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Evolution du climat

Entre réchauffement et refroidissement, quelle sera l'évolution du climat de demain?

Modérateurs :cartesien66, williams

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Re: Evolution du climat

Message par williams » 29 avr. 2018, 23:42

pacien a écrit :C'est certain que la terre ne va pas se transformer en boule de glace le 1/1/2019, l'inertie empêche un changement globale et brutale, on est d'accord. Mais l’expérience montre qu'il y a parfois des changements climatiques brutaux, mais localisés et sur une courte durée, qui ont provoqué des famines avec une seule année froide, l'inertie n'y a rien changé. N’étant pas devin pour l'avenir, je retiens les leçons du passé et je me dis qu'il doit y avoir une raison pour l'existence des mots glaciation et inter glaciation. Je doute que les épiphénomènes justifient ce distinguo. Je me dis aussi que nous avons mangé notre pain chaud quand je regarde les courbes depuis 10000 ans.
Comme la vie serait ennuyeuse sans divergences, même petites, vive la variabilité climatique !
Pas terrible ma terrasse avec un parapluie.
Les changements climatiques brutaux sont principalement du à des phénomènes particuliers comme :

- les éruptions volcaniques très importants comme celle du Tambora en 1815 précédée en 1811 aux Açores, en 1812 la Soufrière de Saint Vincent (Antilles) et à l'Awu (Indonésie), en 1813 le Vésuve et en 1814 au Mayon (Philippines) qui expliquent la raison pour laquelle, en 1816, l'Europe connu une année sans été " The year without a summer ". En effet, cet été fut froid, pluvieux aux Etats-Unis et en Europe, il est tombé 15 cm de neige en juin aux USA et il y a eu des gelées le 9 juillet, le 21 et 30 août qui eurent pour des conséquences désastreuses sur les récoltes et qui est à l'origine de famines.

- Ou bien encore les courants marins peuvent changer le climat rapidement comme cela a été le cas suite à une gigantesque débâcle d’icebergs au Groenland et sur la Canada actuel (d’où leur apparition en période glaciaire) qui a amené une quantité considérable d’eau douce dans l’Atlantique, ce qui a arrêté la plongée des eaux de la mer de Norvège pour les raisons exposées plus haut et donc a fait chuter la température.

- Etc.

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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 30 avr. 2018, 11:59

pacien a écrit :C'est certain que la terre ne va pas se transformer en boule de glace le 1/1/2019, l'inertie empêche un changement globale et brutale, on est d'accord. Mais l’expérience montre qu'il y a parfois des changements climatiques brutaux, mais localisés et sur une courte durée, qui ont provoqué des famines avec une seule année froide, l'inertie n'y a rien changé. N’étant pas devin pour l'avenir, je retiens les leçons du passé et je me dis qu'il doit y avoir une raison pour l'existence des mots glaciation et inter glaciation. Je doute que les épiphénomènes justifient ce distinguo. Je me dis aussi que nous avons mangé notre pain chaud quand je regarde les courbes depuis 10000 ans.
Comme la vie serait ennuyeuse sans divergences, même petites, vive la variabilité climatique !
Pas terrible ma terrasse avec un parapluie.
A très court terme, il y a aussi les mouvements ondulatoires atmosphérique comme les phénomènes ENSO. Il y a l’évolution du MJO ou plus précisément, des réchauffements stratosphérique soudain durant l’hiver ( comme cet hiver 2017-2018 et ce printemps pour l’Amérique du Nord et une partie de l’Europe) mais, l'Europe reste sous l’influence de l’AMO avec ses eaux atlantique chaudes actuellement et d'une tendance aux flux de Sud-Ouest par la topographie du bassin Atlantique . Une AMO chaude a tendance à favoriser la mise en place de bloquage (s) (descente de froid polaire) durant l’hiver ou une tendance majoritaire au NAO+ (dorsales) en fonction de l’évolution du MJO. Tout dépendra de l’activité solaire à ce moment précis, du QBO, de l’enneigement sur l’hémisphère Nord en début et durant l’hiver, des oscillations océanique comme le PDO, l’indice TNA, de l’ENSO etc..
On remarque aussi que durant un régime prolongé de NAO+, de dorsales atlantique (régime de temps de Cassou), le positionnement du jet-stream influence directement le gulf-stream qui aura tendance à s’éloigner des côtes Américaine, favorisant de ce fait des remontées encore plus chaudes et plus prononcées sur l’Europe. Dans le même temps, les phénomènes la Nina (comme en 2017), favorisent une activité cycloniques plus prononcée, plus importante dans le bassin Atlantique et aura tendance à refroidir la piscine Atlantique, diminuant de ce fait le gulf-stream, influençant l’indice TNA et favorisant la mise en place d’un régime préférentiel NAO- durant l’hiver qui suivra.
http://translate.google.com/translate?h ... nes-struck
Je reste dans les grandes lignes de ce que la variabilité météorologique peut créé, en plus chaud ou en plus froid et ce, dans une tendance climatique chaude (mais pas trop).
Ceci, en complément du post de Williams. Nous suivons, sur ce forum, toutes les tendances météorologique (comme l'évolution de l'ENSO),l'activité volcanique, l'activité solaire, les oscillations océanique etc.. afin de mieux comprendre et prévoir les tendances météorologique à venir, en plus de toutes les questions qui font du monde d'aujourd'hui, notre petit paradis.. ;-)

