Les mondes parallèles existent-ils?
Posté : 23 sept. 2018, 20:16
Pour commencer, la relativité Générale d’Einstein nous dit que les ondes gravitationnelles se propagent dans trois dimensions spatiales plus une de temps.
La constante cosmologique (reprise en physique quantique des particules et qui n’est à ce jour toujours pas résolue parce que le vide a une énergie colossale) est donc un paramètre ajouté par Einstein à ses équations de la relativité générale pour valider l’expansion de l’univers. Selon cette constante cosmologique, notre univers est statique mais c’est l’espace temps qui se dilate depuis la création du Big-Bang. En effet, selon la relativité générale d’Einstein, notre univers, après son expansion (Big-Bang), aurait dût ralentir, alors que nous observons actuellement, depuis les années 90 environ, une accélération de l’expansion de notre univers faisant apparaître une nouvelle forme d’énergie, répulsive cette fois-ci ou d’antigravité, permettant aux observations récentes d’être validées.
Depuis les années 1990, le développement de la cosmologie a montré que l'expansion de l'Univers possédait une nouvelle propriété, une accélération récente, interprétée en terme de masse et d'énergie, qui pouvait être attribué à 68 % à une hypothétique énergie sombre, les 4% restant étant la matière visible et les 28 derniers % à de la matière noire. La principale conséquence de cette énergie sombre est qu'elle induit une sorte d'anti-gravité (le graviton en physique quantique ) et une onde lui étant associé. C’est cette hypothétique onde qui à permit l’idée de l’apparition de mondes parallèles ou des multiverres. La superposition des états quantiques suppose que notre monde coexiste avec de nombreux autres univers, qui se divisent continuellement en univers divergents, différents et inaccessibles entre eux, dans une inflation éternelle, le Big-Rip.
Pour la physique quantique, la superposition des états (le fameux chat de Schrödinger ) ou plus exactement, le problème de la mesure quantique exprimé par les fentes de Young, permet l’idée d'univers multiples.
L’énergie du vide est si grande qu’il faut trouver une énergie (l’énergie noire) pour permettre à la théorie des cordes et de la gravitation à boucle d’exister et de trouver un équilibre de point zéro, entre matière et antimatière…
En physique quantique des champs, au Cern notamment, pour le champ de Higgs à savoir, une particule qui acquiert une masse par le champ du vide qui n’est pas vide ( le vide fourmille ), s’émancipe de l’énergie Noire. Le vide n’est pas vide point! Le problème est qu’il n'existe aucune explication ou théorie physique des champs donnant une valeur faible ou nulle à l'énergie du vide sans faire appel à l’énergie sombre!!
Pour nous permettre de mieux comprendre ce qu’est la masse au repos, il faut reprendre le champ de Higgs.. Ainsi, le vide n’est pas vide! C’est le vide qui donne sa masse à une particule.
De ce référentiel en résulte une contribution non nulle de l'énergie du vide, l’énergie dite noire était toute trouvée.
L’explication proposée est que certains gravitons, ces particules hypothétiques qui transporteraient la force gravitationnelle, “s’infiltrent” dans d’autres dimensions, affaiblissant l’influence de la gravité. C’est la théorie des cordes ou de la gravitation à boucle qui essayent d’unir l’infiniment grand et l’infiniment petit en créant des dimensions supérieures d’espace.
On retrouve donc cette énergie noire en cosmologie pour l’accélération de l’expansion de notre univers récent comme expliqué un peu plus haut et, en quantique pour « neutraliser » l’énergie du vide qui n’est pas vide..
Le rapprochement de ces deux types de théories ( par la théorie des super-cordes ou de la gravitation à boucle,) permettent chacune de proposer une conception valide pour le comportement de l'univers tout entier sans que les lois fondamentales soient changées.
Mais tout cela a changé l’année dernière, lorsque des astronomes ont eu droit à un spectacle stellaire spectaculaire où deux étoiles à neutrons se sont heurtées. En plus des ondes gravitationnelles, l’explosion a créé des ondes électromagnétiques claires, dans la lumière visible et l’infrarouge, des rayons gamma, des rayons X et des ondes radio.
Des chercheurs ont donc utilisé ces données pour rechercher des preuves de dimensions supplémentaires. Le raisonnement est que les ondes gravitationnelles s’infiltreraient dans d’autres dimensions (si elles existent), tandis que les ondes électromagnétiques n’en seraient pas affectées. Cela devrait créer un écart entre la propagation des ondes gravitationnelles et les autres signaux.
