Interactions entre les nuages et le climat - CLOUD

[Frosty]

Bonjour Ă  tous !

Enfin la voilà ! Un billet de WUWT évoque une nouvelle étude peer-reviewée et publiée dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics.
Pour résumé ça nous prouve donc qu'une belle corrélation entre rayons cosmiques et quantités de nuages dans l’atmosphère influe sur le climat terrestre en modifiant l'albédo de la Terre via la quantité de nuages. C'est donc une réaction en chaine sur les banquises, glaciers etc ....



Conclusions (traduction google)
Ce travail a démontré la présence d'une influence faible, mais statistiquement significative du RME sur l'atmosphère terrestre au-dessus des régions de latitude moyenne. Cet effet est présent dans
la fois des données par satellite ISCCP et NCEP / réanalyse NCAR pendant au moins les 20 dernières années, ce qui suggère que de petites fluctuations de l'activité solaire peuvent être liées aux changements dans l'atmosphère de la Terre par l'intermédiaire d'une relation entre le flux GCR et la couverture nuageuse; une telle connexion peut amplifier les petites changements dans l'activité solaire. En outre, un GCR - relation nuages peuvent aussi agir en liaison avec d'autres susceptibles solaire - (. Meehl et al, 2009) concernant les relations terrestres variations dans l'énergie solaire UV (Haigh, 1996) et irradiance solaire totale. Les forçages climatiques résultant d'une telle énergie solaire - liaisons terrestre peuvent avoir eu un impact significatif sur le climat avant le début du réchauffement d'origine anthropique, ce qui représente la présence de relations cycle solaire détectable dans enregistrements paléoclimatiques (par exemple, Bond et al, 2001; Neff et al. al, 2001;. Mauas et al, 2008)..

En outre enquête approfondie est nécessaire pour mieux comprendre GCR - relations atmosphère. Plus précisément, l'utilisation des nuages à la fois au sol et par satellite / surveillance de l'atmosphère sur des périodes de haute résolution pour de longues périodes de temps est nécessaire. En outre, les informations concernant potentiellement importantes propriétés microphysiques telles que les aérosols, la taille des gouttelettes de nuages, et de l'électricité atmosphérique doit également être envisagée. Grâce aux efforts de surveillance, en plus de deux modélisations informatiques (comme celui de Zhou et Tinsley, 2010) et les efforts expérimentaux (tels que celui de Duplissy et al., 2010), on peut espérer de mieux comprendre les effets décrits ici.

Lien PDF de l'article:
Cosmic rays linked to rapid mid-latitude cloud changes

Source:
Something to be thankful for! At last: Cosmic rays linked to rapid mid-latitude cloud changes

Juju

[FredTDF]

Evidemment cela ne nous surprend pas, on va faire article pour la semaine prochaine la dessus.
Passe une bonne journée Juju

[fabricejanssens]

Enfin oui mais reste Ă  voir si le GIEC tiendra compte de cette Ă©tude dans son prochain compte rendu et lĂ , vu les intĂŞrĂŞts en jeu, j'en doute fort

[williams]

Enfin oui mais reste Ă  voir si le GIEC tiendra compte de cette Ă©tude dans son prochain compte rendu et lĂ , vu les intĂŞrĂŞts en jeu, j'en doute fort

Il est sûr que non du fait qu'ils n'ont pas accepter le physicien Danois Eric Valdemar au GIEC

Williams

[sebb]

Etude intéressante, le lien est clairement identifié, avec une observation statistique, malgré malheureusement une faible influence au final.

[FredTDF]

Je me rappelle que fut un temps, sur IC, certains Ă©taient Ă  la limite de l'insulte quand on leur parlait des rayons cosmiques... Maintenant on reconnait mais on relativise en minimisant... on se croirait chez les hommes politiques...

[sebb]

C'est sûr, sur ce point, j'ai moi même lu des répliques rejetant l'effet des rayons cosmiques. Mais il reste que ce n'était pas non plus un colloque scientifique. Et puis, les débats étaient plus larges que cette relation nuage/soleil; en concernant l'aspect soleil/meteo, avec les modèles numériques vs le suivi du soleil pour établir des prévisions. Sur le taux de réussite, il n'y a pas photo actuellement entre les 2 méthodes; signe que démarrer à l'intermédiaire comme le font les modèles en coupant (oceans/atmosphère) donne un meilleur résultat que la seule base solaire.

Concernant l'étude en question, il n'est pas question de minimiser ou pas, mais de constater les résultats de l'étude faisant état de résultats cohérent, par résultats statistiques, mais à conséquence faible.

sebb

[FredTDF]

Sur l'ensemble, nous sommes d'accord Sebb. L'étude des rayons cosmiques est certainement à ses débuts également. Mais pour quelles raisons rajoutes tu ?

mais à conséquence faible

[sebb]

Simplement, parce que je pensais que l'effet sur les nuages était bien plus important que ce que laisse entendre l'étude, le ratio d'impact face à d'autres éléments naturels comme les cycles oceaniques, les volcans ou artificiels (pollution/RCA) semblent sans commune mesure sur des périodes de temps à notre échelle de vie humaine.

[FredTDF]

Les cycles océaniques sont des cycles longs, les phénomènes volcaniques sont immédiats mais totalement imprévisibles, l'effet Humain est reconnu et apporte un impact évident, mais l'effet des rayons cosmiques est connu depuis peu de temps. Cependant, il semble que cela ait un effet quasi immédiat. Je pense également qu'une faible activité solaire a également un autre impact au delà de la nébulosité, c'est celle de la circulation atmosphérique entre des échanges équatoriales stratosphériques jusqu'aux vortex polaires nord et sud. La situation des rayons cosmiques et beaucoup plus complexe. Ces effets conjugués nous apportent donc des périodes de refroidissements ou de réchauffements.