Cette crise fait bondir le risque à échéance courte (moins d'une année) à 1% de chance
, donc 99%de chances que cela n'arrive pas mais ça les médias l'évacue , parce que ça relativise trop le risque.
On peut rappeler que plus près de chez nous en Turquie, le Big One se fait attendre depuis 250ans sur la faille anatolienne.
Ces failles que cela soit l'anatolienne ou de San Andreas sont des failles décrochantes (glissent l'une contre l'autre), donc contrainte beaucoup moins importantes que dans les failles de subduction (glissent l'une sous l'autre), qui là pour le coup avant de glisser la plaque océanique entre vraiment en collision avec la plaque continentale et soulève cette dernière pour passer sous elle.
Bien sûr pour les failles décrochantes c'est très loin d'être une belle ligne droite donc à de nombreux endroits elles se rentrent vraiment dedans mais sur des portions beaucoup plus faible que les failles de subductions, d'où un risque bien moins élevé, que cela soit dans le temps (espacement beaucoup plus important entre 2 séismes majeurs) et dans l'intensité quand ça lâche et provoque un séisme majeur qui sera moins majeur
que dans un séisme de subduction.
Il faut le rappeler mais le risque majeur pour l'Ouest américain, ce n'est pas la faille de San Andreas mais la faille des Cascades plus au nord (faille de subduction), Seattle et Vancouver sont sûrement bien plus exposées au risque que Los Angeles et San Francisco.
Néanmoins cela arrivera aussi à Los Angeles mais les chances sont moindres mais comme au Loto cela n'empêche pas de quand même gagner avant son voisin malgré que lui joue 20 fois plus de combinaisons