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Quand le réchauffisme fond comme neige au soleil

antarctique

 

Pour faire suite à l’article de la fonte du Groenland ICI.

Réchauffement climatique : enfin le dégel ? : Comme l’a déclaré solennellement devant le Sénat Américain l’honorable Al Gore, notable investisseur sur le marché juteux du Crédit Carbone, en matière climatique, « the science is settled », et, comme l’a fort opportunément rappelé le non moins honorable ingénieur ferroviaire M. Rajendra Pachauri, également très impliqué dans la gestion de fonds carbones (et accessoirement Président du GIEC), toute tentative de remettre en question la théorie du réchauffement climatique ne serait que « science vaudou ».

 

 

A part quelques « climato-septiques » forcément à la solde des lobbys pétroliers, qui oserait encore émettre des réserves sérieuses sur cette thèse alarmiste (ou simplement soulever la possibilité d’un léger conflit d’intérêt entre ces éminences de la lutte contre le réchauffement climatique et le petit monde de la finance verte) ? Quand tous ces ténors de la science, tous ces intellectuels engagés, tous ces journaux officiels, toutes ces associations, ces ONG, vous le rappellent jour après jour : la température augmente comme jamais dans l’histoire humaine, les glaciers fondent, la mer va monter, le désert va progresser en même temps que la malaria et les tsunamis… D’ailleurs, un article récent vient encore le confirmer : « Le Groenland fond à une vitesse record » !

Un article alarmiste sur la fonte du Groenland…

Oui, la situation est alarmante : comme le rapporte cet article, « Après le spectaculaire décrochage d’un iceberg, vaste comme Paris, d’un glacier du Groenland il y a quelques jours, la calotte glaciaire de ce pays fait encore l’actualité ce mercredi. Sa fonte semble sans précédent, selon les données de la NASA. ». Et, en effet, on constate sur les photos satellites qu’environ 97% de la surface de la calotte glacière avait dégelé à la mi-juillet… Ce qui fait se demander à un expert de la NASA : « C’est tellement sans précédent que je me suis d’abord interrogé sur le résultat : était-ce bien réel ou était-ce dû à une erreur de données ? » Pour qui s’arrêterait au titre de cet article, à son chapeau ou même aux premiers paragraphes, comment ne pas éprouver un sentiment d’angoisse devant une telle situation ? La calotte glaciaire a presque complètement fondue ! Or, c’est bien connu, le Groenland, c’est ce « canari dans la mine », ce marqueur (« proxy ») privilégié et incontestable des dégâts du réchauffement climatique sur lequel les scientifiques et les médias du monde entier ont les yeux et les objectifs braqués en permanence pour assister, impuissant, à la destruction de notre belle planète ! Ce phénomène sans précédent de dégel est donc, de toute évidence, une preuve absolue d’une accélération elle aussi sans précédente du réchauffement climatique, qui, corrélée à l’augmentation des gaz à effet de serre, ne peut qu’être d’origine humaine ! C’est du sérieux, là : il ne s’agit pas de l’obscure pamphlet d’un militant fanatisé de Greenpeace ou du WWF, on parle quand même de la NASA, ce qui se fait de mieux en matière de science spatiale et climatique, de supercalculateurs et de satellites d’observations ! Le paradigme de la recherche scientifique désintéressée, objective et aux moyens illimités ! Voici de quoi clouer définitivement le bec aux derniers climato-septiques !

… qui remet pourtant explicitement en cause les thèses du GIEC !

Pourtant… Le lecteur attentif qui aura eu la patience de lire attentivement l’article jusqu’au bout aura quelques petites surprises… Déjà, mine de rien, il nous est expliqué que « La surface gelée du Groenland s’est réduite en juillet sur une étendue jamais atteinte en plus de trente ans d’observation satellitaire ». Tiens tiens… Donc, lorsque l’on nous dit que c’est une situation « record » ou « sans précédent », en fait on ne parle que des 30 dernières années ? Ah bon, mais alors que s’est-il passé avant cela ? Si l’on en croit la théorie du GIEC, la température devait être moins élevée et les calottes glaciaires plus épaisses, n’est-il pas ? On aurait alors bien la preuve indubitable que l’action humaine est aujourd’hui en train de dérégler le climat dans des proportions inouïes et catastrophiques !

