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La sonde Voyager 1 a détecté des émissions de plasma en dehors de notre système solaire. Une découverte qui pourrait indiquer la présence d’un autre soleil au-delà de l’héliopause.

Perdu dans l’héliopause (partie de l’univers hors de portée des vents solaires), l’objet volant de la NASA aurait en effet indiqué aux scientifiques un bourdonnement constant à très basse fréquence depuis quelques années. Comme le détaille la revue Nature dans un article très complet (en anglais), cette vibration à 3 kHz serait en réalité la preuve de la présence d’émissions de plasma.

En 2012, Voyager 1 est devenue la première sonde du milieu interstellaire très local. Voyager 1 a donné des estimations ponctuelles de la densité du plasma. Des études antérieures de la densité du plasma reposaient sur la détection d’événements discrets d’oscillation du plasma déclenchés avant les chocs se propageant vers l’extérieur du Soleil, qui étaient utilisés pour déduire la fréquence du plasma et, par conséquent, la densité. Nous présentons la détection d’une classe d’émission d’ondes de plasma à bande étroite très faible dans les données Voyager 1 qui persiste à partir de 2017 et permet une mesure régulièrement échantillonnée de la densité du plasma interstellaire avec une distance d’échantillonnage moyenne de 0,03 UA. Nous trouvons des fluctuations de densité à l’échelle UA qui retracent la turbulence interstellaire entre les épisodes d’oscillations plasmatiques précédemment détectées. Les mécanismes possibles pour l’émission à bande étroite comprennent les oscillations de plasma excitées thermiquement et le bruit quasi thermique, et ils pourraient être clarifiés par de nouvelles découvertes de Voyager ou une future mission interstellaire. La persistance de l’émission suggère que Voyager 1 peut être en mesure de continuer à suivre la densité du plasma interstellaire en l’absence d’événements d’oscillation de plasma générés par un choc.

sources : https://www.journaldugeek.com/ / https://www.nature.com/

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