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Re: Physique et chimie quantique vs climat

Posté : 03 févr. 2017, 14:26
par AlainC
Je permets quelques remarques au sujet, entre autre, de la photosynthèse :

En prenant une définition littérale de la photosynthèse, donc photo, lumière et synthèse, il s’agit de tout ce qui transformation de matières en d’autres matières par apport d’énergie lumineuse.
Matière1 + Matière2 + Energie lumineuse -> Matière3+Matière4
Ainsi il existe de nombreuses réactions de photosynthèses, dont CO2 et Eau (plante verte généralement), CO2 et souffre (algue pourpre)… et évidemment pas que CO2, par contre c’est globalement la synthèse du CO2 est la plus courante sur la terre, à l’origine de la terre plus avec le soufre et maintenant plus avec l’eau.
Ce qui me semble d’ordre quantique est que l’énergie absorbée ne transforme pas en chaleur mais en changement d’état des particules.
La photo synthèse est faite sur de nombreuses longueurs d’onde et en particulier celles directement reçues du soleil, lumineuses, contrairement par exemple à l’absorption de la longueur d’onde précise du CO2 qui se transforme en chaleur, longueur d’onde émise par la terre, suite à son réchauffement par le soleil.

A l’inverse de la photosynthèse, qui utilise l’énergie pour faire une réaction chimique, l’absorption d’infra-rouge par le CO2 conserve l’énergie en chaleur.

J’ajouterais pour faire un peu de vulgarisation ou donner du sens, plusieurs aspects :

Sur l’énergie, lorsque nous faisons un feu de bois, ou même bruler du pétrole, dans un moteur… en fait nous ne faisons que restituer de l’énergie solaire, énergie reçue durant des années ou millénaires, avec la réaction inverse de la photosynthèse, nous retransformons le bois ou le pétrole en CO2 et eau tel qu’ils étaient à l’origine.

Le deuxième aspect est qui m’a toujours étonnée personnellement sur l’idée est que le dur du bois, essentiellement fait de carbone, utilisé pour construire des maisons, des outils… vient en fait de l’air.

Re: Physique et chimie quantique vs climat

Posté : 04 févr. 2017, 01:04
par chasseurd'orages37
Effectivement, j'en avais entendu parler pour le " dur " du bois, ça viendrait directement de l'air ambiant, ça me paraît assez étonnant mais ce n'est pas impossible.

La photosynthèse est un sujet vaste et particulièrement assez compliqué à maîtriser avec les nombreux échanges énergétiques qui s'y front, les transformations... J'avoue que même moi qui étudie ça en cours, ça arrive de me perdre assez vite, mais c'est tellement passionnant :D Il y a effectivement l'aspect quantique sur le changement des particules avec l'effet de la chaleur, mais il y a aussi plusieurs principes thermodynamiques si on étudie assez profondément le sujet, mais ça ne va rien apporter de très important [17.gif]

Re: Physique et chimie quantique vs climat

Posté : 06 févr. 2017, 09:47
par the fritz
le dur du bois,
Ah ba didon, :P et la noix de coco c'est encore plus du' que le bois du palmier et ça pousse tout en haut :mdr1:

Re: Physique et chimie quantique vs climat

Posté : 06 févr. 2017, 15:33
par AlainC
the fritz a écrit : :P et la noix de coco c'est encore plus du' que le bois du palmier et ça pousse tout en haut :mdr1:
Ben oui, en y regardant bien, la noix de coco, c'est à 99% de la flotte du vent :|

Re: Physique et chimie quantique vs climat

Posté : 09 févr. 2017, 21:44
par nanuq
Expérience de pensée:

L'atmosphère et les océans ne sont jamais dans un état d'équilibre. C'est la raison de l'évolution du climat..
On peut aussi bien essayer de raisonner avec un chat... ;-)

Re: Physique et chimie quantique vs climat

Posté : 11 avr. 2017, 16:02
par nanuq
Bonjours à tous..

Comment l’évolution des températures mondiale sont-elles mesurées? Comment est calculé le réchauffement climatique et quel en est l’effet anthropique (effet de serre)?
Cartésien c’était posé la question de IR et ses mesures, je mets un lien en fin de post pour ceux qui veulent en débattre.

En physique, dans milieu fermé, dans une atmosphère et une pression contrôlée, le co2 absorbe l’énergie solaire pour la redistribuer dans toutes les directions en énergie thermique (infrarouge). Cette énergie, qui ne s’échappe plus ou moins vers l’espace, obéit à la loi de conservation. C’est un système où interagit des échangent d’énergie. Au cours de ces interactions, l’énergie est conservée puis restituée en partie sur la surface du globe. C’est ce que l’on appel l’effet de serre que l’on mesure à 2m sol par l’infrarouge depuis des satellites.

