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L’OMS nous avertit que nous sommes officiellement sur la voie d’une pandémie mondiale

À tout moment, une pandémie mondiale potentiellement mortelle pourrait éclater et anéantir une grande partie de l’humanité. C’est en tout cas ce que veut faire savoir l’OMS, qui parle de 100 millions de morts.

L’information nous vient de Tedros Adhanom, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé. Selon Tedros, qui a pris la parole il y a quelques jours lors du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, l’absence de couverture sanitaire universelle est la plus grande menace pour la santé mondiale. Le chercheur rappelle par la même occasion que 3,5 milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès aux services de santé essentiels.

Devant un auditoire soudain mal à l’aise, il a déclaré que « c’est ce qui s’est passé il y a exactement 100 ans lors de l’épidémie de grippe espagnole », non sans rappeler que l’humanité n’était pas à l’abri d’une nouvelle catastrophe de ce genre. « Une épidémie dévastatrice pourrait commencer dans n’importe quel pays et tuer des millions de personnes parce que nous ne sommes pas encore préparés ».

Mais en raison du coût important des soins, près de 100 millions de personnes dans le monde se retrouvent dans l’extrême pauvreté. Résultat ? Les gens n’ont pas les moyens d’aller à l’hôpital, de prendre rendez-vous chez un médecin ou encore de payer un traitement, et ne sont pas soignés à la hauteur de leurs symptômes. Pour peu que leur état empire, ils meurent sans avoir été diagnostiqués. Et ainsi, « les premiers signes d’une épidémie sont manqués ».

La surveillance est l’une des formes de protection les plus vitales que les organismes de santé publique du monde puissent offrir, mais ces derniers dépendent de l’argent des gouvernements qu’ils servent. Or les gouvernements réduisent les budgets de ces programmes, sans que l’on sache si ces projets seront un jour reconduits. Aux États-Unis, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont récemment annoncé qu’ils allaient réduire de 80 % leurs projets de prévention des épidémies. Selon le Washington Post, les programmes de prévention des maladies infectieuses, tels que le virus Ebola, sont réduits dans 39 des 49 pays où ils ont été employés.

Cela peut sembler un peu obtus. Mais, et comme le souligne Tedros, « nous caractérisons trop souvent la santé comme un coût à maîtriser, et non comme un investissement à nourrir ». Le chercheur note également que des sociétés saines sont également avantageuses pour des raisons économiques. « Les avantages de la couverture sanitaire universelle vont bien au-delà de la santé », dit-il. « Des systèmes de santé solides sont essentiels pour des économies fortes. » En effet, il rappelle par ces mots l’importance à apporter à la qualité des soins prodigués aujourd’hui dans le monde, pour que les générations futures grandissent en bonne santé.

sources : http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/ / https://www.sciencealert.com/

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