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RĂ©chauffement climatique: La FAQ

Entre réchauffement et refroidissement, quelle sera l'évolution du climat de demain?

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Frosty
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RĂ©chauffement climatique: La FAQ

Message par Frosty » 18 sept. 2012, 22:33

http://www.rechauffementmediatique.org/wordpress/faq/

Une piqûre de rappel très intéressante:

Le réchauffement climatique est un sujet vaste et complexe, dont la majorité d’entre nous devons nos connaissances à ce que les médias nous transmettent. Malheureusement, pour diverses raisons, bon nombre des informations véhiculées sont erronées ou gravement exagérées. Une brève mise au point s’impose, question de remettre certains pendules à l’heure.


L’effet de serre est-il responsable de l’augmentation de température?
Probablement, mais en très faible partie. La théorie d’effet de serre repose sur le principe que les GES retiennent la chaleur émise par la planète. Selon cette hypothèse, la couche atmosphérique qui renferme ces gaz (vers 10km d’altitude), devrait donc se réchauffer autant, sinon davantage, que la température de surface, puisque l’air chaud monte et reste prisonnier. Ce n’est toutefois pas ce qu’indiquent les satellites et les ballons météorologiques. Le Soleil et les océans (via la chaleur accumulée) sont les principales sources responsables de l’augmentation de température, et ce sont les phénomènes météorologiques (vents, pluie, neige…) qui permettent d’évacuer la chaleur accumulée vers l’espace, afin de maintenir un certain équilibre. L’apport des gaz à effet de serre est donc minime.

Le CO2 est-il le principal responsable de l’effet de serre?
Non. L’effet de serre est attribuable à la présence de certains gaz (GES) dans la basse atmosphère. Ceux-ci ralentissent la course des infrarouges émis par la Terre vers l’espace, en absorbant une partie de leur énergie. La vapeur d’eau constitue de loin le principal gaz à effet de serre (70 à 90 %, selon les sources). Viennent ensuite le CO2, le méthane et autres gaz en moins fortes concentrations. Étrangement, les modèles climatiques actuels donnent très peu d’importance à la vapeur d’eau et mettent toute l’emphase sur le CO2. Notons que les GES occupent une part minime des composants de l’atmosphère, que le CO2 occupe une part minime des GES, et que le CO2 d’origine humaine occupe une part minime de tout le CO2 existant. Il apparait donc invraisemblable que l’apport de l’homme en CO2 ait une influence notable sur le climat, surtout que le rôle des GES est assez limité (voir point précédent).

Comment le CO2 contribue-t-il à l’effet de serre?
En absorbant les infrarouges en provenance de la Terre, les molécules de CO2 accumulent de l’énergie, puis émettent à leur tour des infrarouges de longueur d’onde supérieure. Suivant la seconde loi en thermodynamique, ces infrarouges seront émis vers les endroits plus froids, soit vers l’espace (l’énergie ne peut qu’aller d’un corps chaud vers un corps froid). Ainsi, l’énergie finira ultimement sa course vers l’espace, ayant été ralentie quelque peu par les molécules de CO2. Il importe de noter que les médias, Al Gore et plusieurs défenseurs de la théorie, laissent volontairement croire que cette énergie retourne à la Terre, ce qui expliquerait le réchauffement (mais qui est contraire à la physique). Pire encore, certaines sources laissent entendre qu’il y aurait réflexion des infrarouges par les gaz à effet de serre, ce qui est contraire aux propriétés des gaz.

Pourquoi se préoccupe-t-on de l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère?
Puisque le CO2 a la particularité d’absorber les infrarouges et ralentir leur course vers l’espace, il contribue très certainement à réchauffer la planète dans une faible proportion. Étant donné la production massive de CO2 par la combustion fossile et l’accroissement important de la population à l’échelle planétaire au cours des dernières décennies, il est tout à fait légitime de craindre un réchauffement sans précédent attribuable à cette augmentation. Or, l’étude historique du climat indique qu’il n’en est rien. Pourquoi? Simplement parce que cette contribution à l’augmentation de température est trop faible en comparaison des autres facteurs. De plus, l’effet du CO2 sur la température est logarithmique (l’augmentation initiale de CO2 a beaucoup plus d’effet sur la température qu’une fois la quantité de CO2 élevée), quoi qu’en dise Al Gore! Notons enfin que les taux actuels de CO2 n’ont rien d’exceptionnel avec ceux que la Terre a connus dans le passé (jusqu’à 20 fois supérieurs).

