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Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Phénomènes Climatiques en rapport avec le Soleil. Le cycle 24 devrait être faible, voici une question majeure sur l'influence climatique de notre prochaine decennie.

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Re: Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Message par cartesien66 » 14 nov. 2017, 03:11

SPOTLESS
WDC silso -> 00 / 24 stations
NOAA -> 00
SWPC -> 00
flux solaire -> 72
https://www.spaceweatherlive.com/en/rep ... spotreport

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Re: Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Message par cartesien66 » 14 nov. 2017, 03:18

Eric a écrit :Eruption de classe B7.5 hier encore, mais impossible de savoir d'ou provient cette éruption, ya pas de tâche :?:

Une zone active arrive sur l'ouest du soleil, nous verrons demain si elle apparaît.
Oui , il y a une région active ( RA 2687 ) qui entame sa rotation ( H sud )

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Re: Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Message par Eric » 14 nov. 2017, 08:33

Pourquoi comptabiliser les différentes classe B d'hier, si ces éruptions venaient de cette zone plus active ? Elle n'est pas encore orientée vers la Terre, donc n'a par conséquent les éruptions ne sont pas orientée vers nous. Peut-être est elle, en revanche, comptablisée dans la progression l'activité solaire ?
[img]http://www.laterredufutur.com/photos/medals/bronze_star-2.gif[/img][img]http://www.laterredufutur.com/photos/medals/2011-2.gif[/img]

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Re: Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Message par merle » 14 nov. 2017, 13:19

UN NOMBRE DE TĂ‚CHES SOLAIRES AU PLUS BAS

Nous nous approchons bien du prochain minimum concernant l'activité solaire. En effet, les dernières observations témoignent d'une extrême réduction du nombre de tâches solaires comme le montre l'image ci-dessous (disque solaire). Au 14 novembre, l'analyse du disque solaire HMI (Heliocentric and Magnetic Imager) met en évidence une extrême recrudescence de ces tâches, au nombre de 0 d'après les dernières observations, qui témoigne bien de la tendance en cours.
i l'on doit faire une approche comparative au cycle actuel (24) par rapport au précédent on remarque aisément que nous nous situons dans une configuration similaire à celle de l'année 2007 où le minimum solaire fut atteint en 2009. Pouvons-nous espérer un prochain minimum d'ici 2 ans ? D'après les projections à très long terme, le point bas du cycle 24 devrait se situer entre les années 2020 et 2021.
Les conséquences sur la Terre ne seront que très discrètes sans grands changements notables au niveau des températures terrestres. Ces variations de l'irradiance perpétrées par ces longs cycles de 11 ans sont trop rapides et bien trop faibles pour engendrer des variations de températures notables notamment à la surface de la planète. C'est comme si, en l'espace d'une journée, on souhaiterait voir sur un élément de surface de l'océan Atlantique une variation notable de la température de l'eau après une journée particulièrement chaude. Cela demeure difficile à cause de son inertie thermique.

Notons quand même qu'au-delà de la température sur Terre, les variations de l'activité solaire pourraient intéresser l'occurrence de certains régimes de temps notamment lors des saisons où les centres d'action sont bien prononcés (comme en hiver). Seulement, ces corrélations sont encore trop récentes et ont besoin d'être approfondies davantage. On pourra aussi noter des effets sur la stratosphère avec des impacts sur l'intensité du vortex polaire arctique se propageant ensuite en basse troposphère.

A bientĂ´t.

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Re: Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Message par nanuq » 14 nov. 2017, 21:42

merle a écrit :Au 14 novembre, l'analyse du disque solaire HMI (Heliocentric and Magnetic Imager) met en évidence une extrême recrudescence de ces tâches, au nombre de 0 d'après les dernières observations, qui témoigne bien de la tendance en cours.
Pourtant, Cartésien nous en montre une dans le post d'avant..
merle a écrit :En effet, les dernières observations témoignent d'une extrême réduction du nombre de tâches solaires comme le montre l'image ci-dessous (disque solaire)
De quelle image parles-tu ?
merle a écrit : On pourra aussi noter des effets sur la stratosphère avec des impacts sur l'intensité du vortex polaire arctique se propageant ensuite en basse troposphère.
Comment le vois-tu?