Et bien… Pas vraiment, dirait-on. Car voilà que l’article cite une glaciologue qui indique qu’un tel phénomène s’est déjà produit en… 1889, une date à laquelle les rejets de CO2 d’origine humaine étaient incomparablement moindres qu’aujourd’hui… Le pic de fonte de 1889 ne peut donc manifestement pas s’expliquer entièrement par l’activité humaine, ce qui indique qu’il avait une cause en partie naturelle. Et avant cela ? Eh bien, nous dit cette glaciologue, il semble que ce phénomène de dégel se soit produit… environ tous les 150 ans en moyenne !

Ca alors ! On nous aurait menti ? Cette fonte ne serait finalement pas du tout « record » ou « sans précédent », mais se serait déjà produite régulièrement dans le passé, et ne serait en fait qu’un banal phénomène cyclique, parfaitement naturel et sans aucun lien avec l’activité humaine ? Mais ceci va frontalement à l’encontre des théories du GIEC selon lesquelles il y a un réchauffement climatique sans précédent et d’origine humaine dont la fonte du Groenland est le marqueur privilégié : car de toute évidence les fontes précédentes du Groenland, celle de 1889 et antérieures, ne peuvent pas être d’origine humaine ; le Groenland peut donc fondre dans des proportions comparables à la fonte actuelle en dehors d’une cause humaine ; il est donc strictement impossible de déduire de la fonte actuelle un lien de cause à effet avec l’activité humaine ; et cette fonte ne peut donc plus être considérée comme un « marqueur » d’un réchauffement climatique d’origine humaine.

Voilà qui est très gênant pour les modèles climatiques du GIEC : en ne faisant intervenir quasiment aucun mécanisme d’origine naturel dans leur modèle, mais seulement un « forçage anthropique » lié aux gaz à effet de serre, ces modèles sont en effet capables de retrouver le niveau actuel anormalement élevé de fonte estivale des glaciers du Groenland ; et tout naturellement, en projection, il suffit de continuer à faire augmenter tendanciellement ces gaz à effet de serre pour voir la température du globe et la fonte des glaciers augmenter également dans des proportions terrifiantes. Mais si vous introduisez dans ces modèles une cause naturelle, cyclique, qui permettrait de retrouver les pics de fonte de 1889 et les précédents, vous allez bien entendu retrouver naturellement le pic actuel, sans avoir besoin de rajouter ce forçage anthropique artificiel ; et ce que les projections vont alors vous donner, ce n’est plus une augmentation tendancielle continue du phénomène de fonte, mais, tout aussi naturellement… une continuation des cycles, décorrélée de l’activité humaine !

Un exemple de manipulation de l’information (et de ses limites)

Cet article constitue un parfait exemple de la façon dont l’information est manipulée pour nous faire « croire » à la thèse d’un réchauffement climatique alarmant d’origine humaine. Le titre et l’introduction sont ainsi clairement alarmistes : le Groenland n’a jamais fondu autant et aussi vite ! Mais ce titre est trompeur, voire résolument mensonger : la seule chose que dit l’étude en question, c’est que le Groenland n’a jamais fondu autant et aussi vite… sur les 30 dernières années ! Et, au contraire, si on remonte davantage dans le temps, on s’aperçoit que de telles situations se sont déjà produites, au moins une fois en 1889 et sans doute de façon cyclique tous les 150 ans !

Le début de l’article essaye ainsi de nous convaincre lourdement du contraire exact de ce que dit en réalité l’étude en question : que le réchauffement climatique s’accélère de façon inédite, alors qu’au contraire l’étude montre que ce qui se passe actuellement s’est déjà produit dans le passé et semble lié à des cycles parfaitement naturels ! Comme désinformation, avouer qu’on ne peut pas faire mieux (ou pire, c’est selon) ! Manipuler les faits pour leur faire dire le contraire de ce qu’ils montrent vraiment, voici une méthode bien rodée des partisans du GIEC pour « démontrer » qu’il existerait bien un réchauffement d’origine humaine ; et lorsque les faits, opiniâtrement, s’acharnent à aller à l’encontre de la théorie en question, il ne reste plus qu’à les effacer purement et simplement, comme l’a montré la célèbre controverse autour de la « courbe en crosse de hockey » de Michael Man, cette manipulation grotesque de données statistiques permettant de faire tout simplement « disparaître » l’optimum climatique médiéval (la fameuse période de colonisation du Groenland par les Vikings, qui ont appelé ce pays… Terre Verte précisément parce qu’il était à cette époque bien loin d’être entièrement recouvert de glaciers ; une période chaude, donc, qui aurait démontré que les températures actuelles, elles aussi, n’étaient pas du tout inédites). Quand on se rappelle que c’est cette courbe grossièrement trafiquée qui, reprise dans les premiers rapports du GIEC et dans le retentissant documentaire d’Al Gore (Une vérité qui dérange), a véritablement lancé la psychose planétaire sur le « réchauffement climatique »…

