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Et si une seule goutte d’ADN pouvait stocker toutes les données informatiques de notre monde ?

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Lors d’une conférence, des chercheurs de l’Université de Washington ont présenté un protocole innovant pour stocker des données informatiques dans de l’ADN. Même en infime quantité, cette molécule pourrait en effet contenir des millions de gigabits de données.

Les technologies de stockage des données ont fait du chemin depuis 60 ans. Le premier disque dur, présenté en 1956, disposait d’une capacité de cinq mégaoctets, soit l’équivalent d’un morceau de musique MP3.

Les progrès réalisé au cours des dernières décennies ont petit à petit repoussé cette limite jusqu’à parvenir à des dispositifs de la taille d’une puce, capables de contenir toute l’histoire de l’humanité sur des durées considérables. Mais des chercheurs ont trouvé une piste prometteuse pour aller encore au-delà : l’ADN, acide désoxyribonucléique.

Une nouvelle étude menée par des scientifiques de l’Université de Washington (UW) a récemment abouti sur une nouvelle piste pour conserver au sein de brins d’ADN de grandes quantités d’informations sur de très longues périodes.

Une nouvelle génération de systèmes de stockage Grâce à cette technique, les scientifiques ont ouvert la voie à une nouvelle génération de systèmes de stockage bien plus efficaces. Il suffirait en effet d’un gramme d’ADN pour conserver près d’un zettaoctet soit mille milliards de gigabits. Une masse d’informations conséquente quant on considère l’univers digital actuel.

En effet, selon des estimations, toutes les données contenus dans nos fichiers informatiques, archives historiques, films, photos et le volume considérable d’informations collectées par les entreprises et dispositifs à travers le monde, devraient atteindre un total de 44 billions, soit 44 mille milliards de gigabits d’ici 2020.

Autant dire que stocker tout ça a de quoi stimuler l’innovation technologique. Mais sa capacité de stockage n’est pas le seul point fort du matériel génétique. Il possède une certaine stabilité dans le temps, assurant aux données une durée de vie de quelques milliers d’années, pourvu que les conditions du milieu soient contrôlées. Seul point négatif de l’ADN : le coût de production encore trop élevé. Les chercheurs affirment toutefois qu’il est possible d’optimiser le protocole de manière à rendre le prix un peu plus abordable.

extrait et source : http://www.maxisciences.com/

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