Prenons pour commencer le chemin de la physique quantique. Comment la quantique peut nous renseigné sur le réchauffement climatique et l’effet de serre? La conservation de l’énergie dépend de la loi du mouvement???
Prenons l’exemple d’un billard. Le rayonnement solaire est notre boule blanche. La quantité de mouvement est définie par la masse et la vitesse de notre ( ou nos) boule blanche et l’interaction qu’elle aura avec les autres boules du billard (le CO2, H2O etc pour l’effet de serre) L’énergie de départ se dissipe dans les autres boules du billard. La parallèle avec notre climat est le rayonnement qui s’échappe de la surface terrestre et se retrouve bloqué par le CO2 qui conserve l’ énergie et la restitue sous forme de rayonnement infrarouge que l’on peut mesurer . Les données infrarouge contournent le principe d'incertitude de Heisenberg parce que qu’il suffit de mesurer l’état d’une particule par son rayonnement, infrarouge pour ce qui nous concerne, pour savoir dans quel état elle se trouve. Schröniger nous dit qu’une particule ne peux être dans deux état différent… le rayonnement infrarouge nous montre dans quel état une ou plusieurs particules se trouvent.. C’est de la pure quantique, le rayonnement émis par un corps.. mais qu’en est-il réellement pour notre climat?

Aujourd’hui, il est impossible de dissocier, dans notre atmosphère, le CO2 des autre gaz à effet de serre et je ne parle pas de la durée de conservation du rayonnement émis selon la pression, l’altitude selon tous les gaz etc..mais d’une moyenne en milieu contrôlé pour le CO2..
C’est le problème que pose le réchauffement climatique à savoir, son niveau d’entropie (quantique). Il s’agit d’une grandeur qui caractérise la capacité d’un système physique à subir des transformations, dans notre cas, le climat. Le problème est que notre planète, notre soleil, ne sont pas statique comme dans un labo et il est tout simplement impossible de calculer l’évolution futur du système climatique!
Les mesures passées nous renseignent sur une évolution future et probable mais l’entropie est impossible à quantifier.
Nous connaissons le taux de CO2 atmosphérique (Malula par exemple) et le rayonnement solaire. Il devrait être assez facile de calculer, par ces deux variables, la conservation d’énergie terrestre par le CO2 (effet de serre).. Et bien non! Pourquoi? Parce que l’énergie absorbé et dégagée par le CO2 (rayonnement infrarouge) dépend du mouvement (interaction entre les particules) et que la seule façon de mesurer ces interactions dans notre climat sont leurs rayonnements ou chauffage que l’on ne sait pas distinguer des autres gaz atmosphérique aujourd’hui.. A une certaine altitude, le CO2 se mélange à l’humidité parce que c’est un gaz volatile et il n’est donc pas homogène!!! l’air ne rayonne pas comme un corps noir fixe. De ce fait, pour pallier à ce problème, on mesure le rayonnement radiatif (infrarouge) de notre planète (corps noir) à 2m sol afin d’en extraire les températures. Mais les données atmosphérique et l’évolution du CO2 ne concordent tout simplement pas avec celle du sol! Il est impossible de dissocier le CO2 des autres gaz atmosphérique parce que tous les gaz se mélangent! Le niveau d’entropie du système climatique et tout simplement impossible à prévoir. La théorie du CO2 et son effet quantique sont expérimentés en labo et non dans notre atmosphère. A plus haute altitude, dans la haute troposphère, il y a plus d’équilibre, moins de perturbations ce qui devrait refroidir la basse stratosphère et réchauffer la troposphère. Mais la basse stratosphère ne se refroidit plus depuis une quinzaines d’années…

Les données satellitaires nous donnent une vue en couleurs (spectroscopie) de notre petite bleue, ces magnifiques graphiques du bilan radiatif terrestre. Pour pouvoir calculé le bilan radiatif terrestre, on prend les radiations solaires (courtes longueurs d'onde : 0,2 à 4 micromètres), et celle de la Terre (surface et atmosphère) qui émet un rayonnement infrarouge (entre 5 et 100 micromètres). On prend le radiatif entrant et sortant terrestre (sans prendre en compte les oscillations océanique qui, dans leur phase chaude, émettent aussi du rayonnement) et on fait une moyenne qui nous donne le flux net en Watts. Des Watts qui deviendrons par la suite avec l’aide de gros calculateurs, des moyennes de températures terrestre. Des cartes qui nous donne une moyenne radiative d’une moyenne passée pour un mois de référence donné. Vous connaissez tous ces fameux graphiques de la NOAA, NASA, du centre Hadley etc.. montrant notre globe avec des couleurs éclatantes de rouges selon une référence (1981-2010 par exemple) pour un mois donné. Ce qu’il faut comprendre dans ces cartes, c’est que l’impact du CO2, H2O et tous les autres gaz à effet de serre, des oscillations océanique etc, dans ces bilans radiatif (donc, dans l’évolution des températures globale ) ne sont pas prit en compte. On prend les données radiative terrestre pour mesurer l’évolution des températures globale à 2m sol selon une moyenne de X années sans prendre en compte le radiatif sortant. Jeux de données satellitaires corrigées (dérive, chauffage etc..) corrections de données par rapport aux températures prises au sol, oscillations océanique non prises en compte etc..