Assistons-nous à un réchauffement sans précédent?
Non. Quoi qu’en disent les médias, le climat a toujours varié sur notre planète et le fera toujours, passant de glaciations à périodes chaudes (interglaciaires), oscillant même à plus petite échelle malgré la tendance générale. Rien qu’au cours des 1000 dernières années, nous avons connu une période chaude, appelé Optimum médiéval (12-13e siècle) et un mini âge glaciaire (17-18e siècle). La température actuelle se situe entre les deux, dans la marge de variabilité normale. À une échelle multidécennale, nous observons également des fluctuations de quelques dixièmes de degrés, qui suivent le rythme d’oscillation des océans et du Soleil, expliquant vraisemblablement le refroidissement de 1940 à 1975, puis le réchauffement que nous avons connu récemment (correspondant à une activité solaire intense et un basculement du cycle décennal océanique).

Pourtant, la courbe des températures publiée dans les médias montre une augmentation soudaine au début du 20e siècle. Comment expliquer cela?
Les médias ont largement diffusé une courbe baptisée “crosse de hockey”, laquelle provient du 3e rapport du GIEC, publié en 2001. Elle indique un climat stable, voir diminuant légèrement, puis une augmentation rapide (presque exponentielle) vers 1900. Elle fut toutefois largement discréditée par les scientifiques, car elle faisait complètement abstraction de la période chaude médiévale et du petit âge glaciaire, pourtant supporté par de nombreuses observations, incluant le précédent rapport du GIEC (1996). Des experts en statistique ont démontré que le modèle mathématique à l’origine de celle-ci était tellement biaisé, qu’en y entrant des valeurs complètement aléatoires on obtenait une courbe similaire dans 99% des cas. Elle fut abandonnée dans le 4e rapport du GIEC (2007), au profit de la courbe ascendante de 1960 à aujourd’hui, éliminant du coup toute comparaison avec les mesures antérieures, incluant le réchauffement de 1900-1940 (pourtant plus important que celui depuis 1975). Malheureusement, plusieurs médias continuent de publier cette courbe sans se préoccuper de sa véracité.

La dernière augmentation des températures correspond à l’industrialisation. N’est-ce pas la preuve que le CO2 est responsable du réchauffement climatique?
Non. En fait, au cours du dernier siècle, la majeure portion du réchauffement s’est effectué avant 1940, soit avant la production massive de CO2. Puis, nous avons connu un refroidissement jusqu’à la fin des années 70, alors que le CO2 était en nette progression. Comme l’effet du CO2 sur la température est logarithmique, l’augmentation de CO2 initiale (au début de l’ère industrielle) aurait dû avoir un plus grand impact sur la température que l’augmentation actuelle, mais c’est un refroidissement qui s’opérait! Cette observation à elle seule devrait discréditer la théorie d’effet de serre anthropogénique (en plus de l’absence de réchauffement de la basse atmosphère, où se situe les GES – voir le premier point). Une autre démonstration de psittacisme de la part des médias. Les variations des derniers siècles sont d’ailleurs beaucoup plus en accord avec les oscillations des océans et l’activité solaire. Nous attribuons beaucoup d’importance au CO2 parce que nous maîtrisons mal tous les autres facteurs qui affectent le climat. Le GIEC a pour mission d’évaluer l’impact des gaz à effet de serre (particulièrement le CO2) produit par l’homme, et par conséquent apporte une version très partisane des facteurs en cause. Les modèles informatiques sont basés sur la prémisse que le CO2 est plus élevé que jamais depuis les dernières décennies (ce qui est faux), et accorde une importance arbitrairement élevée à ce paramètre dans ses modèles.