Mais il s’avère que tous les signaux, les ondes gravitationnelles et les autres, étaient en accord avec la distance qui les sépare de l’explosion de l’étoile à neutrons. Il n’y a eut aucun écart! Selon de nouvelles études, cela signifie que les ondes gravitationnelles se propagent dans trois dimensions spatiales comme le prévoit la relativité générale et non 16 ou 18 ou 10 comme le prédit la théorie des super-cordes ou celle de la gravitation à boucle (super symétrie). Adieu constante cosmologique et ses 68% énergie Noire! Adieu supersymétrie, gravitation à boucle et théorie des cordes! Pourquoi? Parce que l'expansion de l'Univers interprétée en termes de masse et d'énergie que se soit au niveau quantique ou cosmologique, n’est pas ou ne peut pas être associée à l’énergie noires selon les résultats récent. L’énergie noire qui, je le rappel, prévaut sur l’expansion de notre univers. Energie noire qui « lie » l’infiniment grand et l’infiniment petit. Et que comme les ondes gravitationnelle existent et qu’il n’y a pas de décalage entre la lumière et l’onde gravitationnelle, l’énergie noire qui « contre » la gravité comme dans la constante cosmologique ne peut tout simplement plus exister.
https://news.uchicago.edu/story/gravita ... dimensions
Et pour couronner le tout, un peu plus tôt cette année, des scientifiques japonais ont cherché des dimensions supplémentaires en testant la gravité à l’autre bout de l’échelle, au niveau subnanométrique, et n’ont également rien trouvé! Aucune trace de dimensions cachées jusqu’à 0,1 nanomètre.
http://resou.osaka-u.ac.jp/en/research/2018/20180323_1
Sans énergie Noire, plus de big-rip, plus d’univers bulle multiples et de dimensions supérieures, place au big-crunch, un effondrement général de l'Univers en un point, une singularité, pour lui permettre de rebondir, peut être, à l’infini.
Mais alors, pourquoi l’expansion de notre univers récent s’accérère-t-elle? Ce sont bel et bien des observations validées par la cosmologie!
Pour cette accélération, une des réponses se trouverait dans la Hubble Bubble.. Notre univers proche serait légèrement moins dense en galaxies que le reste de l’univers. Nous serions dans une bulle, moins denses, où la gravité d’autres galaxies à l’extérieur de cette bulle seraient plus denses et auraient pour conséquence de faire gonfler notre propre bulle, nous donnant l’illusion que l’expansion de l’univers récente s’accélère. La relativité générale serait conservée..
Mais si l’énergie noire n’existe pas, comment ce fait-il que le vide qui n'est pas vide, possède-t-il autant d’énergie?
La constante cosmologique (reprise en physique quantique des particules et qui n’est à ce jour toujours pas résolue parce que le vide a une énergie colossale) est donc un paramètre ajouté par Einstein à ses équations de la relativité générale pour valider l’expansion de l’univers. Selon cette constante cosmologique, notre univers est statique mais c’est l’espace temps qui se dilate depuis la création du Big-Bang. En effet, selon la relativité générale d’Einstein, notre univers, après son expansion (Big-Bang), aurait dût ralentir, alors que nous observons actuellement, depuis les années 90 environ, une accélération de l’expansion de notre univers faisant apparaître une nouvelle forme d’énergie, répulsive cette fois-ci ou d’antigravité, permettant aux observations récentes d’être validées.
Depuis les années 1990, le développement de la cosmologie a montré que l'expansion de l'Univers possédait une nouvelle propriété, une accélération récente, interprétée en terme de masse et d'énergie, qui pouvait être attribué à 68 % à une hypothétique énergie sombre, les 4% restant étant la matière visible et les 28 derniers % à de la matière noire. La principale conséquence de cette énergie sombre est qu'elle induit une sorte d'anti-gravité (le graviton en physique quantique ) et une onde lui étant associé. C’est cette hypothétique onde qui à permit l’idée de l’apparition de mondes parallèles ou des multiverres. La superposition des états quantiques suppose que notre monde coexiste avec de nombreux autres univers, qui se divisent continuellement en univers divergents, différents et inaccessibles entre eux, dans une inflation éternelle, le Big-Rip.
Pour la physique quantique, la superposition des états (le fameux chat de Schrödinger ) ou plus exactement, le problème de la mesure quantique exprimé par les fentes de Young, permet l’idée d'univers multiples.
L’énergie du vide est si grande qu’il faut trouver une énergie (l’énergie noire) pour permettre à la théorie des cordes et de la gravitation à boucle d’exister et de trouver un équilibre de point zéro, entre matière et antimatière…
En physique quantique des champs, au Cern notamment, pour le champ de Higgs à savoir, une particule qui acquiert une masse par le champ du vide qui n’est pas vide ( le vide fourmille ), s’émancipe de l’énergie Noire. Le vide n’est pas vide point! Le problème est qu’il n'existe aucune explication ou théorie physique des champs donnant une valeur faible ou nulle à l'énergie du vide sans faire appel à l’énergie sombre!!