Alors, comment peut on aujourd’hui, faire ressortir l’effet anthropique de la variabilité naturelle? On ne peut tout simplement pas le faire.
Peut importe les variations du rayonnement solaire, de la couverture nuageuse, de l’humidité, de l’évolution du CO2 etc puisque l’on peut simplement mesurer le rayonnement infrarouge à 2m sol et en faire une moyenne selon des données passées.
La cause anthropique du réchauffement climatique nous est expliquée par nos émissions de CO2, la messe est dite!

Notre petite bleue évolue par ses saisons, la force de coriolis etc.. créant notre météo. Pour faire simple, déterminer avec précision, avec des valeurs aussi faible que celle du CO2, sa contribution au forçage radiatif à partir du bilan thermique mesuré semble aujourd’hui tout simplement impossible et hors de portée. Nous pouvons mesurer le bilan radiatif total, à 2m sol, à 1-10km d’ altitude (et encore ^^,) faire corréler des expériences de labo en condition fermée avec l’évolution de notre climat, en ressortir certaine fréquence de lumière afin de mesurer les différents gaz atmosphérique mais il est impossible d’en ressortir avec certitude leurs relations de cause à effet pour l’ effet de serre anthropique..
Ce que les modèles numériques cherchent à faire, c’est trouver une mesure moyenne pour la volatilité du CO2 selon nos émissions, pour en faire ressortir l’impact de l’homme sur l’évolution climatique. L’effet de serre réchauffe le sol à 2m que l’on peut mesurer par le rayonnement infrarouge, le consensus est acquit, le débat scientifique est clôt..

Un autre problème est que les océans emmagasine, stocke de l’énergie pour la redistribuer dans le temps ce qui fausse les données infrarouge. Une AMO, un PDO (températures chaudes depuis 1990 environ) ou un Blob (comme en 2015-2016) qui évoluerait en températures chaudes faussent les données infrarouge, le bilan radiatif.
De plus, des océans chauds dégaze aussi une grosse quantité de CO2 (inversement pour des océans froids qui en stocke). On ne sait tout simplement pas aujourd’hui le pourcentage de CO2 que l’homme émet!

L’évolution de l’humidité, l’albédo des nuages etc ne sont pas pris en compte dans les jeux de données à 2m sol.
Aujourd’hui, les modèles numérique ramènent tous les forçages atmosphérique et océanique au forçage radiatif à 2m sol.. Un rapport de températures globale attribuant des valeurs au CO2 qui ne sont que rarement et indirectement mesurées..
Un rapport subjectif parce que l’appréciation de ces données et leurs niveau de compréhension selon l’évolution climatique reste subjective.


Je vous envoie à plus de lecture ici => (forçage radiatif)

https://books.google.ch/books?id=xSKvAA ... ge&f=false

Nanuq

Re: Physique et chimie quantique vs climat

Posté : 12 avr. 2017, 23:55
par chasseurd'orages37
Salut Nanuq :hello:

1- Comment l’évolution des températures mondiale sont-elles mesurées ? Comment est calculé le réchauffement climatique et quel en est l’effet anthropique (effet de serre) ?

L'évolution des températures mondiales doivent être toutes calculées pour ensuite faire une moyenne gloable selon la température moyenne de la Terre, tout en prenant en compte l'effet anthropique qui accentue l'effet de chaleur. Tout ça c'ets mon avis perso, j'ai pas trouvé grand chose sur les méthodes adoptées.