Amitié, Nanuq
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Re: Evolution du climat

Message par pacien » 01 mai 2018, 20:55

On est tous d'accord pour les mini glaciations dans un contexte chaud, ne pas négliger les causes extérieurs. Dans les a70 c'est par la modification des courants, la stratification de l'atlantique nord, qu'on a cherché à expliquer le démarrage des cycles froid de Milankovitch, autant que je sache. Ce ne sont pas ces petits refroidissements qui me pose problème, mais que l'un d'eux amorce la pompe à froid cyclique !
de nanuk
Je reste dans les grandes lignes de ce que peut créé, en plus chaud ou en plus froid et ce, dans une tendance climatique chaude (mais pas trop).
La météorologie existera toujours, mais quand je regarde la page 179 les prévisions risquent de se résumer à la vitesse du vent catabatique ! Autre point, des glaciers jusqu’à 40° de latitude nord et sud, à long terme. Les conditions météorologiques sont différente mais ça reste de la variabilité météorologique, dans un contexte climatique différent qui justifie la différence entre glaciation et inter glaciation.
Mais comment est-ce qu'on définit la température globale lorsque la bande équatoriale échappe au refroidissement, et qu'il y avait même des régions encore plus chaude qu’actuellement, d’après une étude récente ? [17.gif]

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Re: Evolution du climat

Message par milou » 02 mai 2018, 22:17

Source : Règis Crèpet :
[Climat / ralentissement du réchauffement ?] L'analyse de la courbe moyenne des températures planétaires indique une hausse de +0,2°C par rapport à la moyenne du 20 ème siècle, ce qui est peu. Selon certaines analyses, la Terre connait le « plus grand phénomène de refroidissement climatique en deux ans depuis un siècle". Selon cette étude, "De février 2016 à février 2018 (le dernier mois disponible), les températures moyennes mondiales ont chuté de 0,56°C. Il faut remonter à 1982-1984 pour la prochaine baisse la plus importante sur deux ans, soit 0,47 °C, et ce, même pendant l'ère du réchauffement planétaire."

En regardant les courbes de plus près, je n'arrive pas à retrouver cette différence, sauf à remarquer l'actuelle baisse depuis la fin du grand El Nino de 2016. Tout au plus, on peut déduire une certaine stagnation du niveau des températures planétaires, qui sont de toute façon bien inférieures à la hausse annoncée par les calculateurs du GIEC ! On parlera plutôt de pause que de baisse.

