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Complexité des calendriers Mayas

Posté : 01 févr. 2012, 21:38
par Patricia
un "copier-coller" de l'article du monde.fr du 01.02.12 paru dans le journal du jour en page 2
La fin du monde aura bien lieu, mais pas tout de suite
Récit | | 31.01.12 | 14h23 • Mis à jour le 31.01.12 | 17h42

Pour qui considère l'irrationalisme comme une navrante pathologie de nos sociétés, le constat est assez déprimant. Tapez "2012" dans la version française de Google et la première suggestion de requête associée est "fin du monde" - indice d'une préoccupation assez largement partagée par les internautes. Comme le veut une rumeur persistante, c'est en effet le 21 décembre 2012, date réputée marquer la fin de l'antique calendrier maya, que se produira un enchaînement de calamités suffisant pour entraîner une forme d'apocalypse.
Que se passera-t-il le 21 décembre prochain ? Rien de particulier. Car même en prêtant à des prêtres-astrologues du milieu du Ier millénaire le surnaturel pouvoir d'avoir pu prédire la fin du monde, cette date du 21 décembre 2012 ne marque nullement la fin des temps pour les Mayas de cette époque. L'épigraphiste américain David Stuart (université du Texas à Austin, Etats-Unis), l'un des meilleurs connaisseurs des systèmes méso-américains de numération et de comptage du temps, a calculé le véritable terme du calendrier maya, dont on verra qu'il laisse à l'humanité un répit assez supérieur aux quelque 300 jours qui nous resteraient tous à vivre, d'ici au fatidique 21 décembre 2012.

Pour comprendre, il faut en passer par des explications qui associent des chiffres nombreux à des mots imprononçables, décrivant de subtils emboîtements mathématiques. Mais avoir enfin accès à la véritable date de l'apocalypse - fût-elle maya - mérite bien un petit effort de concentration. D'abord, il faut savoir que les systèmes de décompte du temps chez les Mayas ne sont pas linéaires - comme c'est le cas de notre comptabilité des années, qui semble ne pas devoir connaître de fin -, mais incluent aussi une dimension cyclique. Plusieurs cycles, de longueurs variées, s'imbriquent ou se contiennent. Le premier d'entre eux dure 52 ans et est "commun à tous les peuples de Mésoamérique", précise David Stuart. D'où viennent donc ces quelque 52 ans, qui semblent si bancals à l'homme occidental ? C'est là que les choses commencent à se corser.

Les Mayas disposaient de vingt jours nommés (en maya yucatèque) Imix, Ik', Ak'bal, etc., là où nous en avons sept. Et parce qu'ils avaient sans doute moins peur que nous des choses compliquées, ils numérotaient ces jours de 1 à 13 - ce nombre étant pourvu d'une importance particulière dans la cosmologie maya, comme d'ailleurs pour les joueurs de Loto du XXIe siècle.

Ainsi, chaque date était notée par l'association d'un nombre et d'un jour, le lendemain se notant par l'association du jour et du nombre suivants ("1 Imix", "2 Ik'", "3 Ak'bal", etc.). Mais, puisqu'il est impossible de numéroter les jours jusqu'à 20, il faut multiplier 13 par 20 pour obtenir le nombre de jours au terme duquel ce calendrier rituel - dit tzolk'in - effectuait un "tour complet". Dans le tzolk'in, il fallait donc 260 jours pour, parti d'une date (par exemple "1 Imix"), y revenir.

Pour ceux des lecteurs du Monde parvenus jusqu'ici, les choses ne semblent donc pas si compliquées : l'année maya faisait simplement 260jours. Mais bien évidemment, ce serait trop simple. Car les Mayas n'étaient pas complètement ignares. Ils savaient parfaitement que l'année solaire mesure 365 jours, et non 260.