En ce qu'il concerne l'absorption du CO2, elle est différente selon les domaines d'absorption dansl e domaine solaire et infrarouge. Dans le domaine du solaire ( visible ) les principaux absorbants sont la vapeur d'eau ( H2O ), le Dioxygène ( O2 ), l'Ozone ( O3 ) et le Dioxyde de Carbonne ( CO2 ). Dans le domaine infrarouge, les principaux absorbants sont connus effectivement par le nom des GES ( Gaz à Effet de Serre ). Celui qui absorbe le plus dans ce domaine c'est la vapeur d'eau dont la bande de rotation s'étend entre 12 et 13 micromètres jusqu'aux longeurs d'onde millimétriques. L'absorption du CO2 vers 15 micromètres est due à la transition fondamentale de vibration-rotation. Les GES comme le CO2 ( bandes faibles ), les Chlorofluorocarbures ( CFCs ) ou le Méthane ( CH4 ), présentent des bandes dans la fenêtre atmosphérique ( les fenêtres atmosphériques sont des régions spectralessans ou avec peu d'absorption ). L'absorption, bien que les bandes soient faibles, y est très efficace, d'une part parce que les raies be sont pas saturées et d'autre part du fait de la proximité du maximum d'émission de l'atmosphère et de la surface. Une conséquence évidente de la position " stratégique " de ces bandes d'absorption est que l'augmentation de la concentration atmosphérique en Méthane et en CFCs accroît beaucoup plus efficacement l'effet de serre de la plannète que celle du CO2. La loi de conservation de l'énergie défini qu'une énergie totale d'un système isolé est conservée. Dans le cas d'un système fluide interagissant avec l'extérieur, il faut étudier les différentes formes d'énergie et préciser la loi d'évolution de l'énergie totale. Pour cela, on fait intervenir le premier principe de la thermodynamique, il énonce que la variation d'énergie cinétique totale d'une particule fluide par unité de temps est égale à la somme de la puissance des forces qui s'exercent sur la particule et de la chaleur échangée par unité de temps avec l'extérieur. Dans l'atmosphère, les échanges de chaleur se sont par par condution thermique, processus de transfert de chaleur par interaction moléculaire ( décrit par la loi de Fourrier ), elle est peu efficace dans l'atmosphère car l'air est un très bon isolant ( faible conductivité thermique ). Les échanges de chaleur se font aussi par rayonnement et par des changements de pahse de l'eau. Ces échanges surviennent essentiellement à l'interface sol-atmosphère, dans les régions de forts gradients thermiques air-surface.

Image

2- Comment la quantique peut nous renseigner sur le réchauffement climatique et l’effet de serre ? La conservation de l’énergie dépend de la loi du mouvement ?

Je ne pense pas que quantique puisse nous apporter des réponses sur le réchauffement climatique et l'effet de serre. La physique et chimie quantique, s'intéresse principalement à l'étude des molécules au plus profond d'elles-même. La conservation de l'énergie est l'énergie totale conservée d'un système isolée, comme on y applique le premier principe de la thermodynamique ( pour étudier les différentes formes d'énergie et préciser la loi de l'énergie totle ) qui fait intervenir un volume massique. La loi de conservation de la masse décrit l'évolution de la distribution de la masse en fonction du mouvement et traduit la continuité du fluide, il ne peut y avoir ni création, ni destruction de matière. Elle peut être écrit soit pour une particule fluide fixée ( approche lagrangienne ), soit pour un volume élémentaire situé autour d"un point fixe de l'atmosphère dans lequel on effectue un bilan du flux de masse ( approche eulérienne ). Au cours de sont mouvement, une particule de fluide conserve sa masse, ce qui peut être traduit en utilisant la masse volumique et le volume de la particule. En appliquant l'équation, la masse volumique d'une particule de fluide diminue ( respectivement augmente ) si le champ de vitesse au voisinnage de la particule est divergent ( respectivement convergent ).

Le premier grand succès de Schrödinger a été de démontrer que les solutions stationnaires de l’atome d’hydrogène et de l’oscillateur harmonique n’existaient que pour des valeurs quantifiées de l’énergie et que ces valeurs correspondaient exactement aux règles de Bohr-Sommerfeld pour l’atome d’hydrogène et au résultat de Heisenberg pour l’oscillateur harmonique. C’est un résultat hautement non trivial dans la mesure où, contrairement à la démarche de Heisenberg, la théorie n’a pas été construite explicitement pour obtenir ce résultat. On sait aussi qu'un corps ré-émet la même énergie qu'il absorbe ( loi de Kirchoff ).
Mais les données atmosphérique et l’évolution du CO2 ne concordent tout simplement pas avec celle du sol! Il est impossible de dissocier le CO2 des autres gaz atmosphérique parce que tous les gaz se mélangent!
Pourtant, les scientifiques ont réussi à établir les caractéristiques des principaux constituants ( C02, H2O, CH4, SO2, N2, O2... ) chimiques gazeux de l'atmosphère en déterminant leur masse moléculaire, le pourcentage de volume par rapport à l'air sec, la masse totale dans l'atmosphère et même leur temps de résidense !! Pour les gaz de longue durée de vie, de l'ordre de la centaine ou de la dizaine d'années comme le CO2 et le CH4, les distributions sont quasi-homogènes, avec toutefois un gradient de concentration inter-hémisphérique de l'ordre de quelques pourcents, associé à une plus grande densité des sources dans l'hémisphère Nord. La vapeur d'eau et le Dioxyde de Carbonne sont les principaux gaz à effet de serre mais sont peu affectées par la chimie atmosphérique. Il apparaît que la Stratosphère n'est pas en équilibre radiatif : le pôle d'hiver observé est beaucoup plus chaud que le pôle à l'équilibre radiatif, ce qui suppose que la circulation atmosphèrique transporte de la chaleur vers les hautes latitudes. Par ailleurs, les observations montrent un maximum local de température aux moyennes latitudes, vers 50° Nord et un équateur froid. L'orientation du gradient de température est inversée dans ces régions.

