matière volcanique dans l'atmosphère. Soit assez pour recouvrir de cendres un continent, assombrir le ciel durablement et refroidir le climat de la planète pour des décennies. La dernière super éruption recensée sur la planète est celle du Taupo, en Nouvelle-Zélande, il y a environ 25.000 ans. Il y a eu également celle de Aira, au Japon, il y a quelque 27.000 ans. Chacune avait éjecté environ 1.000 gigatonnes de débris et de cendres dans l'air. « D'une certaine façon, nous avons eu de la chance de ne pas avoir connu de super éruption depuis », relève Jonathan Rougier. « Mais cela ne veut pas dire pour autant que la prochaine est en retard. La nature n'est pas si régulière . La plupart des super volcans de la planète sont éteints. Mais ce n'est pas le cas du Yellowstone, aux États-Unis, qui a connu plusieurs super éruptions, dont la dernière date d'il y a 630.000 ans. Le mont Agung, à Bali, qui vient d'entrer en éruption, est un volcan de type explosif, mais il n'est pas considéré comme un super volcan. Il a connu deux grandes explosions, en 1843 et 1963, rejetant environ une gigatonne de matière (un milliard de tonnes). Son éruption, il y a cinquante-quatre ans, avait fait 1.600 morts et provoqué une baisse des températures de 0,2 à 0,5 °C pendant environ un an. « Le mont Agung possède une chambre magmatique qui est trop petite pour produire une super éruption . Toutefois, ce sont les éruptions petites à modérées qui représentent le plus souvent une menace volcanique constante . Surtout qu'en ce début de XXIe siècle, ce sont quelque 800 millions d'êtres humains qui habitent à proximité de volcans en activité, à moins de 100 kilomètres. Et, parmi eux, 29 millions vivent à moins de 10 kilomètres. De tous les volcans actifs qui menacent dans le monde, les chercheurs surveillent de très près le mont Shinmoe, au Japon, le Merapi, en Indonésie, l'Öræfajökull, en Islande, le Popocatepetl, au Mexique, le Villarrica, au Chili, et le Kilauea, à Hawaï (États-Unis).Tous montrent des signes de réveil dangereux .Les monts Kirishima, au Japon, comptent plusieurs volcans. Mais le plus redouté d'entre eux est le mont Shinmoe qui, il n'y a pas si longtemps, en 2011, fut à l'origine de l'une des plus grosses éruptions sur Terre depuis cinquante ans. Entré de nouveau en éruption en octobre dernier, le niveau d'alerte en ce début 2018 demeure très élevé . Le Merapi, en Indonésie, est beaucoup plus connu, sans doute pour ses éruptions plus fréquentes. Il est considéré comme l'un des plus dangereux du monde et, à ce jour, le plus meurtrier du XXIe siècle (400 morts en 2010). Il est plutôt somnolent en ce moment, « il n'y a aucun signe précurseur pouvant indiquer qu'une nouvelle activité volcanique est à venir ». Néanmoins, les scientifiques ne le quittent pas des yeux, se méfiant de ce géant qui dort. Tout le monde a entendu parler de l'Eyjafjöll, en Islande, tapi sous le glacier Eyjafjallajökull, lorsqu'il s'est réveillé en 2010. Mais à quelques centaines de kilomètres de là, vers l'est, l'Öræfajökull donne des signes d'activité depuis environ six mois. Des secousses sismiques ont été enregistrées et le glacier qui recouvre le cratère principal s'est affaissé. Pour les volcanologues, c'est un indice de plus que la température monte à l'intérieur. Son nom islandais signifiant « glacier des terres désolées (ou abandonnées) » rappelle l'éruption catastrophique de 1362 ; celle-ci fut suivie d'inondations qui poussèrent les habitants à quitter la région. Situé à 70 kilomètres au sud de la capitale du Mexique, Mexico, le Popocatépetl (« la montagne qui fume » en nahuatl) est un monstre culminant à 5.426 mètres en activité depuis 2005. Son éruption la plus puissante au cours des temps modernes s'est produite en 1996. Le volcan connaît des éruptions par intermittence qui s'accompagnent d'un grossissement du dôme de lave, d'explosions, de panaches de cendres s'élevant à quelques 20 kilomètres de hauteur et de retombées de cendres dans les environs .
Restons sur le continent américain, mais cette fois en Amérique du Sud, au Chili, où le Villarrica, l'un des trois plus grands stratovolcans de la cordillère des Andes, montre un regain d'activité. Depuis novembre 2017, des fontaines de lave éructent jusqu'à 150 mètres de hauteur, indiquent les chercheurs.

