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Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

Entre réchauffement et refroidissement, quelle sera l'évolution du climat de demain?

Modérateurs :cartesien66, williams

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Aliane

Re: Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

Message par Aliane » 12 oct. 2011, 08:38

Excellent article.

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Pégase
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Re: Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

Message par PĂ©gase » 12 oct. 2011, 09:15

Effectivement, très bon article qui reprend ce que beaucoup de personnes pensent ici.
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hldesign
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Re: Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

Message par hldesign » 12 oct. 2011, 11:40

En effet cette article à le mérite de recadrer les propos outrancier et cataclysmique du GIEC et associés.
merci pour cette article Afreeman ;-)
Et pourtant elle tourne

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williams
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Re: Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

Message par williams » 12 oct. 2011, 11:58

afreeman a écrit :Pris sur Facebook

http://lecercle.lesechos.fr/economie-so ... imatologie
Cet article est très bien car ils n'abuse pas dans tel ou tel sens et donne des infos intéressantes ;-)

Williams
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Re: Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

Message par Frosty » 05 juin 2012, 16:25

Je remet ce sujet au goût du jour avec un papier sortie récemment qui démontre que le climat est bien contrôlé par la couverture nuageuse (Effet solaires, aérosols etc.) et non par le dioxyde de carbone.


Un nouveau papier démontre une forte augmentation d’ensoleillement depuis 1980 la ou le prétendu CO2 prend le pas sur les effets naturelles interne (océans).


Un Un papier récemment publié dans la revue Weather constate que l'ensoleillement mondiale moyen en été [solaire à ondes courtes rayonnement qui atteint la surface de la Terre] s'est estompé au cours de la période 1958-1983 [incitant une alerte à l'âge de glace des années 70], mais a nettement augmenté de 1985 à 2010. L'augmentation de l'ensoleillement moyen en été entre ces deux périodes est de 6 watts par mètre carré, ce qui éclipse les prétendus effets de CO2 de plus de 5 fois. [Prétendu effet de CO2 de 1958 à 2010 a été calculé selon la formule du GIEC 5,35 * ln (389.78/315) = 1,14 watts par mètre carré]. Sur un site de mesure [De Bilt], l'ensoleillement l'été a augmenté de 1985-2010 de 15 Watts par mètre carré, plus de 23 fois ce quele GIEC a allégué au forçage du CO2 pendant la même période [5,35 * ln (389.78/346.04) = 0,64 Watts par mètre carré]. Le document indique que l'augmentation de la lumière solaire qui atteint la surface de la Terre est due à une diminution des aérosols, y compris les nuages, qui sont influencés par des facteurs anthropiques et naturelles, et peut-être des changements dans l'activité solaire.

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PDF complet ici, je vous conseil de le lire, je le fait actuellement c'est en Anglais mais ça reste très compréhensible !
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Re: Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

Message par cartesien66 » 05 juin 2012, 17:23

En dehors de toutes considérations chiffrées,il suffit de se mettre au soleil et de vérifier la différence notoire de température lors du passage dans l'ombre d'un nuage,c'est une évidence . Il faut faire la différence entre le co2 très lourd et ne concernant"que les basses couches"de l’atmosphère ( seule une quantité négligeable est transportée dans la"haute atmosphère" où son action effet de serre peut être signalé et entre les autres GES beaucoup plus volatiles,aériens et puissant en terme d'effet de serre,c'est donc une bonne nouvelle de voir les taux d’aérosols baisser,quant à la nébulosité ( donc vapeur d'eau,un agent fort de l'effet de serre ),j'imagine le travail considérable pour vérifier ses niveaux,il n'y a rien de plus fugace qu'un nuage alors de la à quantifier,même approximativement,
je dis bravo !!
Je lirai le pdf un peu plus tard,cependant,j'ai une question,si comme tu le dis dans ton résumé,de 1985 à 2010 l'ensoleillement a fortement progressé,à quoi peut-on imputer la stagnation des températures depuis une quinzaine d'année ? Les océans,la circulation atmosphérique globale,........ ??? ;-)
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Re: Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

Message par Frosty » 06 juin 2012, 15:05

cartesien66 a écrit :En dehors de toutes considérations chiffrées,il suffit de se mettre au soleil et de vérifier la différence notoire de température lors du passage dans l'ombre d'un nuage,c'est une évidence . Il faut faire la différence entre le co2 très lourd et ne concernant"que les basses couches"de l’atmosphère ( seule une quantité négligeable est transportée dans la"haute atmosphère" où son action effet de serre peut être signalé et entre les autres GES beaucoup plus volatiles,aériens et puissant en terme d'effet de serre,c'est donc une bonne nouvelle de voir les taux d’aérosols baisser,quant à la nébulosité ( donc vapeur d'eau,un agent fort de l'effet de serre ),j'imagine le travail considérable pour vérifier ses niveaux,il n'y a rien de plus fugace qu'un nuage alors de la à quantifier,même approximativement,
je dis bravo !!
Je lirai le pdf un peu plus tard,cependant,j'ai une question,si comme tu le dis dans ton résumé,de 1985 à 2010 l'ensoleillement a fortement progressé,à quoi peut-on imputer la stagnation des températures depuis une quinzaine d'année ? Les océans,la circulation atmosphérique globale,........ ??? ;-)
Résumons le tout, l'oscillation décennale du Pacifique (PDO) a un cycle d'environ 60 ans, il est passé en négatif en 1999 et le restera jusqu'en 2029 environ.
L'oscillation décennale de l'Atlantique posséderait un cycle d'environ 66.5 ans, il est passé en positif en 1994 et devrais le rester jusqu'en 2015 avant de plonger jusqu'en 2048 car cette oscillation suivrait aussi l’irradiance solaire avec un délai de 8-9 ans, alors ça reste très intéressant à suivre.