Des graphiques (comme celui présenté dans le film d’Al Gore – An Inconvenient Truth) montrent pourtant une corrélation entre le CO2 et la température pour les 600 000 dernières années.
Exact. Toutefois, une corrélation n’indique pas une relation de cause à effet. Le graphique de M. Gore ne montre pas quel élément affecte l’autre, sans compter qu’ils peuvent très bien être tous deux affectés par autre chose. Dans les faits, la courbe de CO2 suit celle de la température avec une moyenne d’environ 800 ans. Le CO2 serait donc une conséquence du réchauffement, et non une cause. Ceci s’explique par le fait que les océans contiennent beaucoup de CO2 et relâchent le gaz lorsqu’ils de réchauffent. Or, il faut des centaines d’années à réchauffer ces grandes masses d’eau, d’où le décalage. Il est même pensable que l’augmentation actuelle de CO2 soit en bonne partie attribuable à la période chaude médiévale, et non seulement à l’industrialisation. L’échelle de mesure du graphique présenté dans le film ne permet toutefois pas d’observer ce décalage facilement, et bon nombre de spectateurs se laissent berner.

De récents carottages en Antarctique montrent que la concentration actuelle de CO2 est plus élevée que celles des derniers 800 000 ans. N’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter?
Non. N’oublions pas que le CO2 est une source de nourriture pour les végétaux. La Terre a connu, au Jurassique, des concentrations de CO2 environ 4 à 5 fois supérieures à aujourd’hui, et la végétation y était luxuriante (heureusement, avec les gros herbivores qui s’y trouvaient!). Une augmentation de croissance des végétaux ne peut qu’être une bonne nouvelle, avec les besoins croissants en nourriture à l’échelle planétaire. De plus, notons que l’étude des carottes glaciaires pour évaluer le CO2 est plutôt biaisée. Les glaces, sensées retenir le précieux gaz, ont connu des périodes de fontes, pendant lesquelles elles ont très certainement libéré une partie du CO2 emprisonné, sans compter qu’avec la pression croissante due au poids, de minuscules fissures se forment et libèrent du gaz. Les mesures prélevées aujourd’hui sont donc forcément inférieures à la concentration originale, avec une incertitude croissante dans le temps. Nous ne pouvons donc affirmer avec certitude que la concentration de CO2 actuelle soit la plus élevée pour cette période. Même si c’était le cas, rien n’indique qu’il faille s’en alarmer, d’autant plus que des paléoclimatologistes ont démontré que la concentration de CO2 n’a pas toujours été en relation avec la température (périodes froides avec grandes concentrations de CO2).

Les scientifiques prétendent que les calottes glaciaires (Arctique et Antarctique) fondent de façon alarmante, signe d’un réchauffement planétaire important. Qu’en est-il exactement?
Les variations de température à l’échelle planétaire se font davantage sentir aux pôles (plus grande amplitude), car ils sont plus froids, et du coup reçoivent l’apport additionnel de chaleur des trois quarts de la planète (l’air chaud se déplace vers les zones plus froides). Comme ils sont constitués de glace, leur fonte est un phénomène physique facile à observer, ce qui en fait des témoins de choix des changements climatiques. Si la périphérie des pôles (zones côtières) subit effectivement une fonte, il en est pourtant tout autre pour la masse continentale, qui augmente progressivement. Il ne faut donc pas s’alarmer devant un phénomène localisé et en faire une généralité. Nous traiterons de chaque pôle séparément dans les prochains points.