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Re: Evolution du climat

Message par cartesien66 » 21 janv. 2018, 05:35

Pour continuer, 60 % de baisse de l'activité solaire ... quelle activité ? la TSI et nous nous retrouverions au niveau de Mars ( 600W/m2 ) et la Terre boule de glace ... impossible d'après ce que l'on connait ( baisse drastique de la TSI ). Du nombre de SSN ? nous l'expérimentons à chaque cycle ( maximum - minimum ) ... sans conséquence particulière . Des vents solaires , des flux de particules et champs magnétiques associés ... possible ( bien que l'ordre de grandeur semble exagéré ) mais il faudrait d'abord connaitre les mécanismes internes au fonctionnement de l'activité solaire , de la simple dynamo à la double ( convection associée ) , ou de la théorie des géantes gazeuses , ou de celle du barycentre du système solaire , et j'en oublie certainement .
Qu'est-ce que les données d'observation nous disent à ce jour ?
Depuis le cycle 19 ( maximum du XX èmme siècle et au-delà ) , la force du dipôle solaire est en baisse ( http://www.solen.info/solar/polarfields/polar.html ... http://wso.stanford.edu/Polar.html ) ; le nombre de SSN décroit et leur intensité magnétique aussi ( avec une légère stagnation actuellement ,Livingston , Penn et Svalgaard http://www.leif.org/research/Livingston ... 20Penn.png ) , les éruptions aussi sont moins présentes ( https://sidstation.loudet.org/03-solar- ... flares.png ) , la TSI suit également ( mais marginalement .. http://lasp.colorado.edu/home/sorce/fil ... tion-1.png ) , l' index géomagnétique Ap aussi ( http://www.climate4you.com/images/Ap-In ... 199001.gif ) ... A suivre demain ;-)
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Re: Evolution du climat

Message par the fritz » 21 janv. 2018, 16:26

@cartésien
Moi, j'avais simplement posé une question
Ce qui m'a surpris , c'est la diminution de 60% de l'activité solaire ; je pense qu'il y en a qui vont prendre cela comme une diminution de l'irradiance que va nous envoyer le soleil
Comme tu as sans doute pu le remarquer , je suis un solariste convaincu parce que le CO2 a aussi bien été haut que bas pendant les avatars climatiques de la Terre; si j'ai compris à peu près comment fonctionne les réponses du climat terrestre aux variations orbitales , je ne comprends pas grand chose aux activités internes du soleil, à part que celles-ci suivent des cycles comme nombre de femmes bipolaires de mes copains
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Re: Evolution du climat

Message par AlainC » 21 janv. 2018, 17:38

the fritz a écrit :@cartésien
femmes bipolaires de mes copains
:P Il y a aussi des hommes bipolaires, comme des hommes hystériques dans le sens psychiatrique du mot.

Sinon, je ne suis pas 100% solariste, par exemple durant le cycle de 11 à 13 ans, d'inversion des pôles magnétiques du soleil, le nombre de tâche passe de X en permanence à 0, il y a donc 100% de différence, pourtant pas vraiment d'impact sur le climat. Je suis pas non plus co2iste, ou anthropiste, car après y avoir cru et beaucoup de lectures, réflexions... l'idée d'effet de serre est un gros n'importe quoi, l'effet d'une serre tient d'abord au fait de ne pas laisser entrer le froid et sortir la chaleur par convection, le nom aurait pu être effet igloo tant qu'on y ait, sauf que ça fait moins vendeur pour expliquer la fin de l'espèce humaine par réchauffement et le déblocage de milliards.

