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Les îlots urbains, on en reparle ?

Une grande partie des stations météo terrestres sont victimes de l’effet de chaleur urbain. Réchauffement ou pas réchauffement ?

Le phénomène d’îlot de chaleur urbain consiste essentiellement dans le fait que l’on peut mesurer expérimentalement une différence de température assez considérable entre la ville et sa campagne environnante. Plusieurs facteurs sont à l’oeuvre, dont les activités humaines, mais aussi les échanges radiatifs entre le sol et l’atmosphère. Du coup, les stations météo implantés près des villes ou des constructions (aéroports, autoroutes, etc.) sont affectées d’un biais dans leurs mesures qui privilégie la hausse des températures et ce d’autant plus que les cités humaines s’étendent au fil du temps.

Quelle crédibilité accorder aux mesures de ces 2 stations météo françaises,
qui sont placées à proximité immédiate de surfaces en béton ?

La classe 2:
Idem classe 1, sauf l’épaisseur de végétation (e < 25 cm), la distance des sources de chaleur (30m < d<100m) et l’ombre (élévation > 5°).
Qu’est-ce qu’un bonne station météo terrestre? Un document de la NOAA le définit dans le standard officiel « Climate reference Network, Site information handbook ».
http://www1.ncdc.noaa.gov/pub/data/uscrn/documentation/program/X030FullDocumentD0.pdf
5 classes (indice CRN de 1 à 5) y sont définies par rapport à une station de référence idéale définie ici:
La classe 1 (la meilleure):
– Sol plat (pente < 19°) et dégagé.
– Végétation au sol pas plus haute que 10 centimètres.
– Pas à moins de 100 mètres de toute surface chauffante ou réfléchissante.
– Loin de surfaces d’eau, sauf si elles sont naturelles et en tout cas à au moins 100 mètres.
– Pas d’ombre pour une élévation du soleil supérieure à 3°
Les classes 3, 4 et 5 donnent des erreurs de mesure de 1°C, 2°C et 5°C respectivement! Ce qui est inacceptable. Ces stations sont trop proches de sources de chaleur urbaines.

Depuis la mi-2007, sous l’impulsion de M. Antony Watts, météorologiste chef à la radio KPAYAM, un groupe de bénévoles poursuit un effort sans précédent dont le but est d’auditer la totalité des stations météo terrestres des USA (1221 au total).

Le processus d’audit et les généralités sont exposés ici :
http://www.surfacestations.org/

Au 16/07/2009, 1003 stations ont été auditées sur 1221, soit 82%. Voici la synthèse des résultats par classe de stations de 1 à 5. Ils sont catastrophiques :

On trouve 91% de stations de classe 3, 4 et 5, toutes inaptes à mesurer des variations de températures de l’ordre de celles qui sont en débat pour le réchauffement climatique.

Et nous sommes aux USA, pays le plus évolué technologiquement de la planète.
On signale de nombreuses stations météo non conformes dans bien d’autres régions du globe, la pression immobilière gagnant sur des stations autrefois situées en campagne.

Aux USA, le Nasa-Giss effectue en principe des corrections sur les données issues des stations météo, pour gommer l’effet de chaleur urbain. L’ajustement se fait de la façon suivante: on compare la tendance des températures d’une station météo urbaine avec celle d’une station météo rurale proche, ceci sur un certain intervalle de temps.

Mais un audit, réalisé par le chercheur (sceptique) Steve McIntyre, portant sur 7364 stations météo au niveau mondial, révèle que pour les USA, le NASA GISS a effectué de nombreux ajustements des températures des stations urbaines dans la mauvaise direction. Ceci dans 45% des cas. L’ajustement urbain est sensé éliminer les effets de l’urbanisation, mais les ajustements mal conçus du GISS accroissent au contraire ses effets. Le résultat est que la tendance à la hausse des températures de surface utilisée par le GIEC/IPCC est exagérée.

L’audit montre aussi que la correction portant sur l’îlot de chaleur urbain se fait sur 74% des stations us (pas toutes donc), mais sur seulement 37% des stations du reste du monde. Et que de surcroît, ces corrections ne sont pas toujours pertinentes.

Aux USA, le Nasa-Giss effectue en principe des corrections sur les données issues des stations météo, pour gommer l’effet de chaleur urbain. L’ajustement se fait de la façon suivante: on compare la tendance des températures d’une station météo urbaine avec celle d’une station météo rurale proche, ceci sur un certain intervalle de temps. Mais sûr seulement 37% des stations du reste du monde. Et que de surcroît, ces corrections ne sont pas toujours pertinentes.

Le graphe ci-contre, donne un exemple de corrections inadéquates :
Ce graphique compare les températures par comtés, pour la Californie, de 1900 à 2000, en fonction de la population. Courbe rouge: + de 1 million d’habitants ; courbe mauve : de 100 000 à 1 million; courbe verte: moins de 100 000. Sur ces courbes l’effet de chaleur urbain a en principe été corrigé, or il n’en est rien puisque l’on voit des températures corrélées avec le niveau de population…

Il n’est de science que du mesurable. Mais que penser quand l’instrument de mesure est mal utilisé? On doit donc considérer avec prudence les chiffres sur la valeur exacte du réchauffement climatique au cours du siècle écoulé. Et finalement, des valeurs de + 0,74°C de réchauffement global (GIEC 2007), avec une fourchette officielle de 0,56-0,92 soit environ 0,2° degré près prêtent un peu à sourire…

source : http://astrosurf.com/

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