voilà,je suis de retour.Je vais vous dire pourquoi,à mon avis,la TSI n'est pas le reflet de l'intensité solaire.Dans un premier temps la variation d'intensité lumineuse par rayonnement est cyclique ( le cycle de variation de diamètre du soleil mais aussi le cycle solaire lui-même que la TSI suit linéairement ),on peut observer des baisse bien plus importante que 1,2,voire 3 W/m2 sporadiquement mais en moyenne il est considéré que la variation oscille entre 0,1 et 0,2 %,c'est ce que l'on peut observer à chaque cycle et entre plusieurs cycles .
En second lieu,il faut rappeler que la TSI est mesurée hors atmosphère alors une variation de 1,2 ou 3 W/m2 n'est qu'une broutille en comparaison de la déperdition naturelle due à la traversée de l'atmosphère et mesurée au sol,cette déperdition s'élève à près de 1000 W/m2 ( voir bilan radiatif de la Terre ) pour laisser environ une moyenne de 340 W/m2.Pour être honnête,je pense que la TSI ne sert pas à grand chose ( sauf éventuellement pour les travaux photovoltaïques spatiaux ).
Dans ce trajet vers le qui,le pourquoi et le comment de l'intensité solaire,on trouve le champ magnétique interplanétaire ( celui que l'on nomme en abrégé sur les graphiques : IMF ),lui non plus ne semble pas être un miroir de l'intensité solaire,d'après ce que l'on peut retirer des courbes de données,il est assez stable ( réagissant au vent solaire rapide pour ses variations ).
On arrive à l'astre lui-même,ses taches solaires,ses plages actives et ses régions actives associées directement au flux solaire ( sans oublier les trous coronaux et protubérances des latitudes moyennes,principaux vecteurs du vent rapide ),là on touche du doigt les marqueurs visibles de l'intensité solaire mais ils ne sont que la vitrine de ce qui fait la baisse ou la hausse de l'intensité : les différents champs magnétiques solaires
1 - la zone royale ( 30°N / 30° S environ )
2 - la ceinture des protubérances ( 45°/ 70° N/S )
3 - la zone polaire ( 70° / 90° N/S )
4 - le dipôle
5 - le quadripôle
6 - l'octopôle
7 - la zone annihilation ( équateur solaire pour définir l'état de la redescente d'un cycle vers le minimum du suivant )
8 - l'intensité magnétique des régions et taches ( Théorie de L & P )
La surveillance et la comparaison de la force de ces champs magnétiques peuvent permettre de se faire une idée de l'état d'intensité solaire d'un cycle par rapport aux cycles précédents ( avec un bémol sur le peu de recul temporel à disposition )
Bon,je fais plein de discours mais le blabla ne fait pas avancer le schmilblick ( qui est un œuf,je vous le rappelle et un œuf n'a pas de pattes

),donc je vais revenir avec des comparaisons graphiques entre ce cycle ( le 24 ) et les cycles précédents,aussi loin que les données me permettront de remonter.
Patience donc,c'est un peu de boulot mais si tout va bien ce sera fait dans la journée.

PS : Pour un cycle dit "normal ",c'est l'instabilité magnétique qui est la norme avec un magnétisme fort ( un minimum solaire est à l'inverse très stable d'où l'absence de régions actives et de taches avant l'émergence d'un champ magnétique fort dans chaque hémisphère et un retour de l'instabilité productrice d'anomalies magnétiques ( les plages et les régions ) ainsi de suite ...