Vu qu'il y a corrélation sur les glaciations avec les cycle de Milankovitch, attention, dans ces cycles, il peut y avoir glaciation pole nord et pas pôle sud et l'inverse, plus actuel, pole sud et pas pole nord.
Et vu qu'il y corrélation entre mini-glaciation ou période froide et forte baisse des cycles solaires, il est a supposer que nous allons vers un de ces mini-refroidissement, mais quand, comment... ? Là, mystère et boule de gomme, sauf peut être toutes les recherches, tant des cycles des courants marins et autres, peut-être même tectonique, des recherches sur le soleil interne, cycle liés ou non avec les orbites des planètes...

Merci Ă  tous et qu'on soit d'accord ou pas importe peu, ce qui compte pour moi ce sont vos recherches et mĂŞme vos opinions.
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Re: Evolution du climat

Message par cartesien66 » 22 janv. 2018, 04:21

the fritz a écrit :@cartésien
Moi, j'avais simplement posé une question
Ce qui m'a surpris , c'est la diminution de 60% de l'activité solaire ; je pense qu'il y en a qui vont prendre cela comme une diminution de l'irradiance que va nous envoyer le soleil
Comme tu as sans doute pu le remarquer , je suis un solariste convaincu parce que le CO2 a aussi bien été haut que bas pendant les avatars climatiques de la Terre; si j'ai compris à peu près comment fonctionne les réponses du climat terrestre aux variations orbitales , je ne comprends pas grand chose aux activités internes du soleil, à part que celles-ci suivent des cycles comme nombre de femmes bipolaires de mes copains
Justement , pour répondre à cette question , il faut faire le point sur ce qu'est l'activité solaire , son fonctionnement ( de ce que l'on sait ) et de l'état des différents paramètres ci-dessus , une fois ceci fait on essaie de faire un rapprochement de ces "activités" avec l'évolution des observations climatiques actuelles , passées pour comparaison-validation et éliminer ce qui n'a qu'un intérêt purement solaire ... ainsi , on évite de tomber dans les généralités du genre " 60 % de baisse de l'activité solaire " ou autres généralités qui ne font pas avancer le schmilblick et auraient tendance à induire en erreur ... Les questions simples à se poser sont : Les différents flux solaires influent-ils sur la chimie de l'atmosphère ( composition-transformation ) et sur la physique de l'atmosphère ( circulation , température , pression , etc ) , si c'est le cas , dans quelle mesure et pour quelle rétroaction ( positive et/ou négative ) ? ... Pour résumer , les poncifs fourre-tout du genre la TSI est très peu variable donc le soleil est un facteur insignifiant de la variabilité du climat pour les uns ou le nombre de SSN baisse on va droit vers un nouveau PAG pour les autres sont des raccourcis de " cours primaire " .
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Re: Evolution du climat

Message par the fritz » 22 janv. 2018, 13:05

Merci pour la réponse
Les questions simples à se poser sont : Les différents flux solaires influent-ils sur la chimie de l'atmosphère ( composition-transformation )
je pense que c'est évident: ozone et vapeur d'eau entre autre avec hypothèse de Svensmark qui joue bien sûr sur les autres points
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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 22 janv. 2018, 18:39

Dans le long terme pour l'activité solaire, il y a les cycles de Milankovitch (précession ) mais aussi l'obliquité terrestre. Il y a l'AMOC pour le grand convoyeur, etc..
Dans le court terme, se sont toutes les recherches des tendances saisonnière à savoir : activité solaire "faible"=> ENSO=>QBO=>AO=>NAO etc..