Au calendrier rituel, ils ajoutaient donc un autre calendrier, appelé haab. Celui-ci était divisé en dix-huit mois (Pop, Wo, Sip, Sotz', etc.) comptant chacun 20 jours. Dans ce système, parallèle au premier, les dates sont simples : au "1 Pop" succèdent le "2 Pop", puis le "3 Pop", etc. Et au "20 Pop", succèdent le "1 Wo", puis le "2 Wo", etc. Aux 360 jours de cet autre cycle s'ajoutait une période liminaire de cinq jours qui permettait de faire correspondre le haab à l'année solaire.

Autant le dire, vous n'êtes pas au bout de vos peines. Car il faut désormais comprendre comment ces deux cycles de 260 et 365 jours utilisés parallèlement - le tzolk'in et le haab - fonctionnent dans un cycle de 52 ans, soit 18 980 jours. Ce n'est pas si complexe : pour noter une date, les anciens Mayas juxtaposaient les deux systèmes annuels. Une date pouvait ainsi être notée "1 Imix 1 Pop".

Or pour que coïncident à nouveau le premier jour de l'un avec le premier jour de l'autre, il faut laisser s'écouler 18 980 jours, soit 52 années solaires. Ce cycle est communément appelé "compte court" par les mayanistes.

On l'a deviné : évoquer un compte court implique l'existence d'un "compte long"... Ce n'est donc pas fini : encore des mots étranges, encore des chiffres. Ce fameux compte long permettait de noter l'écoulement des jours grâce à une décomposition du temps en cinq unités emboîtées : le k'in (un jour), le winal (période de 20 jours), le tun (période de 360 jours), le k'atun (7 200 jours, soit 20 tun) et le bak'tun (144 000 jours ou 20 k'atun).

David Stuart donne un exemple simple : la naissance de K'inich Janab Pakal, grand roi de Palenque (Mexique). Dans notre calendrier, il est né le 23 mars 603 après J.-C. Cette date tombait - accrochez-vous encore un peu - "8 Ahaw" dans le tzolk'in et "13 Pop" dans le haab. Et dans le compte long, elle s'écrivait comme l'écoulement de 9 bak'tun, 8 k'atun, 9 tun, 13 winal et zéro k'in (soit un total de 1 357 100 jours), après une date-origine qui marque le début de ce cycle long. Si bien qu'en définitive cette date s'écrivait en juxtaposant les notations des comptes long et court : "9.8.9.13.0 - 8 Ahaw 13 Pop". Si les mots ou les chiffres vous ont perdu, n'hésitez pas à relire ce paragraphe.

Quant à la date-origine du cycle long, elle se situe le 13 août de l'année 3 114 avant J.-C. Pourquoi diable ce jour-là ? "Le choix de cette référence reste un mystère, répond David Stuart. Les textes mayas décrivant ce qui s'est prétendument produit à ce moment sont assez vagues, mais l'un d'eux dit que ce jour-là "les dieux furent mis en ordre", sous-entendant une sorte de réorganisation des forces du cosmos."

Le problème, avec le compte long, n'est pas tant son commencement énigmatique que sa fin programmée. Car le compte long ne peut "contenir" que treize bak'tun, soit un peu plus de 5 125 ans. Puisqu'il a commencé en 3 114 avant notre ère, sa fin est donc proche. "Le 21 décembre prochain verra, en effet, la fin du treizième bak'tun, ce qui aurait été une date sans doute importante pour les anciens Mayas, dit David Stuart. Cependant, nous n'avons aucun texte qui prédise la fin du monde à ce moment, et le temps maya ne s'arrête pas à cette date !"

Tant s'en faut. Car certaines stèles, notamment une découverte à Cobá (Mexique), exhibent un décompte du temps beaucoup plus large. C'est le "grand compte long", qui englobe et dépasse les autres systèmes. Là où le compte long fonctionne grâce à cinq unités de temps, le grand compte long "en possède dix-neuf supplémentaires", dit le mayaniste américain. Avec, pour passer d'une unité à l'unité de niveau supérieur, une multiplication par vingt (les Mayas comptaient en base 20). Ainsi, le piktun, situé au-dessus du bak'tun, représente-t-il un peu plus de 7 890 ans. Et ainsi de suite. On entrevoit déjà le fort potentiel du système.