Pourtant, l’article, par la suite, nous fournit ingénument les informations qui permettent de contredire allégrement cette entrée en matière inquiétante. On ne peut que s’en réjouir : combien de dépêches AFP ou REUTEURS, reprises en boucle par les journaux ou les chaînes d’information en continu, se seraient limitées à reprendre le titre choc sur ce « record » « sans précédent » ? Et combien de journaux se seraient eux-aussi limités il y a encore quelques temps à cette baseline alarmiste en enchaînant tout de suite derrière sur les sombres prédictions du GIEC pour conclure que, une fois encore, l’observation scientifique venaient valider la thèse « réchauffiste » ? Or là, et c’est tout à fait étonnant, il n’est fait aucune référence dans cet article au « réchauffement climatique » ou au GIEC, comme si cette thèse ne faisait plus vraiment l’unanimité, ne constituait plus complètement un paradigme scientifique établi et incontestable… « The science is settle », disait Al Gore… Est-ce vraiment aussi sûr qu’il voulait bien l’affirmer ?

Mais l’atavisme de la pensée unique est décidément plus fort, et le rédacteur de l’article ne peut s’empêcher de terminer sur cet avertissement inquiétant : « Si nous continuons à observer ce type de fonte au cours des prochaines années, ce sera angoissant »… Ouf, cette ultime pirouette de pure spéculation sophiste permet, in extremis, de maintenir le lecteur dans un état d’inquiétude morbide : le dégel actuel ne donne certes strictement aucune preuve d’un réchauffement anthropique catastrophique, mais l’Apocalypse est toujours possible demain !

Ce que nous dit vraiment la science sur l’évolution des glaciers de l’Arctique

Il convient de préciser que ceux qui suivent de près ces débats climatiques n’apprendront rien de vraiment nouveau à la lecture de cet article : de nombreuses études ont déjà mis en évidence le caractère cyclique de l’évolution des glaciers groenlandais, par exemple un article récent publié dans Nature Geoscience par des chercheurs de l’Université d Copenhague et de l’Université de l’Ohio (« An aerial view of 80 years of climate-related glacier fluctuations in southeast Greenland »), qui montre clairement, à partir de photos aériennes des années 1930, qu’un certain nombre de glaciers du Groenland ont subi un retrait plus rapide durant les années 1930 que pendant les années 2000.

Cette étude venait elle-même confirmer d’autres études récentes visant à reconstituer les avancés et reculs des glaciers groenlandais et qui toutes conduisaient aux mêmes conclusions, à savoir que la calotte glaciaire avait déjà connu par le passé des phénomènes de dégel comparables ou supérieurs à ce que l’on constate actuellement (« Les avancées et les reculs du glacier Helheim observés à partir des dépôts sablonneux », Andresen et al, Nature Geo. 2011 ; « Les variations de températures au sommet du Groenland durant les 170 dernières années », Kobashi et al., GRL 2011 ; « Une reconstruction de l’extension de la fonte annuelle du Groenland de 1784 à 2009 », Frauenfeld et al, JGR 2011 ; etc.).

