Crise de l'Ukraine
Posté : 04 mars 2014, 10:19
Après réflexion, j'ouvre ce topic à titre exceptionnel, mais face à une situation toute aussi exceptionnelle.
Face à ce sujet très sensible, je vous demanderai de respecter au plus haut point la Charte de TDF qui est ici :
http://www.laterredufutur.com/html/phpB ... hp?f=2&t=6
Pour rappel de ce qui se passe en Ukraine :
Dates-clés de la crise en Ukraine
- 18-20 février: Flambée de violences à Kiev, où les affrontements entre manifestants et policiers, qui tirent à balles réelles, font 82 morts dont une quinzaine de policiers. Des milliers de personnes occupent depuis trois mois le Maïdan, la place de l'Indépendance du centre de Kiev. La contestation est née du revirement en novembre du pouvoir ukrainien, qui a renoncé à un accord avec l'Union européenne pour se tourner vers Moscou.
- 21 février: Un accord de sortie de crise est signé entre le président Viktor Ianoukovitch et l'opposition sous la pression de chefs de la diplomatie européens. Mais le lendemain, le Parlement destitue M. Ianoukovitch et fixe une présidentielle anticipée le 25 mai. Sur le Maïdan, l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, libérée, salue «les héros de l'Ukraine».
- 23 février: Le président du Parlement Olexandre Tourtchinov est élu président par intérim. Arseni Iatseniouk sera désigné par le Parlement comme Premier ministre du gouvernement de transition.
- 26 février: La Russie, qui conteste la légitimité du nouveau pouvoir, «met en alerte» certaines de ses troupes, dont celles le long de sa frontière avec l'Ukraine. En Crimée, république autonome et russophone du sud de l'Ukraine qui abrite la flotte russe de la mer Noire, heurts entre pro et anti-russes dans la capitale, Simféropol.
- 27 février: A Simféropol, le Parlement, dont un commando pro-russe a pris le contrôle, vote l'organisation le 25 mai (avancé depuis au 30 mars) d'un référendum pour plus d'autonomie et limoge le gouvernement local.
- 28 février: Kiev accuse Moscou «d'invasion armée et d'occupation» après la prise de contrôle par des hommes armés des aéroports de Belbek (près de Sébastopol) et de Simféropol. M. Ianoukovitch, visé par un mandat d'arrêt pour «meurtres de masse, affirme en Russie être «le président légitime».
- 1er Mars: Le Parlement russe approuve une demande d'intervention militaire en Ukraine présentée par le président Vladimir Poutine. L'armée ukrainienne est «mise en état d'alerte». Le président américain Barack Obama met en garde son homologue russe contre un isolement international. La Russie se donne le droit de «protéger ses intérêts et les populations russophones».
- 2 Mars: L'Ukraine se «trouve au bord de la catastrophe», à la suite de la «déclaration de guerre»» de la Russie, déclare Arseni Iatseniouk. Des soldats non identifiés agissant pour le compte des autorités pro-russes locales ont en effet pris le contrôle d'une partie de la Crimée, assiégeant les soldats ukrainiens dans leurs casernes. Le commandant en chef de la marine ukrainienne prête allégeance aux autorités locales pro-russes de Crimée. Vladimir Poutine accepte de dialoguer avec un«groupe de contact». Sept pays du G8 suspendent leurs préparatifs au sommet de Sotchi (Russie) en juin.
- 3 Mars: Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov dénonce les menaces de «sanctions» et de «boycottage». Il accuse le nouveau gouvernement ukrainien de vouloir s'en prendre aux minorités en Ukraine. Washington réclame l'envoi «immédiat» d'observateurs de l'OSCE (Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe). L'Otan avait demandé le déploiement d'observateurs internationaux. Des militaires russes continuent de débarquer massivement en Crimée, selon les garde-frontières ukrainiens.
suite ici :
http://www.leparisien.fr/international/ ... 641745.php
dernière info :
9h35. La Russie évoque des représailles économiques. La Russie réduira «à zéro» sa dépendance économique vis-à-vis des Etats-Unis si Washington impose des sanctions à son égard en raison de la situation en Ukraine, ce qui mènera au «krach» du système financier américain, a averti mardi un conseiller du Kremlin. «Nous trouverons un moyen non seulement de réduire notre dépendance financière des Etats-Unis, mais nous tirerons de ces sanctions un gros profit», a déclaré Sergueï Glaziev à l'agence publique Ria Novosti.
