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Une aridité et des vents toujours en augmentation

Depuis plusieurs années les zonnes tempérées de la planète connaissent une aridité en constante évolution. Et si cet assèchement de zones tempérées n’était pas seulement dû au réchauffement global ? Nous savons que depuis quelques années le Sahara aurait tendance à reverdir, alors pourquoi les zones tempérées s’assèchent ? Et que pensez de ces tempêtes toujours plus fortes ? Alors assistons nous au réchauffement global ? Tout ceci n’est pas aussi simple et pourtant voici…

 

Petit rappel :

Durant les périodes glaciaires, le climat est relativement aride dans les zones non touchées par les glaciers. Les déserts étaient plus étendus et les mers plus basses. Les sédiments fins étaient alors plus soumis à l’érosion et transportés jusqu’aux régions polaires. Les vents étaient aussi plus violents, favorisant le transport de ces poussières que l’on retrouve dans les glaces.

On sait que les trois derniers millions d’années sont marqués par une succession d’avancée et de recul des glaces sur l’hémisphère Nord de la Terre. Notre Terre est âgée de 4,6 Ga, que s’est-il passé auparavant. En fait les cycles glaciaires – interglaciaires ne remontent pas au-delà de 3 Ma. Le déclenchement même de ces cycles reste un mystère auquel la théorie astronomique n’apporte pas de réponse, aucun événement particulier n’intervenant à ce moment précis, d’après ce que l’on sait, dans le mouvement de la Terre. 

S’il n’y a pas de cycle glaciaire, il y a cependant des glaciations de temps à autre. La dérive des continents et en partie responsable des changements climatiques.

Au carbonifère par exemple, l’Amérique du Nord et l’Europe étaient près de l’équateur, favorisant un climat chaud et humide.

Les glaciations n’apparaissent que quand les régions polaires sont occupées par des terres.

La répartition géographique des continents les un par rapport aux autres a également modifié les courants atmosphérique et océanique, et influé ainsi le climat de la Terre. Par exemple la calotte antarctique n’a commencé à se former que quand le continent s’est trouvé suffisamment loin de l’Amérique et de l’Australie pour former dans l’océan austral l’établissement d’un courant circumpolaire isolant thermiquement le continent.

Lors de la dernière glaciation :

Les minima des mois les plus froids, en Europe, atteignaient —20° à —30° ; en été, ils étaient compris entre —8° et —1°. Les maxima atteignaient 10°C. Au terme de cette phase, le retour à des conditions plus clémentes s’effectua rapidement ; en moins d’un demi-siècle, le climat peu basculer d’un équilibre à un autre.

 Comment expliquer un tel changement lors de la dernière glaciation ?

L’explication la plus souvent invoquée pour le refroidissement du Dryas récent repose sur le rôle joué par l’écoulement des eaux de fonte de la calotte glaciaire Nord américaine. À cause du réchauffement, cette calotte s’est rétractée vers le Nord, libérant le cours du fleuve St Laurent. Les eaux de fonte, jusqu’alors, se déversaient dans le golf du Mexique par l’intermédiaire du Mississipi ; lorsque le St Laurent s’est remis à fonctionner, les eaux de fonte ont été détournées vers l’Océan Atlantique nord par le St Laurent. L’apport d’eau douce, considérable, a diminué la salinité et donc la densité de l’eau de mer, perturbant, voire désamorçant, la circulation thermohaline.

Aujourd’hui : le nombre de glaciers dans l’Atlantique Nord et dans l’Antartique est passé de 300 à 400 en 1980 à plus de 1200 aujourd’hui. L’apport en eau douce est sans équivoque. Un autre phénomène est celui de l’intensité solaire actuelle : Activité faible = + de 14C = détérioration climatique. Même si cette activité n’est pas reconnue dans le monde scientifique et même si il est périodique, la situation actuelle n’arrange rien au problème.

La sécheresse en forte progression depuis les années 1970

La surface des territoires frappés par la sécheresse a plus que doublé dans le monde entre le début des années 1970 et 2002, selon une étude menée par des scientifiques américains. Mais cette transformation actuelle du climat est elle uniquement le signe d’un gros réchauffement global qui n’apportera que étés secs et très chauds. Rien n’est moins sur quand on connait le reste. Comment oublier ce courant du Gulf Stream extrèmement malade de nos péripéties polluantes et réchauffantes.

Certains modèles prédisent également une augmentation des tempêtes. C’est un premier résultat, qui demande à être confirmé par un travail approfondi, mais qui indique quand même que le risque de voir apparaître des phénomènes extrêmes augmentera globalement sur la planète, sans que l’on puisse nécessairement localiser les endroits qui seront plus particulièrement concernés.

Le « moteur » des tempêtes est toujours une différence élevée de température ou d’humidité entre deux masses d’air (on parle de gradient). Or certains modèles  prédisent que le changement climatique va refroidir l’air situé au nord de l’Europe et réchauffer l’air situé au sud de l’Europe.

Une telle évolution augmenterait chroniquement la différence de température entre le Nord et le Sud de l’Europe. Donc il y aura une augmentaion chronique des tempêtes sur l’Europe. La tempête de 1999 qui a frappé la France est peut être un indicateur certain du genre de phénomène extrème qui nous attend.

On se rappellera peut-être que les tempêtes de l’hiver 1999 (qui étaient en fait des ouragans) avaient pour origine la confrontation au -dessus de la France d’une masse d’air inhabituellement chaude venu du sud avec une masse d’air inhabituellement froide venu du nord.

Mais sans pouvoir le démontrer encore aujourd’hui d’une façon formelle, tous ces éléments rappellent un climat sibérien qui semble se mettre en place. L’affaire est à suivre…

sources :

http://chrono-eco.univ-fcomte.fr/Public/Divers/Gauthier_Emilie/Climato_internet.html / http://www.euractiv.com/Article?tcmuri=tcm:28-134097-16&type=News / http://www.fnh.org/francais/faq/effet_serre/tempete.htm /

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