Toutes ces études vont dans le sens d’un caractère cyclique des phénomènes de fonte estivale des glaciers du Groenland, avec des périodes d’environ 60 à 70 ans. Or, il existe une théorie aujourd’hui bien établie qui permet d’expliquer de façons satisfaisante ces variations cycliques : celle des Oscillations Atlantiques Multidécennales (AMO, Atlantic Multidecennal Oscillation), une variabilité multidécennale de la circulation thermohaline de l’Océan Atlantique qui a justement une période d’oscillation d’environ… 60 à 70 ans ! Ainsi, selon un article de Pietr Chylek et al publié en 2009 dans la Geophysical Research Letters et intitulé « Amplification des variations de la température de l’air en Arctique et l’Oscillation Multidécennale Atlantique », il existe une corrélation apparente des variations des températures en Arctique avec l’indice AMO. Les fontes importantes des années 30 et 2000 correspondent ainsi à une période positive de l’AMO ; inversement, la période entre 1945 et 1975, marquée par une période négative, a connu un épaississement important de la calotte glaciaire qui a fait d’ailleurs craindre à l’époque à un retour à l’âge glaciaire (relié à l’activité humaine de manière tout aussi irrationnelle que le réchauffement climatique l’est aujourd’hui !). On peut supposer que la période autour de 1889 correspondait également à une période positive ; on retrouve même des traces de communications alarmantes du Président de la Royal Society of London sur le réchauffement climatique et la fonte de glaces de l’arctique en… 1817 (1), en gros au moment de l’oscillation positive précédente !

Etant donné que nous sommes actuellement sur un maximum de cet indice qui pourrait chuter dans les années à venir, on peut penser que le retrait des glaciers du Groenland, au lieu de s’ « accélérer » indéfiniment jusqu’à l’Apocalypse climatique, devrait s’arrêter de lui-même et que les glaciers devraient à nouveau progresser comme ils l’ont fait à partir de la fin des années 40…

Rappelons pour ceux qui ne suivent l’actualité climatique qu’au travers de ce qu’en disent les rapports du GIEC ou la presse française que, depuis maintenant une bonne dizaine d’année, la température moyenne du globe a tendance à… stagner, voire diminuer ! Et il ne s’agit pas d’une propagande de climato-septiques à la solde des lobbys pétroliers, mais des propres courbes satellites de la NASA, celles-là même que le GIEC mettait en première page lorsque, dans les années 80 et 90, elles augmentaient bien gentiment… Autant dire que cette tendance récente, que les modèles du GIEC sont incapables d’expliquer, met les chercheurs « réchauffistes » dans l’embarras puisque dans le même temps les rejets de gaz à effet de serre ont continué d’augmenter ; alors qu’elle s’explique parfaitement par la théorie cyclique « solariste » de Henrik Svensmark faisant intervenir une action des rayons cosmiques sur la formation des nuages (théorie actuellement en cours de validation par une expérience de grande ampleur, baptisée CLOUD, et menée à l’accélérateur de particule du CERN ; notons que cette expérience est cofinancée par les principaux pays de l’UE, sauf… la France).

La thèse du réchauffement climatique anthropique a pesé depuis plusieurs décennies sur la recherche scientifique officielle comme une véritable chape de plomb ou de glace, interdisant aux chercheurs de publier des études allant à l’encontre de cette théorie alarmiste, encourageant la presse scientifique et grand public à ne citer que les études allant dans le sens du réchauffement, alimentant sciemment une véritable psychose du grand public sur la situation catastrophique de notre planète. On ne peut que se réjouir que depuis quelques années des voix dissidentes commencent à se faire entendre au sein de la communauté scientifique, et que la presse commence elle aussi à se demander si, après tout, il n’est pas souhaitable aujourd’hui de prendre un peu de recul et d’examiner sereinement, objectivement et sans parti-pris l’état réel de la science. Il semble qu’enfin, telle une glasnost soviétique, cette chape est en train de dégeler et que les aproles commencent enfin à se libérer… Précisons pour terminer, et afin de désamorcer les probables attaques dont je pourrais faire l’objet (« suppôt du capitalisme », « agent du lobby pétrolier », « salaud », « ordure »…), que ne pas adhérer à la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine et être plutôt convaincu par la thèse solariste est tout à fait compatible avec le fait de défendre l’idée d’une réduction de notre consommation énergétique, notamment de combustibles fossiles, et de diminution drastique de nos rejets de gaz à effet de serre, qui ont des effets bien plus préoccupants sur notre environnement et notre propre santé qu’un soi-disant réchauffement de la température.

source : http://extremecentre.org/

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