Voici un lien de cette Ă©tude : http://jlduret.ecti73.over-blog.com/201 ... b_pushmail

https://www.facebook.com/regiscrepetlac ... UM&fref=nf

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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 03 mai 2018, 07:04

pacien a écrit :Mais comment est-ce qu'on définit la température globale lorsque la bande équatoriale échappe au refroidissement, et qu'il y avait même des régions encore plus chaude qu’actuellement, d’après une étude récente ? [17.gif]
La bande Ă©quatoriale n'est pas le climat.
Avec un changement dans la circulation atmosphérique après -6000 environ (image de dessus néoglacial) favorisant par contraste thermique (Nord-équateur et Sud-équateur) les phénomènes fort EL-Nino:
Image

http://www.laterredufutur.com/html/phpB ... =30#p83213

Durant cette période, les phénomènes Nino étaient probablement plus fort que ceux d'aujourd'hui.
L'absorption océanique de l'activité solaire ce fait sur de longues périodes.
Les GES, tous les GES, sont des émetteurs nets d’IR, que se soit vers la surface ou vers l’espace en refroidissant l’atmosphère par exemple durant la nuit. Ils sont LE support de transfert de rayonnement mais ne le sont pas au sens thermodynamique. Le problème est que l’atmosphère reste très essentiellement chauffée par convection et non pas par l’ IR. Le concept de forçage radiatif qui prétend que le rayonnement IR CO2 « chaud » va du chaud vers le chaud (pour l’élévation des températures de surface) est une définition erronée de ce qu’est la compréhension thermodynamique. Les GES ( par l’ IR) ne peuvent chauffer que quelque chose de plus froid. Des océans chauds absorberont moins d’IR que des océans froids. Les phénomènes la Nina absorbent plus d’IR que des phénomènes Nino. La vapeur d’eau d’un phénomène El-Nino provoque un réchauffement atmosphérique, par l’évaporation ascendante de l’air chaud et humide en altitude (GES) et permet aussi de perde de l’IR vers l’espace en évacuant l’excédent thermique océanique. Les précipitations sont quant a elles responsables d'environ 85% du mouvement de l'énergie, c’est le cycle de l’eau.
Mais quant est-il de nos émissions de gaz à effet de serre sur le climat, en particulier le dioxyde de carbone, qui sont sensés contrôler le climat? A la question: « Si les GES émettent des IR, c’est qu’ils ont absorbés de l’énergie. » Les GES acquièrent essentiellement de l’ énergie transportée par la convection. Tout le monde mélange allègrement bilans radiatifs et énergétiques! C’est bien là tout le problème des modèles de prévisions climatique qui sur-estime l’effet énergétique des GES (entropie surestimée dans les projections) en mesurant uniquement la température de surface sol sans prendre en compte le cycle de l’eau. La théorie de l'effet de serre, celle qui est décrite dans les labos, ne représente pas notre atmosphère. Notre atmosphère n'a pas de plafond, mais une porte de sortie bien visible vers l'espace.
Dans la troposphère, à une certaine altitude, il n’y a plus d’échange radiatif avec le milieux, ce qui constituent une « résistance » au transfert d’énergie, la couche limite de l’effet de serre. Dans cette couche limite troposphèrique, les GES ont une fonction toute autre, celle de refroidir l’atmosphère et non plus de réchauffer, en perdant de l’IR, en évacuant le surplus radiatif vers l’espace. Dans cette couche limite, hormis la convection qui créé de petites gouttelettes d’eau réfléchissant la lumière incidente ( albédo) et qui propage le chaud vers le froid, l’atmosphère ne dispose pratiquement que des GES pour se refroidir (sans prendre en compte les pertes nocturne), n’ayant aucun autre moyen pour permettre à la chaleur latente de s’échapper. Cette couche limite, entre la haute troposphère et la basse stratosphère, ne se réchauffe ou ne se refroidit plus depuis plus d’une quinzaine d’année, preuve évidente que le rayonnement CO2 absorbé et calculé, n’est pas aussi efficace que ce que l’on aimerait nous le faire croire. Il n’y a que les GES qui peuvent refroidir la troposphère et réchauffer la stratosphère.
La politique du réchauffement climatique anthropique nous dit que l’effet de serre, par l’absorption et ré-émissions des IR vers la surface, augmente les températures de surface sans prendre en compte l’effet convectif qui absorbe, par saturation de l’humidité l’IR, par ses oscillations océanique, et sans prendre en compte les ré-émissions vers l’espace à savoir, la stratosphère ne se réchauffe pas!
Dans une constante solaire (cycles 21-22-23 et 24 solaire stables voir dégressifs) qui ne peut jouer, aujourd'hui, le rôle de surplus de chaleur global, seul les oscillations océanique, par convection et l’accumulation de chaleur des océans, peuvent réchauffer ou refroidir notre climat, et maintenir une température terrestre globale en équilibre à 15°C, moyenne qui n’est que purement fictive face à la variabilité climatique.

