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Evolution du climat

Entre réchauffement et refroidissement, quelle sera l'évolution du climat de demain?

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Re: Evolution du climat

Message par merle » 10 avr. 2018, 22:39

Bonsoir les amis. dernière nouvelles inquiétantes.
les taches solaires sont devenues extrêmement rares en ce début 2018, comme l'ont noté les observateurs solaires.Soyez conscient de cela.De plus, le monde n'est pas préparer à un refroidissement planétaire pire que le minimum de mander .On fait face à un grand défit, c'est cyclique et on ne pourra rien ni faire .
A bientĂ´t. :hello: :freeze: :freeze:

https://www.youtube.com/watch?v=wzBIPohZ17Y

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Le risque réel d'un «âge glaciaire» minimal de Maunder selon

Message par merle » 22 avr. 2018, 20:08

Salut Ă  vous mes amis
Le risque réel d'un «âge glaciaire» minimal de Maunder selon un scientifique est éminent.
Il est connu par les climatologues sous le nom de «Little Ice Age», une période dans les années 1600 où les hivers rigoureux à travers le Royaume-Uni et l'Europe étaient souvent graves. Le froid sévère s'accompagnait d'un soleil exceptionnellement inactif et s'appelait le minimum solaire de Maunder. Maintenant, un éminent scientifique de l'Université de Reading que j'ai rencontré, m'a dit que le taux actuel de déclin de l'activité solaire est tel qu'il y a un risque réel de voir un retour de telles conditions. J'ai été voir le professeur Mike Lockwood jeter un coup d'œil au travail qu'il a mené sur le lien possible entre l'activité solaire et les modèles climatiques. Selon le professeur Lockwood, la fin du 20e siècle a été une période où le soleil était exceptionnellement actif et un soi-disant «grand maximum» s'est produit vers 1985 depuis lors, le soleil s'est calmé. En se penchant sur certains isotopes dans les carottes de glace, il a pu déterminer à quel point le soleil a été actif pendant des milliers d'années. À la suite de l'analyse des données, le professeur Lockwood croit que l'activité solaire diminue maintenant plus rapidement qu'à aucun autre moment au cours des 10 000 dernières années. Il a trouvé 24 occasions différentes au cours des 10 000 dernières années, alors que le soleil était exactement dans le même état qu'aujourd'hui - et le déclin actuel est plus rapide que n'importe lequel de ces 24 ans.Sur la base de ses conclusions, il a élevé le risque d'un nouveau minimum de Maunder de moins de 10% il y a quelques années à 25-70%. Et une répétition du minimum solaire de Dalton qui a eu lieu au début des années 1800, qui a également eu sa juste part des hivers froids et des étés pauvres, est, selon lui, «plus probable qu'improbable» de se produire. Il croit que nous commençons déjà à voir un changement dans notre climat - témoin des hivers plus froids et des étés pauvres de ces dernières années - et que dans les prochaines décennies il pourrait y avoir un glissement vers un nouveau minimum de Maunder. Il vaut la peine de souligner que tous les hivers ne seraient pas sévères; et chaque été ne serait pas pauvre. Mais les hivers rigoureux et les étés incertains deviendront plus fréquents. Le professeur Lockwood ne retient pas sa description des impacts potentiels d'un tel scénario au Royaume-Uni. 'Un tel changement climatique pourrait avoir de profondes implications pour la politique énergétique et notre infrastructure de transport. Bien que le plus grand impact d'un tel changement provoqué par l'énergie solaire soit régional, comme ici au Royaume-Uni et en Europe, il y aurait également des implications mondiales. Selon une étude menée par Michael Mann en 2017, un fervent défenseur du réchauffement climatique artificiel, le minimum de Maunder des années 1600 était estimé avoir rasé 0.3C à 0.4C des températures mondiales. Il vaut la peine de souligner que la plupart des scientifiques croient que le réchauffement planétaire à long terme n'a pas disparu. Tout refroidissement global causé par ce phénomène naturel serait en fin de compte temporaire, et si les projections sont correctes, le réchauffement à long terme causé par le dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre finirait par submerger ce refroidissement solaire .Mais si l'Europe du Nord-Ouest se dirige vers une nouvelle «petite période glaciaire», les implications politiques pourraient être considérables, notamment parce que les températures mondiales pourraient baisser suffisamment, pour éliminer une grande partie du réchauffement qui s'est produit depuis les années 1950.
Le Soleil, notre source d'énergie, passe par des phases d'activité violente (phase maximale) et calme (phase minimum) tous les 11 ans, ce qu'on appelle un cycle solaire.Les effets de l'activité minimale d'un cycle solaire sont observés pendant environ un an Cependant, il a été révélé que l'activité minimale a été observée pendant plus de quatre ans dans le cycle solaire récemment conclu, ce qui en fait la phase minimale la plus longue et la plus silencieuse des 100 dernières années , a indiqué le scientifique. La Terre se dirige vers une mini-période glaciaire, similaire à celle observée au 17ème siècle, car les taches solaires du Soleil étaient absentes, ce qui a entraîné une baisse de la température de l'hémisphère nord de 2 degrés. Le scénario actuel est quasiment le même de telles conditions climatiques pourraient affecter le schéma agricole et la santé et déclencher des catastrophes dans le pire des scénarios , a-t-il ajouté.
Il a dit que les températures hivernales ont chuté en 2018 dans la calotte polaire nord et conduisent à des hivers rigoureux. Cela a également déclenché le courant-jet, qui est actif dans les parties septentrionales du globe, dans la zone climatique intertropicale comme l'Inde, ce qui a provoqué des vents froids au cours des deux dernières années. Décembre est le résultat de l'influence du courant-jet, ce qui a également conduit à un affaiblissement constant de l'énergie magnétique du Soleil, conduisant à une mini-glaciation ", a-t-il dit.
A bientĂ´t. :hello: :coeur: :coeur: :freeze: :freeze:

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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 25 avr. 2018, 06:52

La question la plus importante et la plus utile selon moi serait de savoir quelle est la température moyenne globale terrestre, son état d'équilibre, sur une échelle temporelle assez grande pour en tirer de bonnes conclusions... Est-ce la moyenne référencée de 1880 à 2018? Je ne penses pas! Et est-ce que cette moyenne de référence (1880-2018) représente la moyenne de températures globale terrestre dans toute son évolution? On peut parler de l'influence des entrées dans l'atmosphère de CO2, de l'activité solaire, océanique et d'humidité etc mais si la moyenne globale terrestre, avec et grâce à notre large atmosphère, est de 2°C plus chaude qu'aujourd'hui, nous pourrons débattre encore un longtemps de l'effet négatif de l'homme sur le climat.

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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 25 avr. 2018, 06:58

Une vidéo intéressante de l’ESA qui montre comment le chauffage atmosphérique par effet joule d’une tempête géomagnétique ne se limite pas aux pôles mais s’étend sur toute la planète:

http://www.esa.int/spaceinvideos/Videos ... _Day_storm

Reprit sur skyfall.. ;-)

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Re: Evolution du climat

Message par pacien » 26 avr. 2018, 19:01

de merle :
Tout refroidissement global causé par ce phénomène naturel serait en fin de compte temporaire, et si les projections sont correctes, le réchauffement à long terme causé par le dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre finirait par submerger ce refroidissement solaire
Remarque rassurante digne d'un politicien et du GIEC. Dans notre monde où l'argent est roi nos dirigeants encouragent la démographie pour obtenir une économie plus forte.
Avec un refroidissement climatique brutale, continuer cette fuite en avant démographique serait criminel, surtout avec les migrations prévisibles. Dans ce cas c'est une baisse de la démographie qu'il faut pour limiter les famines prévisibles, ce qui n’arrange pas les gourous du capitalisme.
Si on supprime le CO2 de l’équation, reste tonton Milankovitch qui préfère la nature à la politique.
Dommage pour nous que les riches ne puissent pas faire la pluie et le beau temps.

Personnellement, ce n'est pas la t° globale qui m’intéresse :
764, dix m de neige dans plusieurs régions de France.
1115, gel partiel de la Manche.
1408, 1830, toutes les rivières gelées.
1740, du gel tous les mois de l’année vers Paris.
...

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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 27 avr. 2018, 12:04

Le seul flux constant entrant et bien mesurable dans le bilan énergétique terrestre reste l’irradiante solaire pour le calcul approximatif du bilan radiatif et pour l’heure, il n’y a pas de diminution significative quant à une baisse importante de l’irradiante solaire. Pour croire, il me faut des preuves évidentes ce qui, pour l’activité solaire aujourd’hui, n’est visiblement pas le cas. Je conçois parfaitement que l'évolution de l'irradiance solaire sur de longues périodes modifie, par les oscillations océanique, le climat comme de 1900 à 2017 mais les océans et l'atmosphère terrestre font tampon face à l'activité solaire sur de longues périodes de temps.

