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Le froid et la neige en Europe dus au réchauffement de l’Arctique

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banquiseDepuis 2003, année de création de la Terre du Futur, nous avons toujours reconnu le réchauffement climatique comme avéré. Mais nous avons également toujours maintenu que les conséquences prévues étaient erronées et trop rapidement conclues.

Selon une nouvelle étude américaine, la réduction des glaces de l’Arctique causerait des hivers plus rigoureux en Europe…


La réduction des glaces dans l’océan arctique dû au réchauffement climatique pourrait expliquer les hivers fortement enneigés et froids de ces dernières années en Europe et dans certaines autres parties de l’hémisphère nord, révèle une étude américaine publiée lundi. Depuis que la superficie de la banquise est tombée à un niveau record en 2007, des chutes de neiges nettement plus abondantes que la normale ont été observées dans de vastes régions nord-américaines, du continent européen et de la Chine, soulignent-ils. Durant les hivers 2009-2010 et 2010-2011, l’hémisphère nord a enregistré ses deuxième et troisième plus fortes accumulations de neige dans les annales.

Des changements dans la circulation atmosphérique

Les données recueillies de 1979 –début des observations par satellites– à 2010 montrent une diminution d’un million de km2 (-29,4%) de la superficie des glaces de l’océan arctique en automne, soit près de deux fois la superficie de la France, précisent les scientifiques de l’Institut de Technologie de Géorgie (sud-est). Cette diminution des glaces arctiques a correspondu à une couverture neigeuse hivernale nettement plus élevée que la normale dans le nord-est des Etats-Unis, le nord-ouest et le centre de l’Europe, ainsi que le nord de la Chine, ajoutent-ils. «Notre étude démontre que la diminution des glaces de l’océan arctique est liée à des changements dans la circulation atmosphérique de l’hémisphère nord en hiver», souligne Judith Curry, présidente de l’Ecole des sciences atmosphériques et de la Terre à l’Institut de Technologie de Géorgie (Georgia Tech) et principal auteur de cette communication.

«Les modifications dans la circulation de l’air forment plus fréquemment des zones stagnantes de haute pression atmosphérique centrées sur l’Atlantique qui bloquent le flux d’air chaud venant d’ouest et provoquent un flux d’air polaire et de forte chutes de neige sur l’Europe» et le nord-est de l’Amérique du Nord, poursuit la chercheuse. Les conclusions de cette étude, qui confortent celles d’autres recherches, pourraient être utilisées pour améliorer les prévisions météorologiques saisonnières, selon les auteurs. Ces travaux paraissent dans la version en ligne des Annales de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datée du 27 février 2012.

Cette étude apporte des éléments concrets dans l’impact de la fonte de la banquise arctique. Il est regrettable que l’impact solaire et océanique soient encore une fois absente de cette étude. Il est à noter que depuis 2007, nous étions dans un cycle solaire faible. Le cycle de Schwabe est connu pour créer des hivers en dessous des normes saisonnières. Nous nous orientons actuellement vers un maximum solaire pour 2013 qui va certainement le plus faible depuis plus de 100 ans. Dans ce contexte, il est impossible d’ignorer ce facteur. Cependant, la Terre du Futur reconnaissant le réchauffement climatique, reconnait également que l’effet de feedback négatif ou rétroaction négative du climat est fortement privilégiée dans les théories exposées sur le site.

source : http://www.20minutes.fr

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