Merci, Nanuq
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Re: Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Message par cartesien66 » 15 nov. 2017, 03:14

1 région active et 4 TS observées
WDC silso -> 14 / 15 staions
NOAA -> 14
SWPC -> 15
Flux solaire -> 74
https://www.spaceweatherlive.com/en/rep ... spotreport

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Re: Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Message par cartesien66 » 16 nov. 2017, 03:27

1 région active et 4 TS observées
WDC silso -> 14 / 12 stations
NOAA -> 14
SWPC -> 15
Flux solaire -> 74
https://www.spaceweatherlive.com/en/rep ... spotreport
It doesn’t matter how beautiful your theory is, it doesn’t matter how smart you are. If it doesn’t agree with experiment, it’s wrong.
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Re: Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Message par merle » 16 nov. 2017, 18:00

Diminution de l'activité solaire.
Une explication, sans être nécessairement contradictoire, serait à trouver dans l'effet de l'activité du Soleil. Il semble qu'elle ait été particulièrement faible pendant une bonne partie de la période du Petit Âge glaciaire. Au cours de la période 1645-1715, dans le milieu du Petit Âge glaciaire, il y a eu une période de faible activité solaire connue sous le nom de minimum de Maunder. Le minimum de Spörer a également été identifié avec une période de refroidissement significatif entre 1460 et 1550. D'autres indicateurs de la faible activité solaire durant cette période sont les niveaux d'isotopes du carbone 14 et du béryllium 10. Dans une étude de Miller et al. (2012), ils lient le Petit Âge glaciaire à « une longue période inhabituelle d'activité volcanique avec 4 grandes éruptions volcaniques tropicales riches en soufre explosif, chacune avec une charge globale de sulfate supérieure à 60 GT » et notent que « des changements importants dans l'irradiance solaire ne sont pas nécessaires ».
Aucune date précise ne fait l'unanimité pour marquer le début du Petit Âge glaciaire : plusieurs événements, plus ou moins anciens, sont cités comme en faisant potentiellement partie, avant la date du premier minimum climatique avéré. À partir du xiiie siècle, la banquise de l'Atlantique nord s'étend vers le sud, de même que les glaciers du Groenland. En 1315 débutent trois années de pluies torrentielles, point de départ d'une période météorologique mouvementée qui dure jusqu'au xixe siècle. L'avancement des glaciers est attesté en plusieurs régions du monde durant ces quelque cinq siècles, mais une reconstitution de leurs progressions à partir de mesures de terrain montre qu'elles sont finalement restées limitées entre 1600 et 1850. C'est surtout le retrait des glaciers au xxe siècle qui sera spectaculaire.

Quelques grands événements climatiques peuvent donc être soulignés comme des points de repère d'un Petit Âge glaciaire étendu du xiiie siècle au milieu du xixe siècle :

1250 : début de l'extension de la calotte glaciaire en Atlantique
1300 : les étés jusqu'alors chauds cessent de l'être de façon nette ;
1315 : précipitations soutenues et grande famine de 1315-1317 ;
1550 : début théorique de l'expansion mondiale des glaces ;
1650 : premier minimum climatique.
La fin du Petit Âge glaciaire est fixée au milieu du xixe siècle.
Le Petit Âge glaciaire correspond concrètement à un léger refroidissement climatique, de l'ordre de moins de 1°C. Cette diminution peut paraître faible, mais elle était suffisante pour provoquer des hivers rigoureux et ralentir les activités humaines : notamment la production agricole, en particulier au xviie siècle. Des archives historiques ou commerciales, des peintures de l'époque témoignent d'hivers rudes et enneigés. En Savoie, on organise même des processions dans l'espoir de conjurer l'avancée des glaces. Le paroxysme de froid est atteint entre les années 1570 et 1730.Le Petit Âge glaciaire a surtout été décrit et commenté en Europe et en Amérique du Nord, bien que d'autres régions du monde aient été concernées. Au milieu du xviie siècle, les glaciers des Alpes suisses avancent rapidement, engloutissant fermes et villages. En Angleterre, la Tamise gèle (pour la première fois en 1607, pour la dernière fois en 1814) ; quand bien même certains aménagements urbains, des ponts notamment, aient pu favoriser le phénomène en entravant le flux des eaux, la fréquence de l'événement est un bon exemple de la persistance du refroidissement en Europe. De la même façon, les canaux et rivières des Pays-Bas se muent en glace lors de plusieurs hivers; ainsi celui de 1794/1795, pendant lequel la cavalerie française menée par Jean-Charles Pichegru s'empare de la flotte hollandaise, prise dans les glaces. Lors de l'hiver de 1780, la zone fluviale de New York (New York Harbor) devient solide : on marche entre Manhattan et Staten Island ; les liaisons de commerce par voie maritime sont bloquées.
Sous Louis XIV, la Seine gèle à plusieurs reprises en hiver et on est obligé, à Paris, de débiter le vin des tonneaux à la hache. L'hiver 1709 est particulièrement glacial en France.
Tous ces hivers particulièrement rigoureux affectèrent plus ou moins directement et violemment la vie des populations.Le Petit Âge glaciaire a eu un impact réel et prolongé sur la population, la faune et la flore de nombreux pays, surtout en Europe et en Amérique du Nord. Il est, par exemple, invoqué pour expliquer la disparition de la colonie norvégienne du Groenland. Certains hivers sont restés tristement célèbres par le nombre de morts recensés à cause du froid intense et des famines. Ainsi, sous le règne de Louis XIV, les années 1693 et 1694 voient mourir entre 1,5 et 2 millions de sujets français.

