Du 28 Janvier au 3 Février 2019
Posté : 20 janv. 2019, 17:56
Encore un topic qui s'annonce fort intéressant à lire et dynamique, après des semaines de calme il faut bien que ça bouge à un moment donné 
D'un point de vue à très haute altitude, la faiblesse des vents zonaux et la propagation des anomalies NAM va être favorable à la poussée de puissantes dorsales aux hautes latitudes, on le remarque clairement en analysant la carte de GFS z100. L'étirement d'une longue et vaste dorsale d'altitude qui s'étendrait des Açores au Nord du Groenland. De plus, on observe une accalmie des vents zonaux à haute altitude depuis la mi Janvier, mais on remarque que ces vents vont petit à petit prendre une composante Est en se renforçant progressivement , indiquant ainsi un probable changement de la phase de la QBO qui se mettrait en phase Est. Si ces dorsales arrivent réellement à se mettre en place, cela peut occasionner plusieurs descentes dépressionnaires par flux de Nord sur une partie de notre continent.


Ce soir, le GFS est clairement représentatif de ce qu'il va se passer en haute altitude. On peut voir la mise en place d'un puissant anticyclone sur le versant Ouest de l'Atlantique, en s'étirant loin vers le Groenland. Les hauts géopotentiels vont également se propager vers les hautes latitudes avec la mise en place d'une très longue dorsale. En conséquence, cela occasionnerait l'ondulation d'un vaste minimum dépressionnaire calé sur la Scandinavie en direction de nos latitudes. En fin d'échéance, la dorsale d'altitude commencerait à se casser littéralement la figure avec la mise en place d'une seconde pulsions de hauts géopotentiels depuis le golfe du Labrador, elle prendrait progressivement de l'ampleur en se propageant une nouvelle fois vers le Groenland. Néanmoins, des hauts géopotentiels restant de l'ancienne dorsale pourraient s'infiltrer vers la Scandinavie, ce qui pourrait scinder en 2 parties, le vaste minimum dépressionnaire qui envelopperait le continent. Une première partie irait se calée sur le proche Atlantique, et la seconde se retirerait plus vers la Russie.
Un petit hic subsiste tout de même sur ce genre de configuration, au début de la descente de ces basses pressions vers nos latitudes, c'est un flux de Nord-Ouest océanique et frais qui se mettrait en place, mais si ces basses pressions se mettent sur le proche Atlantique, l'air froid serait chassé par un flux d'Ouest-Sud-Ouest plus radouci, même si l'on resterait dans une certaine fraîcheur de saison. Avec ce genre de synoptique, la semaine s'annonce bien évidemment perturbé et on pourrait encore observer des chutes de neige principalement sur la partie Est de notre pays, mais il est encore beaucoup trop tôt pour établir des hypothèses sur ce risque.

CEP rejoint copieusement GFS mais on note tout de même quelques différences. La pulsion des hauts géopotentiels est moins importante que CEP, en cause, la présence de basses pressions parfois bien creuses au large du Labrador, limitant ainsi la propagation des HG vers les hautes latitudes. Néanmoins, l'Atlantique resterait dans une configuration de dorsale, permettant ainsi la descente de basses pressions vers notre pays. L'autre différence notable, le placement des basses pressions, contrairement à l'Américain, CEP voit un axe plus centrée sur notre pays alors que GFS voir un léger décalage plus à l'Ouest. CEP opte pour un flux de Nord-Ouest dominant frais mais se radoucissant en basse-couche vers l'Est du pays avec un flux s'orientant au Sud-Ouest.

Les ensemblistes de GEM s'accordent avec le reste, on note pas trop de différences entre ces modèles. On a toujours cette importante anomalie dépressionnaire sur l'Ouest de l'Europe, et ces hautes pressions calées sur le bassin Ouest et Nord-Ouest de l'océan. Néanmoins, à l'arrière, d'autres dépressions pourraient affecter ces hauts géopotentiels, attendons de voir les prochaines mises à jour pour voir la réaction de la dorsale.
On notera un écart-type assez important concernant l'état de la masse d'air après le 30 Janvier, j'ai pris 2 exemples pour 2 villes différentes



D'un point de vue à très haute altitude, la faiblesse des vents zonaux et la propagation des anomalies NAM va être favorable à la poussée de puissantes dorsales aux hautes latitudes, on le remarque clairement en analysant la carte de GFS z100. L'étirement d'une longue et vaste dorsale d'altitude qui s'étendrait des Açores au Nord du Groenland. De plus, on observe une accalmie des vents zonaux à haute altitude depuis la mi Janvier, mais on remarque que ces vents vont petit à petit prendre une composante Est en se renforçant progressivement , indiquant ainsi un probable changement de la phase de la QBO qui se mettrait en phase Est. Si ces dorsales arrivent réellement à se mettre en place, cela peut occasionner plusieurs descentes dépressionnaires par flux de Nord sur une partie de notre continent.