L’activité solaire, les GES par le cycle de l’eau, font notre climat sur des échelles longues et variables, bien trop longues et variables pour être correctement prises en compte par les diagrammes de budget énergétique globaux, bien trop récentes et trop sensibles.

@Milou:
On le voit bien, la chaleur du dernier El-Nino met du temps à s’évacuer (températures globale en diminution), mais elle s’évacue, et sans l’aide d’une forte Nina. Il est même possible qu’un second El-Nino se mette en place cette année. L’océan Pacifique doit évacuer son surplus de chaleur et seul l’atmosphère par perte de l’IR peut le faire, malgré une activité solaire faible..

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Re: Evolution du climat

Message par williams » 03 mai 2018, 23:28

milou a écrit :Source : Règis Crèpet :
[Climat / ralentissement du réchauffement ?] L'analyse de la courbe moyenne des températures planétaires indique une hausse de +0,2°C par rapport à la moyenne du 20 ème siècle, ce qui est peu. Selon certaines analyses, la Terre connait le « plus grand phénomène de refroidissement climatique en deux ans depuis un siècle". Selon cette étude, "De février 2016 à février 2018 (le dernier mois disponible), les températures moyennes mondiales ont chuté de 0,56°C. Il faut remonter à 1982-1984 pour la prochaine baisse la plus importante sur deux ans, soit 0,47 °C, et ce, même pendant l'ère du réchauffement planétaire."

En regardant les courbes de plus près, je n'arrive pas à retrouver cette différence, sauf à remarquer l'actuelle baisse depuis la fin du grand El Nino de 2016. Tout au plus, on peut déduire une certaine stagnation du niveau des températures planétaires, qui sont de toute façon bien inférieures à la hausse annoncée par les calculateurs du GIEC ! On parlera plutôt de pause que de baisse.

Voici un lien de cette Ă©tude : http://jlduret.ecti73.over-blog.com/201 ... b_pushmail

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Tout ceci est normal, puisque c'est le fait qu'on passe aux El Nino les plus forts Ă  leur La Nina qui suit.

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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 04 mai 2018, 10:58

williams a écrit :Tout ceci est normal, puisque c'est le fait qu'on passe aux El Nino les plus forts à leur La Nina qui suit.

Williams
Tout a fait Williams.

La deuxième loi de la thermodynamique nous dit très clairement que la chaleur ne peut jamais être transférée d'un corps plus froid (l’océan) à un corps plus chaud (l’atmosphère) sans compensation!

Une Nina absorbera une grande quantité de rayonnement, par ses eaux froides. La compensation thermodynamique sera El-Nino en restituant à l’atmosphère l’énergie absorbée.
Plus les eaux océanique seront chaudes, moins elles absorberont de rayonnements, se refroidiront en créant, de ce fait, les oscillations océanique.. Plus les phénomènes Nino seront longs et forts (réchauffant l’atmosphère), plus l’océan pacifique se refroidira. Plus il y aura de phénomènes El-Nino, plus l’atmosphère évacuera l’énergie excédentaire océanique vers l’espace et ceci, sur de longues périodes de temps, en comprenant bien que nous sortons d’un petit âge glaciaire avec des eaux froides qui ont absorbé de grandes quantités d’énergie durant plus d’un siècle!
On peut donc en déduire que sans forte Nina en 2017, l’océan pacifique n’a pas put absorbé de grandes quantités de rayonnements. Le hiatus de quinze années, par l’effet du PDO en phase froide, l’a probablement fait. Il est tout à fait probable que nous nous dirigions vers plusieurs phénomènes El-Nino de petites ampleurs dans les années à venir pour que l’océan puisse se décharger du surplus énergétique, renvoyant une grande partie de l’IR excédentaire vers l’espace et permettre à l’océan de se refroidir.
L’atmosphère va donc probablement encore se réchauffer un peu durant quelques années, par les phénomènes El-Nino, créant plus d’humidité atmosphérique. La baisse de l’activité solaire, par l’augmentation des rayonnements cosmique, jouera probablement aussi un rôle entre formation nuageuse et albédo.