Face à ce sujet très sensible, je vous demanderai de respecter au plus haut point la Charte de TDF qui est ici :
http://www.laterredufutur.com/html/phpB ... hp?f=2&t=6
Pour rappel de ce qui se passe en Ukraine :
Dates-clés de la crise en Ukraine
- 18-20 février: Flambée de violences à Kiev, où les affrontements entre manifestants et policiers, qui tirent à balles réelles, font 82 morts dont une quinzaine de policiers. Des milliers de personnes occupent depuis trois mois le Maïdan, la place de l'Indépendance du centre de Kiev. La contestation est née du revirement en novembre du pouvoir ukrainien, qui a renoncé à un accord avec l'Union européenne pour se tourner vers Moscou.
- 21 février: Un accord de sortie de crise est signé entre le président Viktor Ianoukovitch et l'opposition sous la pression de chefs de la diplomatie européens. Mais le lendemain, le Parlement destitue M. Ianoukovitch et fixe une présidentielle anticipée le 25 mai. Sur le Maïdan, l'ex-Premier ministre Ioulia Timochenko, libérée, salue «les héros de l'Ukraine».
- 23 février: Le président du Parlement Olexandre Tourtchinov est élu président par intérim. Arseni Iatseniouk sera désigné par le Parlement comme Premier ministre du gouvernement de transition.
- 26 février: La Russie, qui conteste la légitimité du nouveau pouvoir, «met en alerte» certaines de ses troupes, dont celles le long de sa frontière avec l'Ukraine. En Crimée, république autonome et russophone du sud de l'Ukraine qui abrite la flotte russe de la mer Noire, heurts entre pro et anti-russes dans la capitale, Simféropol.
- 27 février: A Simféropol, le Parlement, dont un commando pro-russe a pris le contrôle, vote l'organisation le 25 mai (avancé depuis au 30 mars) d'un référendum pour plus d'autonomie et limoge le gouvernement local.
- 28 février: Kiev accuse Moscou «d'invasion armée et d'occupation» après la prise de contrôle par des hommes armés des aéroports de Belbek (près de Sébastopol) et de Simféropol. M. Ianoukovitch, visé par un mandat d'arrêt pour «meurtres de masse, affirme en Russie être «le président légitime».
- 1er Mars: Le Parlement russe approuve une demande d'intervention militaire en Ukraine présentée par le président Vladimir Poutine. L'armée ukrainienne est «mise en état d'alerte». Le président américain Barack Obama met en garde son homologue russe contre un isolement international. La Russie se donne le droit de «protéger ses intérêts et les populations russophones».
- 2 Mars: L'Ukraine se «trouve au bord de la catastrophe», à la suite de la «déclaration de guerre»» de la Russie, déclare Arseni Iatseniouk. Des soldats non identifiés agissant pour le compte des autorités pro-russes locales ont en effet pris le contrôle d'une partie de la Crimée, assiégeant les soldats ukrainiens dans leurs casernes. Le commandant en chef de la marine ukrainienne prête allégeance aux autorités locales pro-russes de Crimée. Vladimir Poutine accepte de dialoguer avec un«groupe de contact». Sept pays du G8 suspendent leurs préparatifs au sommet de Sotchi (Russie) en juin.
- 3 Mars: Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov dénonce les menaces de «sanctions» et de «boycottage». Il accuse le nouveau gouvernement ukrainien de vouloir s'en prendre aux minorités en Ukraine. Washington réclame l'envoi «immédiat» d'observateurs de l'OSCE (Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe). L'Otan avait demandé le déploiement d'observateurs internationaux. Des militaires russes continuent de débarquer massivement en Crimée, selon les garde-frontières ukrainiens.
suite ici :
http://www.leparisien.fr/international/ ... 641745.php
dernière info :
9h35. La Russie évoque des représailles économiques. La Russie réduira «à zéro» sa dépendance économique vis-à-vis des Etats-Unis si Washington impose des sanctions à son égard en raison de la situation en Ukraine, ce qui mènera au «krach» du système financier américain, a averti mardi un conseiller du Kremlin. «Nous trouverons un moyen non seulement de réduire notre dépendance financière des Etats-Unis, mais nous tirerons de ces sanctions un gros profit», a déclaré Sergueï Glaziev à l'agence publique Ria Novosti.