Quelle est la situation au Groenland?
Le Groenland est considéré par bon nombre de scientifiques comme le canari des changements climatiques. Tout comme le petit oiseau utilisé dans les mines pour son hypersensibilité aux gaz responsables des coups de grisou, le Groenland réagirait plus qu’ailleurs aux variations du climat, selon plusieurs experts. Si la partie sud du continent voit effectivement ses glaciers perdre du terrain en marge océanique, comme ce fut le cas entre 1920 et 1940, (en bonne partie à cause de l’eau qui se réchauffe depuis la dernière glaciation, et notamment en accord avec l’oscillation Atlantique Nord), le continent pour sa part s’épaissit. D’ailleurs, malgré les 4 à 6 degrés supplémentaires qui prévalaient du 12e au 14e siècle, lors de la colonisation par les Vikings, les glaces du centre n’ont pas diminué (donc, il faudra encore au moins 6 degrés avant leur fonte, et les prévisions pessimistes ne parlent que de 2-4 degrés dans 100 ans). Le rythme de fonte de la partie sud est même actuellement moins accéléré qu’au début du siècle, et la température moyenne du continent diminue depuis 70 ans. Le canari peut donc siffler en paix.

L’Arctique est-il menacé de diapraître?
Non. Du moins, pas avant très longtemps. Contrairement à l’Antarctique, le pôle Nord ne possède pas de masse terrestre en dessous. Il s’agit d’une immense mer de Glace, qui bouge constamment. Certaines parties se réchauffent, alors que d’autres gèlent (globalement la quantité de glace diminue tout de même un peu depuis quelques années). Or, ce sont les courants marins, qui suivent des cycles multidécennaux, qui sont en grande partie responsables de la fonte des glaces (et non le réchauffement global). Si le passage Nord-Ouest vers le pôle Nord fut ouvert en 2007, cela n’avait pourtant rien d’exceptionnel. En effet, Amundsen, en 1906, y naviguait à voilier. Il est d’ailleurs resté ouvert jusqu’au refroidissement du milieu du siècle dernier. Rappelons que la fonte des glaces de l’Arctique n’entraînerait pas d’augmentation du niveau des océans comme le feraient les masses continentales du Groenland ou de l’Antarctique, contrairement à ce que laissent entendre certains médias (lorsque la glace dans un verre d’eau fond, son volume n’augmente pas). Et puis nous avons des preuves que le pôle Nord a déjà été beaucoup moins gelé qu’aujourd’hui (12e au 14e siècle), voire complètement libre de glace il y a environ 7000 ans, sans toutefois engendrer de cataclysmes, ou la disparition des ours polaires.

Doit-on s’inquiéter de la fonte de l’Antarctique?
Non. Bien que la fonte de l’Antarctique serait pour le moins inquiétante, considérant la masse de glace qui s’y trouve, il ne fond pas, bien au contraire. Son épaississement permet même de réduire l’élévation naturelle du niveau des océans. Comme au Groenland, seule la partie en marge océanique subit une fonte (bien qu’en 2008 elle a pris de l’expansion, au grand malheur des réchauffistes), de même que la péninsule Ouest, une pointe qui sort du continent et qui se dirige vers l’Amérique du Sud. Cette minuscule portion (en comparaison du reste du continent) est entourée d’eau, et serait donc influencée par le climat océanique (sans compter qu’elle fait partie d’une zone d’activité volcanique sous-terraine). Toutes les études et les expéditions s’y concentrent (incluant les données utilisées par Al Gore dans son film), pour sa proximité du continent sud-américain, son climat plus doux, et par ce qu’on y trouve ce que l’on cherche: des signes de réchauffement. Une fois de plus, on assiste à une généralisation d’un phénomène localisé, pourtant régi par des conditions complètement différentes. Parmi les principales causes de la variabilité climatique, l’ennuagement est un phénomène naturel qui affecte le continent Antarctique de façon différente du reste de la planète. Alors qu’une diminution de la couverture nuageuse réchauffe l’ensemble de la planète, elle refroidit les grandes zones blanches comme l’Antarctique, par réflexion des rayons solaires (effet albédo).

