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Il y a 18000 ans

Le climat d’une ère glaciaire n’est pas nécessairement uniforme : des périodes interglaciaires peuvent alterner avec des périodes de gel. Même au cœur d’une glaciation donc, le thermomètre ne cesse de souffler le chaud et le froid.
Il est donc important de ne pas confondre ère et périodes glaciaire.

Ainsi on dénombre cinq grandes glaciations dans l’histoire de la planète. Mais chacune est constituée de successions, selon une fréquence de dizaines de milliers d’années, de périodes glaciaires et interglaciaires. Elles-mêmes étant encore divisibles en intervalles plutôt chauds ou froids si l’on observe le climat à une échelle plus fine.

Pour preuve de la succession de ces périodes: il y a 18 000 ans, la Terre traverse un maximum glaciaire. A peine 7 000 à 8 000 ans plus tard, le climat se réchauffe : les glaciers continentaux commencent à se retirer !

Depuis la fin de la dernière période de glaciation il y a 18 000 ans, le climat est plus clément et relativement stable. Nous nous trouvons donc dans cette période où il règne en moyenne 15°C sur l’ensemble de la planète.
Pourtant, et bien que ce soit peut-être difficile à croire, nous sommes en période interglaciaire… d’une glaciation !

La terre est soumise à des fluctuations climatiques globales. A des périodes froides succèdent des périodes plus chaudes et inversement. Ces fluctuations se traduisent par des variations du niveau moyen des mers et des océans. Au cours des périodes froides, l’eau liquide se rétracte et davantage d’eau solide est mobilisée au niveau des inlandsis et des glaciers.
On peut mettre directement en rapport le pourcentage d’Oxygène 18 dans l’eau avec la température et le niveau de la mer.
D’après la théorie de Croll-Milankovitch, les climats terrestres sont sous la dépendance d’un forçage astronomique. Trois paramètres périodiques affectent l’insolation terrestre:

l’excentricité de l’orbite terrestre (période d’environ 100 000 ans)
l’obliquité de l’axe de rotation de la terre par rapport au plan de l’écliptique (période d’environ 41 000 ans)
la précession de l’axe des pôles (période d’environ 22 000 ans).

La Manche à cette époque était exondée et la ligne de rivage était située à l’Ouest du Finistère (niveau des mers à -125 m par rapport à l’actuel)
La température moyenne du globe n’était que de 4° inférieure à l’actuelle.

Il y a 18 000 ans, la dernière grande glaciation de l’Amérique du nord avait atteint son apogée et la région de Montréal était alors recouvertes par 2 kilomètres d’épaisseur de glace.

sources : http://www.univ-lehavre.fr/ / http://www.unites.uqam.ca/ / http://climatevolution.free.fr/

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