A bientĂ´t. :pleur4:

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Re: Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Message par merle » 16 nov. 2017, 19:42

Le petit âge glaciaire

La famine de 1693-1694 est la conséquence de la dégradation climatique qui s'observe dans les 10 ans qui précèdent et qui suivent le tournant du siècle.
Entre 1690 et 1750, en effet, la France, et avec elle une large partie de l'Europe, connaît une détérioration sensible du régime des températures et des précipitations, marquée par un refroidissement important des hivers et par des étés «pourris». L'étude de l'avancée des glaciers dans les vallées alpines aussi bien
que le témoignage des contemporains ont inspiré aux historiens l'expression de «petit âge glaciaire». Sans rien de commun toutefois avec les grandes glaciations préhistoriques, cet abaissement des températures aurait commencé vers 1560 pour ne prendre fin qu'aux environs de 1850. Le creux est atteint entre 1687 et 1700 avec des moyennes inférieures de 1,5 °C à celles de la décennie précédente — soit une différence considérable. Plus terrible encore que celui de 1693-1694, l'hiver de 1709-1710 reste longtemps dans les mémoires : le vin gèle jusque sur la table du roi. Le froid atteint -35 °C en rase campagne et, dans les masures paysannes en torchis, il ne fait guère plus de 0°C. Puis la neige protectrice fond, découvrant la terre nue, qui gèle de nouveau quelques jours après... Néanmoins, il n'y a cette fois «que» 200 000 à 300 000 morts, victimes du froid ou de la faim.
Petit aperçu de ce qui pourrait bien arriver dans le cycle solaire 25/26 encore en baisse pour 2020/2030/2040/2050/2060 hivers rigoureux.étés pourris . A plus. :coeur: :hello:

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Re: Suivi , évolution de l'activité solaire 2017 , 2nd semestre

Message par williams » 16 nov. 2017, 20:12

Quand on dit que la période 1645-1715, le petit âge glaciaire, est un refroidissement ce n'est pas tout fait juste car en moyenne le refroidissement à débuté vers l'an 1250 pour atteindre son maximum au petit âge glaciaire et de plus le réchauffement a commencé vers 1750 avec ces deux périodes parfois des haut et des bas comme ce n'est pas régulier. Et justement l'activité solaire suit le même chemin depuis des centaines d'années. Puis vous dites : "1250 : début de l'extension de la calotte glaciaire en Atlantique" et "1300 : les étés jusqu'alors chauds cessent de l'être de façon nette" ceci est justement une preuve du début du refroidissement vers 1250 jusqu'en 1645.

On ne peut pas lier le Petit Âge glaciaire à « une longue période inhabituelle d'activité volcanique avec 4 grandes éruptions volcaniques tropicales riches en soufre explosif, chacune avec une charge globale de sulfate supérieure à 60 GT » car il faut voir comment aux cours des centaines d'années précédentes comment la climatologie a évolué amenant à des températures aussi froides par rapport à comment c'était en l'an 1250. La constante solaire est passé de 1368 W/M2 en 1650/1680 à 1363 W/M2 vers 1450. Puis voir l'évolution du vent solaire et donc des rayons cosmiques qui influencent les nuages.

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