Cataclysme du Japon - 11 Mars 2011

[Invité H]

Bonsoir,
Oui malheureusement la situation n'est pas du tout sous contrôle. Je pense que le courant est revenu trop tardivement pour alimenter les pompes. Il aurait fallu qu'un réseau de secours est pu prendre le relais avant les explosions juste après le tsunami. En tous cas, c'est une première leçon à retenir de l'accident de Fukushima Daishi, il faut prévoir plus que des groupes électrogènes (ceux-ci se sont retrouvés noyés) et multipliés les réseaux électriques de secours, en cas de graves anomalies. Des réseaux de transports hautes tensions sous-terrain, parallèles ou perpendiculaires provenant de plusieurs directions ou même pour le futur de l'électricité sans-fil découverte par Nicolas Tesla il y a plus d'un siècle.
La recherche avance encore aujourd'hui:
http://www.branchez-vous.com/techno/act ... icity.html
Enfin, on ne pourra pas se permettre de laisser une centrale nucléaire dans le futur, sans électricité plus de quelques heures tout en sachant que cela peut causer des dommages irréversibles. Et on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas.

[steph32]

A plus court terme , une position en hauteur pour le groupes électrogènes et une isolation totale des câbles devront être mis en oeuvre sur les sites en bord d'océan .
La conception de ces centrales n'est pas vraiment optimisée pour la sécurité : la piscine de stockage du combustible usager devrait être plus éloignée du réacteur afin que ,si il y a problème avec le niveau d'eau , les possibles explosions d'hydrogène ne puissent pas mettre en péril l'intégrité du confinement du réacteur .
Au delà du débat sur la pertinence de l’électricité nucléaire ,comme souvent , c'est en faisant des erreurs que nous progressons.

[Fredo]

Salut Ă  tous ,
Juste pour dire que la situation au japon va de mal en pis, les autorités ont relevé des taux, accrochez vous bien, 10 millions de fois superieur à la normale dans l'eau qui entoure les réacteurs .....à faire froid dans le dos.


source: le journal du matin sur ( LCI) Ă + et bon dimanche

[udkblink]

Ce qui ce passe en ce moment au japon est extrêmement grave pour ce pays et pour le monde aussi. La catastrophe nucléaire qu'ils subissent est au delà de tout ce que l'on aurait pu imaginer.
Il parait même que sur la région de Tokyo la pluie est jaune comme à Tchernobyl donc très radioactive.
Des millions de gens vivent dans cette ville.
La contamination est partout et sans avoir besoin de le confirmer par les autorités, tout est contaminé dans la région, même à Tokyo.
Les niveaux de césium-137 sont au-delà de ceux enregistrés lors de l’évènement de Tchernobyl. Le personnel qui à pris les mesures dont tu parles Fredo c'est à dire 10 Millions de fois supérieur à la normale ont du s'enfuir et n'ont pas pu effectuer toutes les mesures nécessaire.
D'ailleurs tout le personnels Ă  du s'enfuir de la centrale.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... ation.html

Le plus dur pour ce peuple reste devant, car l'empoisonnement a la radioactivité va se répercuter sur plusieurs génération.
Sachant que la fission du réacteur 2 et 3 sont toujours en cours et que la mise en place d'un sarcophage ne va pas se faire rapidement, la catastrophe n'est pas du tout sous contrôle et le pire reste à venir.
Je suis vraiment triste pour ce peuple...

[plutonien]

Salut Ă  tous ,
Juste pour dire que la situation au japon va de mal en pis, les autorités ont relevé des taux, accrochez vous bien, 10 millions de fois superieur à la normale dans l'eau qui entoure les réacteurs .....à faire froid dans le dos.

non, ils se sont trompés

ouf

[loulette]

ils m'inquiète ces japonais!, d'accord ils ont un moral d'acier, mais tout de même , j'ai l'impression qu'ils sont à coté de leurs pompes ! Je suis consciente que cet endroit doit être extrêmement difficile d'approche mais ont ils mis tout les moyens en oeuvre pour limiter cette catastrophe? Des suppositions depuis les premières secousses, et des approximations, sont ils bien conscients que le mox est plus polluant encore que l'uranium et que toute pollution n'est pas à prendre à la légère. Là il y en a pour quelques milliers d'années de pollution! De plus l'on nous "rassure" en nous disant que le nuage radioactif se dilue dans l'atmosphère mais quand il se sera rechargé 2,3,4 fois et avec des particules radioactives de plus en plus dangereuse que va t 'il se passer?
PAs certains que cette fusion en soit au stade de corium..... sure pas sure qu'importe, pourquoi attendre? attendre que ce poison creuse son trou et pollu le sous sol? ... nous n'en sommes pas encore là, mais combien de temps peu mettre cette matière à transpercer une cuve et à fondre le béton?


explications pour des accidents graves : http://www.irsn.fr/FR/base_de_connaissa ... es_REP.pdf

[udkblink]

Pour nous rassurer on nous dit que le nuage radioactif est diluer.
Ok il est est dilué dans l'atmosphère, mais cela ne veut pas dire qu'il diminue et qu'il disparait, parce que la centrale elle continue d'envoyer de la radioactivité dans l'atmosphère et cela pendant on ne sait combien de temps encore et cela va de pire en pire et a force le nuage ne sera plus assez diluer pour ne plus être nocif pour toute la planète.