Pour nous permettre de mieux comprendre ce qu’est la masse au repos, il faut reprendre le champ de Higgs.. Ainsi, le vide n’est pas vide! C’est le vide qui donne sa masse à une particule.
De ce référentiel en résulte une contribution non nulle de l'énergie du vide, l’énergie dite noire était toute trouvée.
L’explication proposée est que certains gravitons, ces particules hypothétiques qui transporteraient la force gravitationnelle, “s’infiltrent” dans d’autres dimensions, affaiblissant l’influence de la gravité. C’est la théorie des cordes ou de la gravitation à boucle qui essayent d’unir l’infiniment grand et l’infiniment petit en créant des dimensions supérieures d’espace.
On retrouve donc cette énergie noire en cosmologie pour l’accélération de l’expansion de notre univers récent comme expliqué un peu plus haut et, en quantique pour « neutraliser » l’énergie du vide qui n’est pas vide..
Le rapprochement de ces deux types de théories ( par la théorie des super-cordes ou de la gravitation à boucle,) permettent chacune de proposer une conception valide pour le comportement de l'univers tout entier sans que les lois fondamentales soient changées.
Mais tout cela a changé l’année dernière, lorsque des astronomes ont eu droit à un spectacle stellaire spectaculaire où deux étoiles à neutrons se sont heurtées. En plus des ondes gravitationnelles, l’explosion a créé des ondes électromagnétiques claires, dans la lumière visible et l’infrarouge, des rayons gamma, des rayons X et des ondes radio.
Des chercheurs ont donc utilisé ces données pour rechercher des preuves de dimensions supplémentaires. Le raisonnement est que les ondes gravitationnelles s’infiltreraient dans d’autres dimensions (si elles existent), tandis que les ondes électromagnétiques n’en seraient pas affectées. Cela devrait créer un écart entre la propagation des ondes gravitationnelles et les autres signaux.
Mais il s’avère que tous les signaux, les ondes gravitationnelles et les autres, étaient en accord avec la distance qui les sépare de l’explosion de l’étoile à neutrons. Il n’y a eut aucun écart! Selon de nouvelles études, cela signifie que les ondes gravitationnelles se propagent dans trois dimensions spatiales comme le prévoit la relativité générale et non 16 ou 18 ou 10 comme le prédit la théorie des super-cordes ou celle de la gravitation à boucle (super symétrie). Adieu constante cosmologique et ses 68% énergie Noire! Adieu supersymétrie, gravitation à boucle et théorie des cordes! Pourquoi? Parce que l'expansion de l'Univers interprétée en termes de masse et d'énergie que se soit au niveau quantique ou cosmologique, n’est pas ou ne peut pas être associée à l’énergie noires selon les résultats récent. L’énergie noire qui, je le rappel, prévaut sur l’expansion de notre univers. Energie noire qui « lie » l’infiniment grand et l’infiniment petit. Et que comme les ondes gravitationnelle existent et qu’il n’y a pas de décalage entre la lumière et l’onde gravitationnelle, l’énergie noire qui « contre » la gravité comme dans la constante cosmologique ne peut tout simplement plus exister.
https://news.uchicago.edu/story/gravita ... dimensions
Et pour couronner le tout, un peu plus tôt cette année, des scientifiques japonais ont cherché des dimensions supplémentaires en testant la gravité à l’autre bout de l’échelle, au niveau subnanométrique, et n’ont également rien trouvé! Aucune trace de dimensions cachées jusqu’à 0,1 nanomètre.
http://resou.osaka-u.ac.jp/en/research/2018/20180323_1
Sans énergie Noire, plus de big-rip, plus d’univers bulle multiples et de dimensions supérieures, place au big-crunch, un effondrement général de l'Univers en un point, une singularité, pour lui permettre de rebondir, peut être, à l’infini.
Mais alors, pourquoi l’expansion de notre univers récent s’accérère-t-elle? Ce sont bel et bien des observations validées par la cosmologie!
Pour cette accélération, une des réponses se trouverait dans la Hubble Bubble.. Notre univers proche serait légèrement moins dense en galaxies que le reste de l’univers. Nous serions dans une bulle, moins denses, où la gravité d’autres galaxies à l’extérieur de cette bulle seraient plus denses et auraient pour conséquence de faire gonfler notre propre bulle, nous donnant l’illusion que l’expansion de l’univers récente s’accélère. La relativité générale serait conservée..
Mais si l’énergie noire n’existe pas, comment ce fait-il que le vide qui n'est pas vide, possède-t-il autant d’énergie?