Pour le bilan radiatif, la réflexion du rayonnement solaire incident ( 342 W.m² ) est due à la fois à l'atmosphère ( molécules, aérosols et nuages 77 W.m² et à la surface pour 30 W.m². Le reste du rayonnement solaire est absorbé dans l'atmosphère pour 67 W.m², et dans la surface des océans et des continents, pour 168 W.m². Le rayonnement infrarouge sortant ( 235 W.m² ) compense exactement l'absorption de rayonnement solaire. Il provient en grande partie du rayonnement émis par l'atmosphère elle même ( 165 W.m² par les gaz et 30 W.m² par les nuages ). Seule une partie du rayonnement émis par la surface ( 40 W.m² sur les 390 W.m² ) traverse l'atmosphère sans y être absorbée. Cela est dû au fait qu'en dehors d'une petite fenêtre atmosphérique dans le domaine infrarouge, l'atmosphère y est très absorbante. On remarquera l'importance de l'effet de serre, puisque le flux infrarouge émis par la surface ( 390 W.m² ). Les bilans d'énergie ne seraient par fermés à la surface et dans l'atmosphère si on ne comptabilisait pas les flux de chaleur sensebile ( 24 W.m² abandonnés à l'atmosphère par la surface ) et de chaleur latntete ( 78 W.m² correspondant à l'évaporation de l'eau à la surface et restituée à l'atmosphère lors de la condenstion de la vapeur d'eau ).
La cause anthropique du réchauffement climatique nous est expliquée par nos émissions de CO2, la messe est dite!
Moi je dis non à cette théorie, c'est juste un effet secondaire par raport à un réchauffement déjà existant. Il faut se dire qu'il n'y a pas QUE le CO2, il y a aussi les émissions de Méthane, de CFCs ect... qui contribuent beaucoup au RC, et on n'oublie de le mentionner, mais la vapeur d'eau est l'une des principales causes des émissions de GES.

Pour ce qui est des 2-3 derniers paragraphes, c'est là que je commence à avoir des analyses un peu floutées mais je suis d'accord surtout en ce qu'il concerne les émissions et les stocks de CO2 par les océans et à mon avis, on ne risque pas de savoir de combien l'homme émet-il de CO2, ça serait une vraie révolte des calculatrices :| :| 8/

Bonne soirée

Re: Physique et chimie quantique vs climat

Posté : 13 avr. 2017, 00:35
par nanuq
:?:

Re: Physique et chimie quantique vs climat

Posté : 13 avr. 2017, 01:03
par nanuq
chasseurd'orages37 a écrit : La conservation de l'énergie est l'énergie totale conservée d'un système isolée, comme on y applique le premier principe de la thermodynamique ( pour étudier les différentes formes d'énergie et préciser la loi de l'énergie totle ) qui fait intervenir un volume massique. La loi de conservation de la masse décrit l'évolution de la distribution de la masse en fonction du mouvement et traduit la continuité du fluide, il ne peut y avoir ni création, ni destruction de matière. Elle peut être écrit soit pour une particule fluide fixée ( approche lagrangienne ), soit pour un volume élémentaire situé autour d"un point fixe de l'atmosphère dans lequel on effectue un bilan du flux de masse ( approche eulérienne ). Au cours de sont mouvement, une particule de fluide conserve sa masse, ce qui peut être traduit en utilisant la masse volumique et le volume de la particule. En appliquant l'équation, la masse volumique d'une particule de fluide diminue ( respectivement augmente ) si le champ de vitesse au voisinnage de la particule est divergent ( respectivement convergent ).
:?:
chasseurd'orages37 a écrit : En ce qu'il concerne l'absorption du CO2, elle est différente selon les domaines d'absorption dansl e domaine solaire et infrarouge.
:?: :?: :?:
nanuq a écrit : Les données infrarouge contournent le principe d'incertitude de Heisenberg parce que qu’il suffit de mesurer l’état d’une particule par son rayonnement, infrarouge pour ce qui nous concerne, pour savoir dans quel état elle se trouve.
chasseurd'orages37 a écrit : L'évolution des températures mondiales doivent être toutes calculées pour ensuite faire une moyenne gloable selon la température moyenne de la Terre, tout en prenant en compte l'effet anthropique qui accentue l'effet de chaleur. Tout ça c'ets mon avis perso, j'ai pas trouvé grand chose sur les méthodes adoptées.
nanuq a écrit :Parce que l’énergie absorbé et dégagée par le CO2 (rayonnement infrarouge) dépend du mouvement (interaction entre les particules) et que la seule façon de mesurer ces interactions dans notre climat sont leurs rayonnements ou chauffage que l’on ne sait pas distinguer des autres gaz atmosphérique aujourd’hui..
nanuq a écrit : l’air ne rayonne pas comme un corps noir fixe. De ce fait, pour pallier à ce problème, on mesure le rayonnement radiatif (infrarouge) de notre planète (corps noir) à 2m sol
nanuq a écrit :C’est le problème que pose le réchauffement climatique à savoir, son niveau d’entropie (quantique)
nanuq a écrit :Peut importe les variations du rayonnement solaire, de la couverture nuageuse, de l’humidité, de l’évolution du CO2 etc puisque l’on peut simplement mesurer le rayonnement infrarouge à 2m sol et en faire une moyenne selon des données passées.
chasseurd'orages37 a écrit : Pour le bilan radiatif, la réflexion du rayonnement solaire incident ( 342 W.m² ) est due à la fois à l'atmosphère ( molécules, aérosols et nuages 77 W.m² et à la surface pour 30 W.m². Le reste du rayonnement solaire est absorbé dans l'atmosphère pour 67 W.m², et dans la surface des océans et des continents, pour 168 W.m². Le rayonnement infrarouge sortant ( 235 W.m² ) compense exactement l'absorption de rayonnement solaire.
=>
https://books.google.ch/books?id=xSKvAA ... ge&f=false

etc...

Nanuq

Re: Physique et chimie quantique vs climat

Posté : 15 mai 2017, 21:04
par nanuq
nanuq a écrit :Bonjours à tous..

Comment l’évolution des températures mondiale sont-elles mesurées? Comment est calculé le réchauffement climatique et quel en est l’effet anthropique (effet de serre)?
Cartésien c’était posé la question de IR et ses mesures, je mets un lien en fin de post pour ceux qui veulent en débattre.

En physique, dans milieu fermé, dans une atmosphère et une pression contrôlée, le co2 absorbe l’énergie solaire pour la redistribuer dans toutes les directions en énergie thermique (infrarouge). Cette énergie, qui ne s’échappe plus ou moins vers l’espace, obéit à la loi de conservation. C’est un système où interagit des échangent d’énergie. Au cours de ces interactions, l’énergie est conservée puis restituée en partie sur la surface du globe. C’est ce que l’on appel l’effet de serre que l’on mesure à 2m sol par l’infrarouge depuis des satellites.

Prenons pour commencer le chemin de la physique quantique. Comment la quantique peut nous renseigné sur le réchauffement climatique et l’effet de serre? La conservation de l’énergie dépend de la loi du mouvement???
Prenons l’exemple d’un billard. Le rayonnement solaire est notre boule blanche. La quantité de mouvement est définie par la masse et la vitesse de notre ( ou nos) boule blanche et l’interaction qu’elle aura avec les autres boules du billard (le CO2, H2O etc pour l’effet de serre) L’énergie de départ se dissipe dans les autres boules du billard. La parallèle avec notre climat est le rayonnement qui s’échappe de la surface terrestre et se retrouve bloqué par le CO2 qui conserve l’ énergie et la restitue sous forme de rayonnement infrarouge que l’on peut mesurer . Les données infrarouge contournent le principe d'incertitude de Heisenberg parce que qu’il suffit de mesurer l’état d’une particule par son rayonnement, infrarouge pour ce qui nous concerne, pour savoir dans quel état elle se trouve. Schröniger nous dit qu’une particule ne peux être dans deux état différent… le rayonnement infrarouge nous montre dans quel état une ou plusieurs particules se trouvent.. C’est de la pure quantique, le rayonnement émis par un corps.. mais qu’en est-il réellement pour notre climat?