"Le temps maya est bien plus vaste que tout ce qui a été conçu par d'autres cosmologies ou par notre propre science, précise David Stuart. Certains événements mythologiques sont ainsi situés à des dates qui, si on les calcule, nous renvoient bien avant le Big Bang", c'est-à-dire il y a plus de 13,7 milliards d'années. Des textes mayas prévoient aussi des anniversaires de couronnement ou de naissance de rois, très longtemps après la fin du treizième bak'tun...

Quant à la capacité totale du temps maya, elle peut être calculée. C'est ce qu'a tenté David Stuart : si le compte long cesse après quelque 5 125 ans, le grand compte long, lui, ne s'épuise qu'après l'écoulement de 72 848 437 894 736 842 105 263 157 200 années solaires.

C'est-à-dire dans plus de 72 milliards de milliards de milliards d'années. L'écoulement même du temps et la structure de l'univers n'auront alors plus grand-chose à voir avec ce que nous connaissons aujourd'hui. Il faut le reconnaître aux anciens Mayas : la probabilité est forte pour que l'humanité ne soit alors plus dans les parages pour s'intéresser à ces bouleversements.

Stéphane Foucart
source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

commentaire perso : ma devise pour le 21° siècle "raison tu garderas homo raisonabilis" (je pensais être la première à avoir inventé cette notion, mais un architecte y aurait aussi déjà pensé d'après google http://bit.ly/y6BFV8 - les grands esprits s'y rencontrent :flowers:

Re: Complexité des calendriers Mayas

Posté : 02 févr. 2012, 20:55
par Aliane
Si vous me permettez une auto-citation, voici ce que j'ai publié il y a plus d'un an dans une revue (Liber Mirabilis) consacrée aux mythes et légendes -- et bien entendu pour tordre le cou à cette histoire de 2012 :
Curieusement, cette « prophétie maya » se distingue de toutes les autres. Non seulement elle nous annoncerait le jour et l'heure mais de plus elle n'a pas de contenu. Ce n'est qu'un mur, une fin sans justification.
De quoi s'agit-il ? Tout simplement, tout bêtement d'un des calendriers locaux connus. Les Mayas possédaient une écriture que l'on a pu déchiffrer et l'on connaît donc leur méthode de datation, assez complexe puisqu'elle combinait trois systèmes cycliques avec un système linéaire. Le premier système cyclique, le Tzolkin, se base sur 13 périodes de 20 jours, soit 260 jours. Le second, nommé Haab, compte 18 « mois » de 20 jours plus 5 jours épagomènes considérés comme néfastes. La combinaison des deux donne un cycle de 52 ans (ou 73 Tzolkin). Arrêtons nous un instant. Le calendrier Haab, si l'on considère ses 360 + 5 jours ressemble comme un frère à tous ceux de l'antiquité, y compris le calendrier julien. Toutefois il en diffère par la répartition des « mois ». Aucune autre culture n'a de périodes de 20 jours : soit il s'agit de mois lunaires de 28 jours comme dans le calendrier arabe, soit de mois « solaires » de 30 jours liés au calcul sexagésimal. Ces 20 jours correspondent au calcul en base 5 très proche de celui des Romains archaïques, ce qui montre qu'ils comptaient à l'origine sur le bout des doigts et non sur les phalanges mais, où les Romains se sont arrêtés le plus souvent à deux mains pour créer notre mode de numération décimal, les Mayas ont ajouté les pieds et l'ont développé jusqu'au vigésimal . Rappelons qu'un système analogue existait dans le commerce médiéval et jusqu'au XVIIe siècle, dont témoigne encore le nom de l'hôpital des Quinze-Vingt et même celui de nos premiers nombres jusqu'à seize. Le plus étonnant est donc le caractère abstrait, purement numérique, du calendrier maya même si le cycle astronomique solaire est pris en compte. Le cycle lunaire semble indifférent. Le cycle parfait, celui de la numération, serait de 400 mais le Soleil oblige à s'arrêter à 365, 18x20 +5.
(...) Nous avons vu les deux premiers systèmes cycliques du calendrier maya. Le troisième ne serait que la combinaison des deux en un cycle de 52 ans, plus exactement de 18 980 jours. A ces cycles calendaires doit s'ajouter ce que l'on a nommé le « compte long », un comput linéaire à partir d'une date origine et qui repérait le temps par des glyphes de différentes « unités » : le jour, le uinal de 20 jours, le cycle tun de 18 uinal, le katun de 20 tun, le baktun de 400 ans, le pictun de 8000 ans (20 x 400), le calabtun de 160 000 ans (20 pictun), le kinchiltun de 20 calabtun ou 3 200 000 ans, enfin l'alautun de 640 000 000 ans (20 calabtun). On voit la multiplication systématique par 20, le compte long gardant le caractère abstrait de la cyclologie.
Un tel système qui ne tient pas compte des astres a sans doute été favorisé par la géographie : une presqu'île comme une excroissance d'environ 200 km de large sur un isthme relativement étroit, en pleine zone tropicale. Il n'y existe que deux saisons, celle des pluies de juin à octobre, un climat assez sec par ailleurs quoique humidifié par sa position entre deux océans. Mais c'est un plateau calcaire où l'eau emprunte de préférence un trajet souterrain, qui comporte peu de rivières et beaucoup de cénotes, sortes de grottes noyées, de puits ou d'étangs souterrains. Ainsi nous sommes dans un monde où la vie vient de sous terre, ce qu'on retrouve dans les mythes de création, où le danger si ce n'est la mort viennent de l'instabilité du ciel.
Ce compte long comporte une date notée 0.0.0.0.0., point de départ « absolu » du comput. Je mets le terme entre guillemets car il convient de le relativiser. C'est la date origine d'une ère, d'un cycle, nous ne sommes même pas sûrs que les Mayas lui donnaient l'importance qu'eut la fondation de Rome comme origine de datation des annales et des décisions du sénat ou la naissance du Christ calculée par Denys le Petit pour notre propre calendrier. Il pourrait s'agir de la « naissance » d'une divinité beaucoup plus que de la création du monde, fût-ce la quatrième comme on le lit souvent, confondant Mayas et Olmèques. Les archéologues ont évidemment cherché la correspondance entre ce zéro maya et notre propre système. Les hypothèses, il y en a 20 par un singulier humour de l'univers, s'étagent du 8 avril -2593 au 1 avril -8497, ce qui laisse de la marge aux interprétations ! La plus souvent retenue serait le 11 août -3114 (-3113 en datation astronomique qui comporte une année 0, contrairement au calendrier des historiens, source d'erreur encore). Le cycle complet se termine lorsque la date redevient 0.0.0.0.0., ce qui pourrait indiquer le 21 décembre 2012 à condition de prendre comme point de départ -3114.
