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Quand les rivères coulaient dans le Sahara I

Le climat n’est une chose statique, et change graduellement avec le temps. Ainsi des continents ont pu connaitre des changements majeurs au court des millions d’années et des millénaires.

Ainsi le Sahara vu par Satellite quand les rivères coulaient en son sein.

Et aujourd’hui où en sommes nous ? Des études montrent que le bassin aquifère Saharien est l’un des plus grands du monde…

 

Les fleuves fossiles du Sahara oubliés, aujourd’hui enterré sous le sable, prouvent qu’un climat beaucoup plus humide a existé par le passé. Seulement quelques petits canaux de courants sont évidents dans l’image supérieure couverte de sable du Sahara, une scène de fausses couleurs de Landsat.

L’image inférieur vue par radar, qui pénètre plusieurs mètres sous le sable, indique un réseau dense de rivières, torrents et fleuves.

et Aujourd’hui ?

Les personnes vivant dans le Sahara ont exploité traditionnellement les sources d’eau souterraine grâce au système d’irrigation Foggara, qui a permis la création d’oasis vertes, presque luxuriantes. En dépit du fait que la pluie ne tombe que très rarement, un océan d’eau fraîche existerait sous les dunes de sable.

Des études montrent que le bassin aquifère Saharien est l’un des plus grands du monde. Il s’étend des territoires Algériens, Tunisiens et Libyens et est constitué de deux dépôts sédimentaires, le complexe terminal et le continental intercalcaire. Les deux systèmes aquifères sont suffisants pour couvrir tous les besoins en eau de l’Algérie pour 120 siècles et au rythme de consommation actuel.

A cet effet, l’Algérie a élaboré deux projets. Le premier consiste à canaliser l’eau depuis la nappe phréatique de la région de Salah jusqu’à Tamanrasset, à 750 kilomètres de distance, plus au sud. Presque 50 billions de dinars ont été alloués à l’achèvement de l’entreprise. Un autre projet prône l’envoi des ressources aquifères souterraines du Sahara aux régions de steppe du Nord, pour assurer la consommation en eau des centres urbains et des nouvelles villes qui devraient y être construites.

Les experts s’accordent à mettre en garde contre l’exploitation de ces ressources, qui risquent de ne pas se renouveller en cas de trop fort tirage. Un autre problème potentiel réside dans le risque de pollution. Une charte Maghrébine a été adoptée en 1992 et appelle les membres de l’Union du Maghreb à travailler dans l’optique de la protection de l’environnement et dans l’encouragement du Développement Durable. C’est dans ce cadre qu’un Observatoire du Sahel et du Sahara a vu le jour avec pour objectif de définir clairement les zones d’extraction ainsi que celles qui seraient plus vulnérables.

sources : Nasa / http://www.magharebia.com/

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