Aujourd’hui, il est impossible de dissocier, dans notre atmosphère, le CO2 des autre gaz à effet de serre et je ne parle pas de la durée de conservation du rayonnement émis selon la pression, l’altitude selon tous les gaz etc..mais d’une moyenne en milieu contrôlé pour le CO2..
C’est le problème que pose le réchauffement climatique à savoir, son niveau d’entropie (quantique). Il s’agit d’une grandeur qui caractérise la capacité d’un système physique à subir des transformations, dans notre cas, le climat. Le problème est que notre planète, notre soleil, ne sont pas statique comme dans un labo et il est tout simplement impossible de calculer l’évolution futur du système climatique!
Les mesures passées nous renseignent sur une évolution future et probable mais l’entropie est impossible à quantifier.
Nous connaissons le taux de CO2 atmosphérique (Malula par exemple) et le rayonnement solaire. Il devrait être assez facile de calculer, par ces deux variables, la conservation d’énergie terrestre par le CO2 (effet de serre).. Et bien non! Pourquoi? Parce que l’énergie absorbé et dégagée par le CO2 (rayonnement infrarouge) dépend du mouvement (interaction entre les particules) et que la seule façon de mesurer ces interactions dans notre climat sont leurs rayonnements ou chauffage que l’on ne sait pas distinguer des autres gaz atmosphérique aujourd’hui.. A une certaine altitude, le CO2 se mélange à l’humidité parce que c’est un gaz volatile et il n’est donc pas homogène!!! l’air ne rayonne pas comme un corps noir fixe. De ce fait, pour pallier à ce problème, on mesure le rayonnement radiatif (infrarouge) de notre planète (corps noir) à 2m sol afin d’en extraire les températures. Mais les données atmosphérique et l’évolution du CO2 ne concordent tout simplement pas avec celle du sol! Il est impossible de dissocier le CO2 des autres gaz atmosphérique parce que tous les gaz se mélangent! Le niveau d’entropie du système climatique et tout simplement impossible à prévoir. La théorie du CO2 et son effet quantique sont expérimentés en labo et non dans notre atmosphère. A plus haute altitude, dans la haute troposphère, il y a plus d’équilibre, moins de perturbations ce qui devrait refroidir la basse stratosphère et réchauffer la troposphère. Mais la basse stratosphère ne se refroidit plus depuis une quinzaines d’années…

Les données satellitaires nous donnent une vue en couleurs (spectroscopie) de notre petite bleue, ces magnifiques graphiques du bilan radiatif terrestre. Pour pouvoir calculé le bilan radiatif terrestre, on prend les radiations solaires (courtes longueurs d'onde : 0,2 à 4 micromètres), et celle de la Terre (surface et atmosphère) qui émet un rayonnement infrarouge (entre 5 et 100 micromètres). On prend le radiatif entrant et sortant terrestre (sans prendre en compte les oscillations océanique qui, dans leur phase chaude, émettent aussi du rayonnement) et on fait une moyenne qui nous donne le flux net en Watts. Des Watts qui deviendrons par la suite avec l’aide de gros calculateurs, des moyennes de températures terrestre. Des cartes qui nous donne une moyenne radiative d’une moyenne passée pour un mois de référence donné. Vous connaissez tous ces fameux graphiques de la NOAA, NASA, du centre Hadley etc.. montrant notre globe avec des couleurs éclatantes de rouges selon une référence (1981-2010 par exemple) pour un mois donné. Ce qu’il faut comprendre dans ces cartes, c’est que l’impact du CO2, H2O et tous les autres gaz à effet de serre, des oscillations océanique etc, dans ces bilans radiatif (donc, dans l’évolution des températures globale ) ne sont pas prit en compte. On prend les données radiative terrestre pour mesurer l’évolution des températures globale à 2m sol selon une moyenne de X années sans prendre en compte le radiatif sortant. Jeux de données satellitaires corrigées (dérive, chauffage etc..) corrections de données par rapport aux températures prises au sol, oscillations océanique non prises en compte etc..

Alors, comment peut on aujourd’hui, faire ressortir l’effet anthropique de la variabilité naturelle? On ne peut tout simplement pas le faire.
Peut importe les variations du rayonnement solaire, de la couverture nuageuse, de l’humidité, de l’évolution du CO2 etc puisque l’on peut simplement mesurer le rayonnement infrarouge à 2m sol et en faire une moyenne selon des données passées.
La cause anthropique du réchauffement climatique nous est expliquée par nos émissions de CO2, la messe est dite!

Notre petite bleue évolue par ses saisons, la force de coriolis etc.. créant notre météo. Pour faire simple, déterminer avec précision, avec des valeurs aussi faible que celle du CO2, sa contribution au forçage radiatif à partir du bilan thermique mesuré semble aujourd’hui tout simplement impossible et hors de portée. Nous pouvons mesurer le bilan radiatif total, à 2m sol, à 1-10km d’ altitude (et encore ^^,) faire corréler des expériences de labo en condition fermée avec l’évolution de notre climat, en ressortir certaine fréquence de lumière afin de mesurer les différents gaz atmosphérique mais il est impossible d’en ressortir avec certitude leurs relations de cause à effet pour l’ effet de serre anthropique..
Ce que les modèles numériques cherchent à faire, c’est trouver une mesure moyenne pour la volatilité du CO2 selon nos émissions, pour en faire ressortir l’impact de l’homme sur l’évolution climatique. L’effet de serre réchauffe le sol à 2m que l’on peut mesurer par le rayonnement infrarouge, le consensus est acquit, le débat scientifique est clôt..