Les ours polaires sont-ils menacés par le réchauffement climatique?
Non. D’abord, la population d’ours blancs ne diminue que dans une partie de l’Arctique, alors qu’elle est stable ou en croissance ailleurs. Ironiquement, les populations en déclin se situent dans les portions de l’Arctique qui subissent le plus grand refroidissement, alors que celles en croissance se trouvent dans les portions qui se réchauffent. Les ours doivent donc voir le réchauffement d’un bon oeil. En fait, la menace principale des ours est la chasse. N’oublions pas que ces animaux parcourent chaque année des centaines de kilomètres pour se nourrir en fonction des saisons, alors ils s’adaptent très bien aux différentes températures. Ils occupent les régions nordiques depuis plus de 10 000 ans, période pendant laquelle ils ont connu des températures plus chaudes et plus froides qu’aujourd’hui, et même une disparition complète des glaces de l’Arctique. Quant aux banquises qui perdent du terrain, n’oublions pas que l’ours polaire est très bien adapté à la vie aquatique et nage aisément plus de 100km pour se nourrir. Pour la chasse aux phoques, même si la quantité globale de glace diminue en Arctique, la date moyenne de gel et dégel demeure la même, malgré ce que laissent entendre les médias.

Le niveau des océans menace-t-il de s’élever de façon alarmante?
Non. Malgré les variations de climat, l’augmentation du niveau des océans est demeurée à peu près linéaire depuis des centaines d’années. Les modèles alarmistes du GIEC révisent d’ailleurs à la baisse leurs prédictions à chaque nouveau rapport, pour arriver, en 2007, à un niveau de 42cm en 100 ans, soit à peine plus que la tendance linéaire qui s’opère depuis les derniers siècles (bien avant l’activité humaine). N’oublions pas que cette hausse, si elle a lieu, ne sera pas soudaine. L’homme aura largement le temps de réagir s’il juge un endroit à risque. D’ailleurs, beaucoup d’endroits sur la planète sont sous le niveau des océans, et l’homme y a construit des digues pour y habiter. La hausse du niveau des océans n’est pas uniforme, et se traduit même par une baisse à certains endroits, dont les îles Maldives, pourtant qualifiées de très vulnérables. En fait, dans plusieurs cas, il s’agit d’une plaque tectonique qui s’enfonce, et non le niveau de l’eau qui monte. La température très élevée du 12e et 13e siècle au Groenland avait causé la fonte des glaces au sud du continent à des niveaux bien plus alarmants que ce que l’on observe ou prédit, et pourtant le niveau des océans n’a pas monté comme le prévoient la majorité des modèles! En fait, l’apport de la fonte des glaces dans l’augmentation du niveau des océans est minime. L’augmentation est attribuable à l’expansion thermique, qui s’opère depuis la dernière glaciation.

Peut-on s’attendre, avec le réchauffement, à davantage d’ouragans et tornades, toujours de plus en plus violents?
Non. Bien que ces phénomènes varient dans le temps, rien n’indique pour l’instant qu’il y ait corrélation entre le réchauffement (ou le CO2) et l’activité des ouragans et tornades. Cette variation serait plutôt naturelle. Nous rapportons de plus en plus de tornades et d’ouragans simplement parce que nous avons maintenant des outils pour mieux les déceler et des réseaux de communications pour en parler. Ce qui a augmenté, c’est la couverture médiatique de ces phénomènes. En fait, nous connaissons en moyenne moins d’ouragans et de tornades de grande force qu’au début du siècle. S’il y a plus de dégâts, c’est surtout qu’il y a plus de gens qui habitent les régions à risque! De plus, on compare souvent les catastrophes en pertes monétaires. Bien entendu, les récentes catastrophes apparaissent plus importantes, car il y a plus de structures et les coûts de construction sont beaucoup plus élevés qu’auparavant. Cela étant dit, il y aura toujours des épisodes plus marqué, comme ce fut le cas en 2004-2005, et d’autres plus calment (2006-2007). Certains phénomènes naturels, comme les tornades, tirent leur puissance dans les vents de haute altitude (jet-steams). Ces vents perdront de la force si un réchauffement climatique s’opère, puisque le différentiel de température entre les pôles et l’équateur diminuera (les pôles se réchauffent plus que les zones équatoriales). Les prédictions de puissance accrue sont donc en désaccord avec la théorie de réchauffement.