Nanuq

Edit: Un débat à commencé ici (post 306) mais peut aussi se poursuivre ce forum sur les données de l'holocène VS hémisphère Nord pour lesquelles je reste très sceptique!

http://www.skyfall.fr/2018/01/01/fil-in ... ent-209779

Pour finir, j'attends avec impatience la suite Cartésien ;-)
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Re: Evolution du climat

Message par merle » 22 janv. 2018, 18:47

Atlantique Nord : le risque d'un refroidissement rapide au XXIe siècle revu à la hausse en 2018.

Une nouvelle étude fait grimper la probabilité d'un refroidissement rapide de l'Atlantique Nord au cours du XXIe siècle à près de 70 %. La revue Nature Communications publie ces résultats, le 15 janvier 2018.
Détecté dans toutes les projections des modèles climatiques actuels, le ralentissement de la circulation océanique de retournement (dont fait partie le fameux Gulf Stream qui apporte la chaleur de la Floride jusqu'aux côtes européennes) pourrait entraîner un bouleversement climatique sans précédent. En 2013, le GIEC, se basant sur les résultats d'une quarantaine de projections climatiques, a estimé que ce ralentissement s'installerait progressivement et sur une échelle de temps longue. Un refroidissement rapide de l'Atlantique Nord au cours du XXIe siècle semblait donc peu probable. Dans le cadre du projet européen EMBRACE, une équipe d'océanographes a réexaminé ces 40 projections climatiques en se focalisant sur un point névralgique au nord-ouest de l'Atlantique Nord : la mer du Labrador. Cette mer est le siège d'un phénomène de convection, qui nourrit à plus grande échelle la circulation océanique de retournement. Ses eaux de surface se refroidissent fortement en hiver, deviennent plus denses que les eaux de profondeur et plongent vers le fond. La chaleur des eaux profondes est transférée vers la surface et empêche la formation de banquise. Choisissant d'étudier ce phénomène de convection en détail, les chercheurs ont développé un algorithme capable de repérer les variations rapides des températures à la surface de l'océan. Cette « moulinette statistique » a révélé que 7 des 40 modèles climatiques étudiés projetaient un arrêt complet de la convection engendrant des refroidissements abrupts – 2 ou 3 degrés en moins de dix ans – de la mer du Labrador, induisant de fortes baisses des températures dans les régions côtières de l'Atlantique Nord.
Mais un tel refroidissement rapide, simulé seulement par quelques modèles, est-il vraisemblable ? Pour répondre à cette question, les chercheurs se sont penchés sur la variable clé du déclenchement de la convection hivernale : la stratification océanique. Ces variations verticales de la densité des masses d'eau sont bien reproduites dans 11 des 40 modèles. Parmi ces 11 modèles, qui peuvent être considérés comme les plus fiables, 6 simulent une baisse rapide des températures de l'Atlantique Nord, soit 50 % !
Ces résultats issus de modèles climatiques pourront être confrontés aux futures données du projet international OSNAP qui prévoit l'installation de bouées fixes dans le gyre subpolaire. De quoi anticiper de possibles refroidissements rapides dans les années à venir. Ce risque devra par ailleurs être pris en compte dans les politiques d'adaptation au changement climatique des régions bordant l'Atlantique Nord.
L’affaiblissement du courant Atlantique Nord serait source de refroidissement de l’Europe de l’Ouest, un phénomène qui aurait par ailleurs tendance à s’accélérer. Les scientifiques sont arrivés à la conclusion suivante il y aurait 70 % de chances pour qu’un refroidissement global se produise dans toute l’Europe de l’Ouest au cours du XXIe siècle. Les premiers effets importants pourraient alors se faire sentir dès la prochaine décennie. Les pays les plus touchés pourraient alors être les pays bordant l’Océan Atlantique qui verraient leur température baisser d’un ou deux degrés en moyenne . Cet été 2018, les températures sont prévues pour être anormalement basses pour la saison, est-ce le premier signe de l’arrivée du phénomène en question ?
En fait, nos étés pourraient même être plus frais qu’à l’accoutumée tout comme le reste des températures tout au long de l’année. A bientôt. :freeze: :freeze: :coeur:

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