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Le bilan énergétique terrestre de Trenberth et all, par l’estimation d’un bilan radiatif terrestre dans un état d’équilibre, pose toujours problème pour les modélisateurs du climat, pour les prévis de l’évolution climatique futur à court terme (pas plus de dix années) dans les modèles climatique.Dans un article récent de Lewis & Curry dans le Journal of Climate (un courant relativement dominant et qui défend le consensus), conclut que la sensibilité climatique est faible, le «problème» du réchauffement climatique est réduit de 50% face au dégazage anthropique!! Pour moi, tant que l’on aura pas mesuré avec précision les forçages supposés qui doivent être utilisés (le système climatique a stocké une certaine quantité supplémentaire d'énergie dans les océans et une certaine quantité d'énergie dans l'espace due à l'augmentation des températures de surface) on ne pourra débattre de l’effet d'une baisse de quelques W/m2 de l’activité solaire, même si d'autres interactions comme le vents solaire ne sont pour l'heure pas pris en compte. Une démonstration arbitraire de ce qu’est l’équilibre énergétique terrestre ne représente absolument rien, si ce n’est des approximations de ce même bilan face aux gaz à effet de serre, sans pouvoir y mesurer avec précision l’impact des courants de convection, du cycle de l’eau, de la chaleur latente des oscillations océanique etc.. Comme dit dans mon post précédent, sur quelle base pouvons nous dire avec certitude que la moyenne de température globale est celle que nous mesurons aujourd’hui à savoir, la moyenne de 1880 à 2017 (ou 1981-2010 pour les données UHA) . Encore une fois, le seul flux constant dans la mesure du bilan radiatif terrestre est l’irradiance solaire (W/m 2) . Les océans à eux seuls sont un système dynamique non linéaire, capable de leurs propres changements chaotiques non forcés sur des échelles de temps allant du siècle au millénaire, qui peuvent à leur tour modifier les modèles de circulation atmosphérique, donc les nuages, donc le bilan énergétique global, et ce, même avec une activité solaire plus faible de l’ordre de 2W/m2.
pacien a écrit :Avec un refroidissement climatique brutale
De résumer que la seule baisse du nombre de sponsot (taches solaire) nous conduira vers un refroidissement climatique brutale sans prendre en compte l'évolution climatique passée, me semble un raccourcit peut être un peu trop facile face à la complexité climatique. Je dis ça pour, peut être, éviter à certains de tomber dans la déception climatique..!?!

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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 27 avr. 2018, 13:16

Pour faire suite, les océans (mais aussi l'atmosphère!!) ont stocké de grandes quantités d’énergie par l’activité solaire (une fluctuation moyenne de l'ordre de 1W/m2 sur 100 ans ). Comment pouvez-vous dire que le climat se refroidira brutalement avec les données actuelles ???

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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 27 avr. 2018, 14:07

Pour éviter tout mal entendu, je pense que la baisse de l'AMO va jouer un rôle important dans les années futures pour notre climat Européen à partir de 2025 , sur l'évolution de la banquise Arctique et nos glaciers alpins mais, les faits climatique nous montrent que le climat futur restera "plutôt" chaud, et c'est tant mieux, face à la dernière glaciation causée par l'oscillation deDansgaard- Oeschger.

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Re: Evolution du climat

Message par nanuq » 27 avr. 2018, 18:10

Pour conclure:

1: Les mesures de températures terrestre et océanique et leurs reconstructions passées sont disparates et pour le moins discutable.
2: Même en utilisant ces jeux de données (réanalyses), l’effet anthropique ne peut être quantifié (projections futuristes) fasse à la variabilité naturelle.
3: Un phénomène météo n’est pas de l’ordre climatique.
4: ..Je vais me doré la pilule sur une terrasse et profiter du beau temps.. ::d

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Re: Evolution du climat

Message par pacien » 29 avr. 2018, 19:16

C'est certain que la terre ne va pas se transformer en boule de glace le 1/1/2019, l'inertie empêche un changement globale et brutale, on est d'accord. Mais l’expérience montre qu'il y a parfois des changements climatiques brutaux, mais localisés et sur une courte durée, qui ont provoqué des famines avec une seule année froide, l'inertie n'y a rien changé. N’étant pas devin pour l'avenir, je retiens les leçons du passé et je me dis qu'il doit y avoir une raison pour l'existence des mots glaciation et inter glaciation. Je doute que les épiphénomènes justifient ce distinguo. Je me dis aussi que nous avons mangé notre pain chaud quand je regarde les courbes depuis 10000 ans.
Comme la vie serait ennuyeuse sans divergences, même petites, vive la variabilité climatique !
Pas terrible ma terrasse avec un parapluie.

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