Lorsque ces deux cycles seront négatifs, ça va correspondre avec un fort minimum solaire dès le cycle 24 puisque il est estimé que le maximum du cycle 24 sera centré sur mai 2013, nous pouvons calculer l'année de minimum 24/25 en 2022.
Cela signifie que la période pour le cycle solaire 24 sera de 13 ans. Pour tous les cycles solaires numérotés, traçant la période maximale contre le maximum de temps maximum nous permet de faire une estimation de l'année du cycle solaire 25. Le maximum du cycle solaire 25 sera de 19 ans après le cycle solaire maximum de 24 en 2013, ce qui donne l'année 2032.

Pour le cycle 26 il est difficile d'établir des prévisions, car le prochain maximum de Gleissberg est estimé se produire aux alentours de 2070.
Concernant le cycle de Suess ou de Vries, certains disent qu'il a une périodicité de 190 ans, d'autres parlent de 210 ans, le précédent minimum était en 1810, donc le minimum actuelle se situerai entre 2000 et 2020 comme par hasard l'activité baisse depuis les années 90.

Le maximum du cycle 22 s'est déroulé en 1991 et le minimum du cycle solaire 23 fut observé en 1996 et son maximum en 2001 avant une phrase décroissante d'environ 6 ans, le minimum du cycle 24 fut observé en Janvier 2008 mais le cycle solaire est resté très faible durant 2 ans, le maximum est prévu vers 2013 et sa phase de décroissante dure en entre 4 et 8 ans, le cycle 25 est prévu démarré entre 2021 et 2022.

Un cycle à une période moyenne de 11,2 ans d'un maximum au suivant mais la durée peut varier entre 8 et 15 ans. Selon les Russes la diminution de l'irradiance solaire après le cycle 24 entre 2013 et 2015 nous mènera à un refroidissement planètaire qui devrait atteindre son minimum profond entre 2055 et 2060 à plus ou moins 11 ans, la période régulière d'un refroidissement climatique dû au minimum solaire dure environ 45 à 65 ans.

Le Cycle 25 sera plus faible que le cycle 24 car selon la loi de G-O (Gnevyshev-Ohl) un cycle numéroté impair est plus actif et donc avec plus de taches solaires que le cycle numéroté pair le précédant. Mais au cours de ces 23 cycles, la loi de G-O a été violée par 3 couples de cycles pairs-impairs. Ceux sont les cycle N°4-5 donc le cycle solaire de 1785-1798 et de 1798-1810, les cycles N°8-9 donc le cycle solaire de 1834-1843 et de 1843-1856 puis les cycles N°22-23 soit de 1985-1996 et 1996-2007 car contrairement à la loi de G-O le cycle numéroté impair n'est pas plus actif que le cycle pair le précédant.

Tu peux tout savoir sur le site de Williams ici:
http://la.climatologie.free.fr/soleil/s ... m#activite

J'estime personnellement que suivant les oscillations océaniques AMO + PDO, la Niña deviendra plus fréquente et plus puissante que les El Niño vers 2018 (Landscheidt), suivant la phase de décroissante et le minimum profond à venir du cycle 25 entre 2015 et 2032 l'activité solaire sera très faible, le cycle 26 est difficile a prédire mais la théorie SIM est intéressante à étudier.

Le modèle SIM pour Solar Inertial Motion (mouvement inertiel du soleil) du très célèbre géophysicien Australien Rhodes Whitmore Fairbridge. Ce modèle parle du mouvement des planètes dont notamment Jupiter, créant des forces sur le Soleil qui le déplacent autour du barycentre du système solaire d’environ deux diamètres solaires. Par exemple le déplacement maximum du soleil est obtenu lorsque les deux planètes (Jupiter et Saturne) sont alignées avec le soleil. D’après les analyses de Fairbridge, ces forces ont aussi des conséquences sur le fonctionnement interne de notre étoile, elles seraient ainsi à l’origine des variations de l’intensité et des durées des cycles longs solaires.

Les cycles 25 et 26 seraient eux aussi plus faible que le 24. ”D’après Rhodes Fairbridge c’est les déplacements divers qui sont à l’origine des variations de l’intensité et des durées des cycles éruptifs du soleil….et donc des variations du climat de notre planète.

Le climat pourrai donc réellement refroidir dès 2015, il faudra prêter attention à l'activité volcanique qui aurait intensifié le PAG également.


Juju
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Re: Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

Message par cartesien66 » 06 juin 2012, 17:35

Merci d’être aussi complet Juju,cela m'autorise à me projeter plus avant sur des bases de réflexions concernant tes dires ! Donc,au boulot,je vais tenter d'approfondir le schmilblick ! ;-) :hello:
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Re: Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

Message par Frosty » 06 juin 2012, 18:30

cartesien66 a écrit :Merci d’être aussi complet Juju,cela m'autorise à me projeter plus avant sur des bases de réflexions concernant tes dires ! Donc,au boulot,je vais tenter d'approfondir le schmilblick ! ;-) :hello:
Les prochaines années seront déterminante dans le sens ou de l'observation solaire nous arriverons a déterminer si l'activité anthropique est dominante ou non.
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