Que dire des sécheresses et des inondations?
De même que pour les ouragans, ces phénomènes ne semblent pas être en corrélation avec le réchauffement. Le nombre moyen de sécheresses est même en baisse depuis quelques décennies. Lorsqu’elles ont lieux, elles n’affectent que les zones déjà propices, donc il ne faut pas s’alarmer en pensant que les zones humides se transformeront prochainement en désert, du moins au cours des prochaines décennies ou siècles. Si la mer Méditerranée se retransforme un jour en désert, ce ne sera vraisemblablement pas en lien avec le réchauffement climatique, mais plutôt à cause du mouvement des plaques tectoniques, qui ouvrent et ferment le détroit de Gibraltar au fil du temps. Quant aux inondations, si les pluies abondantes ne sont pas en augmentation marquée, les problèmes sont généralement liés à la transformation des sols (déboisement, développement urbain, etc.). Certaines régions s’enfoncent même progressivement (comme c’est le cas de la Louisiane), les rendant plus vulnérables aux accumulations d’eau.

Les maladies tropicales, telles que la Malaria, sont-elles en augmentation et menacent-elles vraiment les zones nordiques?
Malgré les propos d’Al Gore, les maladies infectieuses transmises par les insectes n’ont rien à voir avec la température. Ce n’est pas comme si les moustiques atteignaient enfin une température assez élevée pour se mouvoir! Il y a des moustiques en Arctique, et partout dans la zone septentrionale. Si la malaria prend de l’ampleur, c’est d’abord une question de mesures préventives inadéquates (vaccins, insecticides), de salubrité, de proximité due à la surpopulation, du nombre de touristes ou encore des bouleversements affligés aux milieux naturels. Lorsque l’on a interdit les arrosages au DDT en Afrique il y a quelques années, suite aux pressions de groupes écologistes, aucune solution de rechange n’avait été alors apportée et la maladie a rapidement gagné du terrain. Nous en constatons aujourd’hui les conséquences désastreuses, lesquelles devraient nous servir de leçon quant à l’adoption de mesures draconiennes sans en évaluer les bienfaits par rapport aux dangers qu’y s’y rattachent. Quant aux apparitions de maladies infectieuses d’origine tropicales dans nos régions, elle s’explique simplement par le nombre de voyageurs accru.

Les populations des pays en voie de développement seront-elles de grandes victimes du réchauffement?
Non, bien au contraire. C’est la lutte au réchauffement climatique qui est la principale menace pour ces gens! S’ils ont signés pour la plupart le protocole de Kyoto, c’est d’abord et avant tout par cupidité de leurs dirigeants. Ceux-ci savent très bien qu’ils n’émettront pas de CO2 en grande quantité, et recevront de l’argent des pays comme le nôtre. Mais cet argent ira vraisemblablement uniquement dans les poches de dictateurs. En fait, ce qui attend ces gens, c’est la hausse faramineuse des biens essentiels suite aux coûts accrus du transport et de l’explosion de la demande mondiale pour des céréales à des fins de combustibles (bio-carburants). Les pays industrialisés exigent que les pays émergents se plient à des plafonds de CO2 dans le but de freiner leur utilisation de pétrole, alors que toute autre alternative pour générer de l’électricité (tel que les panneaux solaires ou les éoliennes) est beaucoup plus coûteuse et peu fiable. Les pauvres ne pourront ainsi jamais accéder à l’énergie nécessaire pour alimenter leurs hôpitaux, avoir des conditions salubres pour l’entreposage de nourriture ou subvenir à tout autre besoin de base. La menace du réchauffement climatique n’est-elle pas une façade formidable pour les dirigeants des pays riches qui veulent de freiner l’expansion des pays émergents et ainsi maintenir des prix peu élevés? Il est peu probable qu’une augmentation de quelques dixièmes de degré Celcius ait la moindre influence sur ces gens (plus on approche des pôles, plus l’augmentation de température sera importante, donc pour une moyenne de 2 à 4 degrés à l’échelle planétaire, on parle de moins d’un degré dans les zones équatoriales), d’autant plus que cela est vraisemblablement moindre que la variation naturelle annuelle. Les pressions économiques suite au zèle des pays craignant le réchauffement ne feront qu’aggraver le sort de populations déjà en difficulté. S’il en coûte davantage aux pays riches pour contrer les émissions de CO2, il est aussi fort à parier que l’aide internationale diminuera.

