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2006, sixième au palmarès

Naturellement, il serait faux de dire que le réchauffement climatique n’intéresse personne. Il devient même indéniable que ce sujet a quitté l’enceinte des milieux autorisés pour apparaître sur la place publique. Les plus optimistes peuvent même déjà commencer à faire le total des tonnes de CO2 que les différentes initiatives ont permis d’économiser…

L’Organisation météorologique mondiale annonce que 2006 devrait être l’une des années les plus chaudes, la sixième, depuis un siècle et demi.

L’OMM ajoute que les 10 années les plus chaudes ont toutes été recensées au cours des 12 dernières années.

L’agence de l’ONU précise que 2006 a été marquée par:

Une sécheresse extrême et de fortes inondations dans la Corne de l’Afrique;

Des feux de forêt d’une ampleur record aux États-Unis;

Des pluies torrentielles aux Philippines;

Un nouveau rétrécissement de la calotte de l’océan glacial Arctique;

L’automne le plus doux jamais enregistré en Europe.

Selon l’OMM, la calotte glaciaire diminue au rythme de près de 8,6 % par décennie, soit plus de 60 000 kilomètres carrés par année, ce qui est plus que la superficie de la Suisse.

Les météorologues prévoient d’ores et déjà que 2007 pourrait être encore plus chaude que 1998, année qui détient le record. Le retour d’El Nino expliquerait le phénomène.

L’action :

Au niveau international, si Kyoto, malgré les limites qu’on lui connaît, a été le premier pas, personne ne semble pressé de faire le second. La conférence de Nairobi* (du 6 au 17/11/2006), qui devait travailler à l’élaboration de l’après Kyoto (2012), s’est contentée de repousser le problème en 2008. Par contre, elle a pris la peine de préciser, comme en son temps celle de Montréal, que la révision prévue à cette date ne devrait pas mener à de nouveaux engagements, pour aucune des parties !

Au niveau national, malgré une arrivée en force du débat parmi nos hommes politiques (rapports** sur le sujet à l’Assemblée nationale et au Sénat), il faut l’intervention régulière de Nicolas Hulot pour sortir la campagne électorale de ses thèmes favoris. Et quand on constate que les candidats qui réagissent ne le font que pour gagner la sympathie de l’électorat concerné, on ne peut qu’en conclure que la gravité de la situation n’est encore pas appréhendée…

Il y a donc pas de risque à parier que 2007 engrangera, elle aussi, son quota de gaz à effet de serre, continuant ainsi à réduire, petit à petit, nos chances de survie. Combien de nouvelles années faudra-t-il pour que nous comprenions que nous n’éviterons la catastrophe que si nous faisons tous des efforts ?

Le Terre’momètre permet d’estimer la quantité annuelle de gaz à effet de serre rejetée par nos activités personnelles. ICI

sources : http://www.radio-canada.ca/ / http://www.agoravox.fr/

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