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Re: Evolution du climat

Message par pacien » 06 mai 2018, 13:32

de nanuq
L’activité solaire, les GES par le cycle de l’eau, font notre climat sur des échelles longues et variables, bien trop longues et variables pour être correctement prises en compte par les diagrammes de budget énergétique globaux, bien trop récentes et trop sensibles.
Est-ce qu'il faut déduire que les grands esprits du climat ne devraient rien conclure avec autant d'incertitudes et qu'on peut presque faire dire ce que l'on a envie d'entendre aux informations, tant il y a de variabilité, d'incertitudes, manque de recul, d'informations... même si la logique de fonctionnement semble simple, avec une bonne explication. :hello:
Est-ce que nos connaissances sur les piliers climatique, gulf-stream , ENSO, El-Nino... auraient encore la moindre utilité dans un contexte cyclique de glaciers jusqu’à 40° de latitude nord et sud (page 179) ?
Et puisque l’interprétation des informations ne fait pas consensus, je peu aussi imaginer que dans cette situation notre grande boucle thermohaline doit être coupée en Afrique, ce qui amplifie le refroidissement et l'instabilité météorologique. Est-ce que cette situation serait possible sans un point de basculement initial ?

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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 06 mai 2018, 21:16

pacien a écrit : Est-ce qu'il faut déduire que les grands esprits du climat ne devraient rien conclure avec autant d'incertitudes et qu'on peut presque faire dire ce que l'on a envie d'entendre aux informations, tant il y a de variabilité, d'incertitudes, manque de recul, d'informations... même si la logique de fonctionnement semble simple, avec une bonne explication. :hello:
La seule certitude est que le climat se réchauffe. Quant à la logique de fonctionnement du climat, elle reste tout sauf simple.
pacien a écrit :Est-ce que nos connaissances sur les piliers climatique, gulf-stream , ENSO, El-Nino... auraient encore la moindre utilité dans un contexte cyclique de glaciers jusqu’à 40° de latitude nord et sud (page 179) ?
Les oscillations océanique font l’évolution climatique, l’évolution de nos glaciers suivent simplement le rythme imposer. L’activité volcanique, la précession et l’obliquité terrestre, les mouvements tectonique etc.. ont aussi un impact global sur le climat et donc, les banquises et glaciers..
pacien a écrit :Et puisque l’interprétation des informations ne fait pas consensus, je peu aussi imaginer que dans cette situation notre grande boucle thermohaline doit être coupée en Afrique, ce qui amplifie le refroidissement et l'instabilité météorologique. Est
Parlez-vous de l’AMO ou du tapis océanique qui n’est clairement pas sur le point de s’arrêter?
Pour l’AMO, une phase plus froide d’ici 2025 pourrait avoir un impact significatif sur le climat Européen.
pacien a écrit :Est-ce que cette situation serait possible sans un point de basculement initial ?
Clairement non. Seule une forte activité volcanique pourrait faire basculer le climat dans une période de deux à trois ans plus froide..

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chris mander
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Re: Evolution du climat

Message par chris mander » 14 mai 2018, 19:56

Bonsoir, L'ALERTE DE L'ONU augmentation des catastrophes dans le MONDE .
BRISER NOUVELLES: UN MET EN GARDE CONTRE ALERTE ET HAUSSE DES CATASTROPHES DANS LE MONDE PAR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES EN TURQUIE ET LA CHINE .Désastre à HAWAI, INDE INONDATIONS SÉISMES SEISME OUVERT ORAGES CRACKS TERRAIN OURAGAN CYCLONE POMPE TORNADO. Bonsoir. :hello:

https://www.youtube.com/watch?v=bAw41PmcS4s

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