Encore une rediffusion du film " Le jour d’après " qui caricature une réalité climatique récurrente sur Terre. Cette réalité cyclique est bien moins spectaculaire quand on regarde un documentaire comme " Le gulf stream, de Cuba à Terre neuve ", qui nous rappel pourtant que notre avenir climatique est bien incertain ! À commencer par le réchauffement climatique actuel qui pourrait provoquer une monté des océans de cinq mètres, avec les conséquences qu’on imagine et une conséquence qu’on imagine moins, un fort refroidissement durable pour l’hémisphère nord (théorie d’un demi siècle).
Officiellement, c’est l’humanité qui provoque ce réchauffement climatique. Et puisqu’un réchauffement provoque un dégazage de l’énorme réservoir à CO2 et méthane que constitue la mer, cette libération amplifie le réchauffement qui amplifie le dégazage ! Avec ce raisonnement il ne faudra pas longtemps pour que le niveau marin +5m soit atteint, et il n’y a pas de raison pour que la température s’arrête à +10° !
La paléoclimatologie nous apprend qu’au dernier cycle d’interglaciation la température max était de deux degrés supérieure à l’actuelle (sans l’aide de l’humanité) et le niveau marin de deux mètres supérieur, après être remonté de 120m en 10 000 ans.
Il faut logiquement prendre le passé comme référence et tant que les +2m et +2 degrés n’auront pas été atteints, c’est un non sens d’accabler l’humanité même si nous accélérons forcement le réchauffement, par le déboisement par exemple. La nature n’a pas besoin de nous pour qu’il y ait des changements climatiques rapides. L’histoire nous apprend que bien des civilisations ont été bousculés par des réchauffements ou des refroidissements rapide, le soleil n’est pas le seul coupable potentiel. Les records de chaleur ne font donc que commencer à notre échelle, mais pas pour longtemps à l’échelle géologique.
Naturel ou pas, l’accélération du réchauffement climatique provoque déjà un ralentissement du gulf stream, qui va s’accélérer avec la hausse de température. Un arrêt du gulf stream risque de provoquer un refroidissement de notre hémisphère bien avant que le niveau marin n’atteigne + 5 mètres ! Paradoxalement, ce refroidissement coïncidera apparemment avec une surchauffe dans d’autres régions du monde. Les récentes canicules d’Europe s’opposent déjà aux récents records de froid et neige du Canada. L’Australie n’est pas forcement la meilleure échappatoire :
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