Un autre problème est que les océans emmagasine, stocke de l’énergie pour la redistribuer dans le temps ce qui fausse les données infrarouge. Une AMO, un PDO (températures chaudes depuis 1990 environ) ou un Blob (comme en 2015-2016) qui évoluerait en températures chaudes faussent les données infrarouge, le bilan radiatif.
De plus, des océans chauds dégaze aussi une grosse quantité de CO2 (inversement pour des océans froids qui en stocke). On ne sait tout simplement pas aujourd’hui le pourcentage de CO2 que l’homme émet!

L’évolution de l’humidité, l’albédo des nuages etc ne sont pas pris en compte dans les jeux de données à 2m sol.
Aujourd’hui, les modèles numérique ramènent tous les forçages atmosphérique et océanique au forçage radiatif à 2m sol.. Un rapport de températures globale attribuant des valeurs au CO2 qui ne sont que rarement et indirectement mesurées..
Un rapport subjectif parce que l’appréciation de ces données et leurs niveau de compréhension selon l’évolution climatique reste subjective.


Je vous envoie à plus de lecture ici => (forçage radiatif)

https://books.google.ch/books?id=xSKvAA ... ge&f=false

Nanuq
nanuq a écrit :Aujourd’hui, il est impossible de dissocier, dans notre atmosphère, le CO2 des autre gaz à effet de serre et je ne parle pas de la durée de conservation du rayonnement émis selon la pression, l’altitude selon tous les gaz etc..mais d’une moyenne en milieu contrôlé pour le CO2..
C’est le problème que pose le réchauffement climatique à savoir, son niveau d’entropie (quantique). Il s’agit d’une grandeur qui caractérise la capacité d’un système physique à subir des transformations, dans notre cas, le climat. Le problème est que notre planète, notre soleil, ne sont pas statique comme dans un labo et il est tout simplement impossible de calculer l’évolution futur du système climatique!Les mesures passées nous renseignent sur une évolution future et probable mais l’entropie est impossible à quantifier.
Nous connaissons le taux de CO2 atmosphérique (Malula par exemple) et le rayonnement solaire. Il devrait être assez facile de calculer, par ces deux variables, la conservation d’énergie terrestre par le CO2 (effet de serre).. Et bien non! Pourquoi? Parce que l’énergie absorbé et dégagée par le CO2 (rayonnement infrarouge) dépend du mouvement (interaction entre les particules) et que la seule façon de mesurer ces interactions dans notre climat sont leurs rayonnements ou chauffage que l’on ne sait pas distinguer des autres gaz atmosphérique aujourd’hui.. A une certaine altitude, le CO2 se mélange à l’humidité parce que c’est un gaz volatile et il n’est donc pas homogène!!! l’air ne rayonne pas comme un corps noir fixe. De ce fait, pour pallier à ce problème, on mesure le rayonnement radiatif (infrarouge) de notre planète (corps noir) à 2m sol afin d’en extraire les températures. Mais les données atmosphérique et l’évolution du CO2 ne concordent tout simplement pas avec celle du sol! Il est impossible de dissocier le CO2 des autres gaz atmosphérique parce que tous les gaz se mélangent! Le niveau d’entropie du système climatique et tout simplement impossible à prévoir. La théorie du CO2 et son effet quantique sont expérimentés en labo et non dans notre atmosphère. A plus haute altitude, dans la haute troposphère, il y a plus d’équilibre, moins de perturbations ce qui devrait refroidir la basse stratosphère et réchauffer la troposphère. Mais la basse stratosphère ne se refroidit plus depuis une quinzaines d’années…
http://translate.google.com/translate?h ... stments%2F

EDIT: Imaginez simplement, ce que l'agriculture pourrait faire en recouvrant tous ces sols en engrais verts (intercultures).. entre juillet et fin septembre, il est possible de mettre en place des jachères florales (abeilles, insectes, oiseaux...). Nous sommes dans une périodes super productive parce que il fait plus chaud et il y a plus de gaz carbonique. Des sols toujours couvert.. C'est tellement simple!!! Moins d' évaporation, d'érosion etc...Peut être trop simple pour un écolo!! MERDE BORDEL!!!!!!!!