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Parce que ce que les animaux se disent entre eux, c'est le monde des bisounours ?

Une seule espèce, je dis bien une seule, se préoccupe de protéger les autres, s'interdit certaines prédations et réserve des zones pour les autres vivants, une seule espèce replante des arbres ou des haies, une seule préfère la gestion de ses prédations indispensables par l'élevage plutôt que par la chasse tout azimut, une seule se préoccupe des déjections et déchets qu'elle laisse derrière elle. Une seule espèce culpabilise d'être prédatrice. L'homme.

La nature se porterait mieux sans nous ? Pas si sûr. Au XIXe siècle, sous l'impulsion de belles âmes généreuses, la chasse en particulier aux cervidés fut interdite dans les Montagnes Rocheuses. Dix ans plus tard, la forêt était en voie de disparition, les cerfs s'étant multipliés plus vite que leurs prédateurs et mangeant l'écorce et les jeunes rameaux des arbres qui donc périclitaient. Il a fallu revenir sur l'interdiction et réguler la chasse plutôt que de se retirer de la zone pour retrouver une nature superbe. Nous avons notre rôle dans l'ensemble du vivant et si l'on ne voit que les erreurs ou le comportement égoïste qui vient en droite ligne de notre héritage animal, on ne voit que la moitié du problème. La solution n'est pas le suicide de l'homme.

Là j'avoue Aliane que j'adore votre texte , bon dimanche

Et pour prouver ce que j'avance, dans le même esprit que la barrière verte évoquée par un autre forumeur :

http://www.infosdelaplanete.org/5920/au ... .html?L=FR
http://www.infosdelaplanete.org/5931/le ... .html?L=FR


Progressivement, l'homme s'éduque, même si le monde n'est pas (et n'a jamais été) parfait.

Aliane a écrit :Parce que ce que les animaux se disent entre eux, c'est le monde des bisounours ?

Une seule espèce, je dis bien une seule, se préoccupe de protéger les autres, s'interdit certaines prédations et réserve des zones pour les autres vivants, une seule espèce replante des arbres ou des haies, une seule préfère la gestion de ses prédations indispensables par l'élevage plutôt que par la chasse tout azimut, une seule se préoccupe des déjections et déchets qu'elle laisse derrière elle. Une seule espèce culpabilise d'être prédatrice. L'homme.

La nature se porterait mieux sans nous ? Pas si sûr. Au XIXe siècle, sous l'impulsion de belles âmes généreuses, la chasse en particulier aux cervidés fut interdite dans les Montagnes Rocheuses. Dix ans plus tard, la forêt était en voie de disparition, les cerfs s'étant multipliés plus vite que leurs prédateurs et mangeant l'écorce et les jeunes rameaux des arbres qui donc périclitaient. Il a fallu revenir sur l'interdiction et réguler la chasse plutôt que de se retirer de la zone pour retrouver une nature superbe. Nous avons notre rôle dans l'ensemble du vivant et si l'on ne voit que les erreurs ou le comportement égoïste qui vient en droite ligne de notre héritage animal, on ne voit que la moitié du problème. La solution n'est pas le suicide de l'homme.

De toute façon, nous avons déjà profondément modelez cette terre, et depuis longtemps.
Pour moi, il n'y a qu'un seul Être sur cette planète. Il prend des formes multiples, et dans l'immédiat, nous en somme certainement la forme la plus aboutie.Cet Être s'appelle ADN...
Cette expression de l'ADN que nous sommes, a atteint une masse critique et met en danger l'ensemble du vivant.
Cela n'est peut-être qu'une phase normale de son développement.
Depuis peu nous prenons conscience des problèmes,nous nous interconnectons.
D'une multitude de petites cellules sociales nous évoluons vers un systèmes social global. Les idées, les problèmes et leurs solutions (bonnes ou mauvaises) voyagent de manière instantanée.
Nous sommes au bord du gouffre, c'est peut être nécessaire pour stimuler notre créativité.
Je suis un indécrottable optimiste je crois que nous passerons ce cap. Dans le pire des cas, il est possible que l'espèce humaine échoue et disparaisse...
L'ADN survivra et manifestera son besoin de conscience de soi sous une forme différente. Arrêtons de penser l'homme et la nature comme deux choses séparées.
Nous ne sommes rien d'autre que la manière dont la nature regarde l'univers et se livre à l'introspection. Plusieurs fois dans le passé la Terre a franchit des caps difficiles frôlant de peu l'extinction du vivant.
Nous nous en sommes toujours remis( nous l'ADN).

En ce qui me concerne, je ne prends pas l'ADN pour un dieu et je ne suis pas sûre qu'un ensemble mondial unifié, donc un gouvernement mondial serait salvateur. Je pense plutôt réseau de solutions locales.
Où je suis d'accord, c'est pour ne pas séparer ni opposer systématiquement l'homme et la nature.

Entièrement d'accord avec toi Aliane. Je dirais même que l'homme court à sa perte si justement il s'exclut de la nature. Ce qui est un risque en effet ! J'ai envie de citer cette phrase de Giono dans Que ma joie demeure ou Les vraies richesses (je ne me souviens plus...) : "Les hommes ont déserté la Terre. Il ne veulent plus ni fruit, ni blé, ni liberté, ni joie. Ils ne veulent plus que ce qu'il inventent eux-mêmes"... Le vrai bonheur de l'humanité c'est une histoire d'équilibre de l'échange entre ce que la nature nous donne et ce que nous faisons des richesses qu'elle nous donne. Il suffit de traverser notre belle France pour s'apercevoir que nos terroirs sont le fruit d'un échange admirable entre l'homme et la nature ! Sachons nous battre non pas contre l'homme, mais pour qu'il garde toute sa sagesse !

C'est de moins en moins vrai, y compris dans nos terroirs ! Tu parles d'un échange à coup d'engins agricoles de plusieurs tonnes et d'épandages d'engrais et de produits phyto-sanitaires toxiques...
Vive le bio et le retour au respect de notre Terre !

Bien sûr, c'est justement le sens de mon propos.
Certains regrettent la présence même de l'homme sur Terre, ce qui est tout à fait malsain comme raisonnement. Franchement je ne souhaite pas que nos terres cultivées depuis 1000 ans voire plus redeviennent des friches envahies par les sangliers qui ravagent tout sur leur passage (j'en sait quelque chose !). Je ne souhaite pas non plus qu'elles deviennent des terres mortes notamment sous l'injection immodérée des pesticides. Tout est une question d'équilibre. :roll:

bonjour à tous
rappelez vous, je vous disais dés l'ouverture de ce topic qu'un célèbre scientifique australien franck fenner prèdisant que l'espèce humaine devrait s'éteindre durant ce siècle...
et voici à prèsent un autre chercheur, un célèbre astrophysicien Stefen Hawking, il a recemment expliqué que l'humanité disparaitrait d'ici 200 ans...
faut t-il prendre cette infos au sérieux, pour ma part je reste prudent mais chacun peut donner son avis. pour cela je vous laisse lire ce lien :
source : http://www.maxisciences.com/humanist%e9 ... t8677.html
à bientot
milou

si l'humain est le cancer du monde, l'argent est le cancer de l'humain.
la santé, le respect de la nature, les actes de réparation et de préservation du vivant coûte TRES cher!
je regardais une émission hier, "bien venue dans ma tribu", quand le papou de sa jungle sauvage est venu visité paris, il a compris une chose, c'est que cette civilisation ne pourrait survivre sans électricité. on se dit intelligent et pourtant on s'enferme dans une civilisation qui nous avilisse, et causera notre perte.
l'humanité se suicide sur plusieurs génération.