Ce soir, le GFS est clairement représentatif de ce qu'il va se passer en haute altitude. On peut voir la mise en place d'un puissant anticyclone sur le versant Ouest de l'Atlantique, en s'étirant loin vers le Groenland. Les hauts géopotentiels vont également se propager vers les hautes latitudes avec la mise en place d'une très longue dorsale. En conséquence, cela occasionnerait l'ondulation d'un vaste minimum dépressionnaire calé sur la Scandinavie en direction de nos latitudes. En fin d'échéance, la dorsale d'altitude commencerait à se casser littéralement la figure avec la mise en place d'une seconde pulsions de hauts géopotentiels depuis le golfe du Labrador, elle prendrait progressivement de l'ampleur en se propageant une nouvelle fois vers le Groenland. Néanmoins, des hauts géopotentiels restant de l'ancienne dorsale pourraient s'infiltrer vers la Scandinavie, ce qui pourrait scinder en 2 parties, le vaste minimum dépressionnaire qui envelopperait le continent. Une première partie irait se calée sur le proche Atlantique, et la seconde se retirerait plus vers la Russie.
Un petit hic subsiste tout de même sur ce genre de configuration, au début de la descente de ces basses pressions vers nos latitudes, c'est un flux de Nord-Ouest océanique et frais qui se mettrait en place, mais si ces basses pressions se mettent sur le proche Atlantique, l'air froid serait chassé par un flux d'Ouest-Sud-Ouest plus radouci, même si l'on resterait dans une certaine fraîcheur de saison. Avec ce genre de synoptique, la semaine s'annonce bien évidemment perturbé et on pourrait encore observer des chutes de neige principalement sur la partie Est de notre pays, mais il est encore beaucoup trop tôt pour établir des hypothèses sur ce risque.

CEP rejoint copieusement GFS mais on note tout de même quelques différences. La pulsion des hauts géopotentiels est moins importante que CEP, en cause, la présence de basses pressions parfois bien creuses au large du Labrador, limitant ainsi la propagation des HG vers les hautes latitudes. Néanmoins, l'Atlantique resterait dans une configuration de dorsale, permettant ainsi la descente de basses pressions vers notre pays. L'autre différence notable, le placement des basses pressions, contrairement à l'Américain, CEP voit un axe plus centrée sur notre pays alors que GFS voir un léger décalage plus à l'Ouest. CEP opte pour un flux de Nord-Ouest dominant frais mais se radoucissant en basse-couche vers l'Est du pays avec un flux s'orientant au Sud-Ouest.

Les ensemblistes de GEM s'accordent avec le reste, on note pas trop de différences entre ces modèles. On a toujours cette importante anomalie dépressionnaire sur l'Ouest de l'Europe, et ces hautes pressions calées sur le bassin Ouest et Nord-Ouest de l'océan. Néanmoins, à l'arrière, d'autres dépressions pourraient affecter ces hauts géopotentiels, attendons de voir les prochaines mises à jour pour voir la réaction de la dorsale.
On notera un écart-type assez important concernant l'état de la masse d'air après le 30 Janvier, j'ai pris 2 exemples pour 2 villes différentes
- Paris : Dans l'ensemble, on reste dans une masse d'air légèrement négative, le run de contrôle voit tout de même une baisse plus prononcée des températures après le 31 Janvier, alors que la moyenne des scénarios reste au neutre, même si elle entrevoit une hausse lente mais progressive en arrivant vers la fin d'échéance.
- Marseille : On voit tout de même une certaine différence entre le Nord et le Sud du pays. Avec le placement des basses pressions, la partie Sud du pays pourrait être plus exposé à un flux de Sud-Ouest en basses couches avec une masse d'air plus positive en voyant la moyenne des scénarios, mais le run de contrôle opte tout de même pour quelques fluctuations négatives, probablement à cause de l'incertitude avec le flux de Nord-Ouest plus au Nord. La différence notable est que le Sud du pays pourrait être exposer à des remontées humides assez fréquentes dans l'ensemble quand on regarde les précipitations.