Ne devrait-on tout de même pas contrôler nos émissions de CO2, ne serait-ce que par mesure préventive?
Bien que la majorité des scénarios catastrophes qui nous sont présentés soient irréalistes et ont peu de chance de se manifester, ne serait-ce qu’en partie, il est certes prudent de ne pas rejeter inutilement du CO2 dans l’atmosphère, bien que les végétaux s’en porteraient probablement mieux (ce qui n’est pas négligeable dans un contexte de crise alimentaire). Cependant, il ne faut pas adopter des mesures draconiennes aveuglément, telles que le protocole de Kyoto ou un marché du Carbone, lesquels auraient beaucoup plus d’effets néfastes que bienfaisants. En quoi pouvons-nous affirmer que la température actuelle soit optimale et que tout réchauffement additionnel soit dangereux? Après tout, la moyenne de température de la Terre est plus élevée que la température actuelle, et la période médiévale du 12e au 14e siècle, beaucoup plus chaude, fut très faste. On dénombre généralement moins de mortalité dans les périodes plus chaudes que celles plus froides. Il est peu probable que toute réduction de CO2 ait le moindre effet sur le réchauffement climatique, lequel est gouverné essentiellement par des facteurs naturels. L’argent consenti à limiter le CO2 fera augmenter le prix des matières premières, du transport et entrainera des coupures ailleurs (santé, éducation, protection de l’environnement, recherche pour des énergies propres ou des produits moins énergivores, soutient aux pauvres…). Réfléchissons à qui bénéficiera le plus cet apport monétaire?
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Re: RĂ©chauffement climatique: La FAQ

Message par cartesien66 » 19 sept. 2012, 06:50

Bon et bien ...... rien Ă  rajouter,le boulot est fait .... je retourne me coucher !! :hehe:
Excellent article Julien [applaud.gif] [1036947090.gif]
Juste concernant les ours,le problème réel est que la diminution de la banquise a tendance à les faire migrer vers les terres et là ....il y a l'homme et ce dernier n'est pas enclin au partage alors que l'ours est un opportuniste qui a trouvé son intérêt dans la proximité de l'homme ( pas mal de régions polaires habitées interdisent les poubelles en extérieur pour ne pas tenter les animaux,par exemple,c'est juste du bon sens )
Donc encore félicitations pour ce travail ( peut-être que quelques liens avec graphiques auraient été judicieux pour ceux qui n'ont pas les tenants et aboutissants ou seraient encore un peu sceptiques,si c'est possible de l’être après cela !!!! )
It doesn’t matter how beautiful your theory is, it doesn’t matter how smart you are. If it doesn’t agree with experiment, it’s wrong.
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Re: RĂ©chauffement climatique: La FAQ

Message par Frosty » 19 sept. 2012, 12:15

Ce n'est pas de moi, pour les ours polaire de récentes études montre que leur population à augmenté ces dernières années.
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Re: RĂ©chauffement climatique: La FAQ

Message par cartesien66 » 19 sept. 2012, 13:47

Je ne savais pas ce que ce n'était pas de toi !! Pour les ours ce n'est pas tant le risque d'extinction qui me préoccupe ( surtout si ce n'est pas le cas ) mais la proximité d'avec l'homme qui va obligatoirement posée problèmes un jour ou l'autre ! c'est juste logique,les deux ensembles n'ont jamais fait bon ménage,... qui sera le chassé et qui sera le chasseur ??? Pour le coup,j'ai bien une petite idée !!
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Aliane

Re: RĂ©chauffement climatique: La FAQ

Message par Aliane » 19 sept. 2012, 16:37

L'homme étant le seul prédateur de l'ours, il contribue aussi à en réguler la population.

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