Petit calcul impertinent : 3114 + 2012 = 5126 ans (oublions la différence des jours et gardons simplement, comme nos ancêtres néolithiques, le défaut du maître, + ou – 1). Si Robert Heneling avait raison contre tous et que la date origine soit – 8497, la fin du monde aurait du avoir lieu en -3371. Et si nous rajoutons un cycle, il faut la placer en 1755 ! Ce n'est pas vraiment une date neutre : le 1 novembre 1755, un tremblement de terre détruit Lisbonne, 6 minutes de secousses suivies d'un tsunami, 3000 maisons sur 20 000 restent habitables, 5 églises encore debout sur 56, 100 000 morts qu'on jettera à la mer faute de pouvoir tout ensevelir. S'il ne s'agit pas d'une simple coïncidence, rassurons nous, le prochain cataclysme n'aura lieu qu'en 6881 et ni vous ni moi ne serons là pour en vérifier l'exactitude. Encore les Haïtiens et les Chiliens pourraient-ils contester l'importance donnée à Lisbonne !
Rappelons aussi qu’un autre impertinent, le docteur Antoon Leon Vollemaere, fixe la fin du calendrier maya le 12 décembre 1546, ce qui lui permet de la rapprocher de l’arrivée des Espagnols en 1541. Pour ce sceptique, la croyance dans le renouvellement cyclique a désarmé les Mayas devant la poignée d’envahisseurs. On avait raisonné de même avec le mythe de Quetzalcoatl, le dieu blanc barbu qui devrait revenir de l’est. Je me méfie toujours quand on prend les autres ou nos ancêtres pour des imbéciles. Mais 1546 correspond à une révolte générale des autochtones, du Pérou au Yucatan et à leur défaite définitive, dont celle des Mayas en novembre et décembre. Pour Vollemaere, le compte long représenterait la mémoire si ce n’est l’explication calendaire de cette fin de leur monde.
A quoi correspondait, pour les Mayas, ce 0.0.0.0.0. du compte long et donc à quoi pourrait correspondre son retour ? Nous n'en savons fichtrement rien. Ce vide permet de projeter tous nos mythes, les nôtres et non ceux des Mayas.
En note :
Antoon Leon Vollemaere, Apocalypse maya 2012 : foutaise ou science ? , Louise Courteau éditrice, 2009. Notons que le comput du docteur Vollemaere ne fait pas l’unanimité parmi les mayanistes comme en témoigne sa présentation chez l’éditeur : “Le 12 mai 1982, 10 ans après mon doctorat en études latino-américaines, j’obtenais avec la plus haute distinction le doctorat d’État ès lettres et sciences humaines à l’Université René Descartes – Paris V avec la thèse Grammaire, calendriers et astronomie mayas (967 pages), sous la direction du professeur Jacques Soustelle. J’ai effectué 18 voyages d’études et d’explorations aux Amériques, dont 5 explorations pour localiser l’Aztlán, cité ou île mystérieuse des Aztèques (Mexicains). La corrélation du trio Goodman-Martinez Hernandez-Thompson (GMT), qu’on utilise toujours, commet une erreur de 520 ans ! Une erreur difficile à avaler pour les mayanistes sérieux. En 1984, j’ai proposé ma corrélation Numéro de jour julien [Julian Day Number – JDN] 774.080 durant le Symposia de archeoastronomia y calendario à l’Universidad Nacional Autónoma de México. On a osé m’avouer : Dr Vollemaere, nous vous croyons, mais nous n’avons pas du tout envie de refaire nos travaux. Quand je leur répondais : au moins, appliquez la corrélation correcte à l’avenir, ils ripostaient : non, non, non, sauf si on m’en donne l’ordre ! Incroyable, mais vrai ! La vérité scientifique est dure à avaler, surtout pour la grande majorité des mayanistes à qui manque, malheureusement, une formation mathématique-astronomique. En 2003-2005, je reprenais mes études sur les pages d’éclipses 51-58 du Codex Dresdensis. J’ai comparé la composition mathématique-astronomique de ces pages avec la composition de tous les Tritos qui se passaient dans la région du « Pays maya » (Yucatan et Guatemala) dans la période de l’an 1 jusqu’à 1600. J’ai vérifié au total 626 éclipses solaires et 2 597 éclipses lunaires. Ainsi, j’ai trouvé la preuve indiscutable que la composition spéciale de la séquence d’éclipses des pages du Codex Dresdensis ne se présentait qu’une seule fois dans la période de l’année 0 à 1600 : entre 1186 et 1219. Après 100 ans (un siècle !), nous pouvons enfin rendre une justice historique aux peuples mayas, qui ont la même importance que les Égyptiens et les Chinois.”
Mais je ne connaissais pas le compte très long qui m'intéresse bougrement en tant que comparatiste. Merci de l'avoir cité.