C'est comme si on déverse une goute d'arsenic dans une rivière et que l'on boive l'eau 1km plus loin on ne risque rien puisque cette goute est dilué de telle manière que cela reste inoffensif.
Maintenant mettons 100 litres d'arsenic dans cette rivière, 1km plus loin si on boit on est mort par contre 100km plus loin peut être pas, mais si on jète 1000 litres, 100km plus loin on est mort etc.

Il ne faut pas nous prendre pour des pingouins quand mĂŞme et surtout il ne faut pas gober toutes les nouvelles officielles.
La différence entre Fukushima et Tchernobyl c'est que à Tchernobyl le noyaux du réacteur en explosant a rependu les déchets nucléaires dans un secteur bien déterminé ce qui à permis de mètre en place une équipe que l'on appelé "les liquidateurs" pour ramasser ses déchés. La contamination à été plus ou moins maitrisé.
A Fukushima la radioactivité se repend de manière permanente et en s'amplifient. La quantité de combustible radioactif est démesuré comparé à Tchernobyl.
De plus la fusion n'est pas maitrisé du tout, ils refroidissent les réacteurs comme ils peuvent de manière artisanale, c'est à dire du bricolage quand on sait qu'il faut un système extrêmement sophistiqué pour le faire. C'est comme si on bricolait un système de guidage avec des fils électriques pour contrôler une navette spéciale.
C'est du grand n'importe quoi qui va se terminer par un gros champignon nucléaire ou une fusion dans les sous sol de la centrale contaminant les nappes phréatiques,le pays et le monde pendant des siècles!
Moi ça me révolte parce qu'on fou la planète en l'air, on nous ment, on nous tue et on nous prends pour des cons, Mais c'est pas grave, les politiciens nous rassurent!

[loulette]

bon c'est devenu hors control, apparement tepco demanderai l'aide d'AREVA et d'EDF ! (source france 3)

[FredTDF]

Nous assistons à un Tchernobyl Japonais, la réalité est bien là. C'est dramatique d'autant plus que le plutonium "coule" dans l'océan actuellement. Ils ont intérêt de faire un coffrage blindé avec sable et béton au plus vite.

[loulette]

tout à fait fred je ne veux pas jouer les conspiratrices, mais je pense que ce sera même pire, la centrale est en bordure d'océan et malgré son volume et vu sa force il emportera et disséminera ces matières radioactive un peu partout sur la planète je ne serais même pas surprise de voir des concentrations de radioactivité loin de la centrale.
sur rue 89: "Thierry Charles, directeur de la sûreté des installations à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), souligne que malgré l'erreur de calcul qui a mené au chiffre erroné de « 10 millions », la situation reste extrêmement grave :

« Les débits de dose relevés près des volumes d'eau du bâtiment annexe sont bien de 1 000 millisieverts/heure, un chiffre qui interdit toute intervention à cet endroit.

Rappelons que la dose maximale est normalement de 100 mS/an en cas d'intervention (20 mS/an pour les travailleurs du nucléaire en France en temps normal), maximum déjà relevé à 250 mS/an à Fukushima. »

Chez Areva, on confirme que la demande s'est faite au niveau diplomatique. Le géant français du nucléaire a jusqu'ici fourni du matériel à Tepco, et s'apprête à envoyer des experts en renfort pour aider à rétablir le circuit de refroidissement. « Mais ils seront dans nos bureaux à Tokyo », précise Areva.
« Avec tous ces travailleurs déjà irradiés à Fukushima, il risque d'y avoir peu de volontaires pour aller sur la centrale elle-même », avance encore Roland Desbordes, de la Criirad.
Une galère de trouver des sources indépendantes
Dans une enquête intitulée « Une entreprise trop sûre d'elle-même », Le Monde expliquait que Tepco « avait refusé l'aide proposée par les Etats-Unis et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dès les premiers incidents samedi 12 mars ».
L'AIEA a beau avoir des équipes au Japon pour surveiller la radioactivité dans l'environnement, elle n'a pas de rôle de gendarme et ne communique pas les données brutes de ses mesures.
D'ailleurs, tous les spécialistes du nucléaire ont le plus grand mal à obtenir des sources indépendantes pour faire un état du risque radioactif au Japon. Le président de la Criirad raconte ainsi :
« On a galéré au début pour trouver des informateurs locaux. C'est comme en France, les autorités protègent Tepco, tout le monde se tient. On a finalement eu de vrais chiffres en passant par des laboratoires universitaires indépendants. Mais je pense aux Japonais, qui n'ont pas d'infos… On a même fait traduire nos communiqués en japonais ! source : http://www.rue89.com/planete89/2011/03/ ... ons-197324