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Que cette image est alors facilement véhiculée par les alarmistes du changement du climat qui voudraient que vous la traduisiez en écosystème arctique se développant en spirales de haut en bas et en circulation océanique globale éparpillé. En fin l’image qui vient à notre esprit est celle d’Al Gore faisant le professeur de recherches sur l’exposition d’Oprah Winfrey. Ce que nous entendons dans cette croisade du réchauffement global sont des résultats de recherches qui suggèrent qu’une mesure du réchauffement atmosphérique récent fasse partie d’un cycle normal ou que les impacts sont loins de ce qui est dépeint.

– D’abord, comme isolateur entre l’océan et l’atmosphère, comme réflecteur efficace du rayonnement solaire, et comme modificateur de la circulation atmosphérique et océanique, la couverture de la banquise a un impact significatif sur le climat global.

– En second lieu, les régions nordiques des mers, qui sont inclues les mers d’Islande, du Groenland, du Norvége, et de Barents, sont un point crucial pour le climat global dû à son rôle primaire en orientant la circulation océanique globale thermohaline. C’est dans cette région que l’eau douce de la glace de fonte en association avec le réchauffement global est conduite pour créer la circulation  thermohaline pour produire des changements cruciaux du climat dans le monde entier.  (Certains alarmistes pensent que ceci évoquera dans votre esprit des scènes du film le jour d’après.)

– Troisièmement, des données d’utilisation de Divin et Dick sont produites par l’observation directe des états de la banquise, qui leur ont permis de construire un record historique avec une longueur qui surpasse loin de ceux des études de la banquise qui  fondent, observés par les satellites. Beaucoup d’études « ont indiqué une retraite dramatique excédentaire d’une ampleur sans précédent de la banquise dans les décennies passées et présentes dans presque toutes les régions. » Cependant, (et c’est un grand avertissement). Divin et Dick précisent que la « discussion sur le rétrécissement récent de la couverture de la glace donne l’évidence directe du réchauffement global provoquée par l’activité humaine, est en fait principalement une partie d’un cycle séculaire. »

Le record de 30 ans de l’observation satellite de la banquise « c’est toujours trop court pour résoudre la réelle variabilité de multi-années dans la couverture de la glace. »

Les records de l’ampleur de la glace dans les régions nordiques des mers datent du milieu du XVII eme siècle, principalement sous forme de notes de bateau et de journaux intimes et les observations par satellite ont été apportées bien plus tard. Les données sont clairsemées jusqu’à la dernière moitié du XIXème siècle où le scellage et la pêche à la baleine dans la région sont devenus populaires. Des données de 1850 à aujourd’hui sont considérées comme plus complètes et les données de la banquise pour cette période représentent collectivement des mesures directes des conditions climatiques remontant à un peu plus d’un siècle. La note de Divin et Dick marque l’importance de la période d’une perspective du changement du climat, comme des cycles de 50 ans incluent des événements d’un refroidissement (1880–1910 et 1960–1970) et d’un réchauffement bien connus dans « l’Arctique (1920–1930, 1980–1990) aussi bien que la réduction significative récente de la Glace.»

Les chercheurs avaient l’habitude des données d’archives historiques, de diagrammes de la glace du climat, d’études arctique, de systèmes pour prolonger le record historique à 1750. Ces données ont été complétées avec les diagrammes soviétiques de la glace de reconnaissances d’avion pour la période 1950 à 1965 à aider à remplir un espace dans les données pour la mer de Barents dans les archives. Des données de deux sondes passives à bord des satellites ont été employées pour représenter également la concentration de la glace dans la région à travers la période 1978 à 2002. Divin et Dick définissaient simplement l’ampleur de la glace comme le bord d’une seule ligne séparant la banquise et les icebergs en pleine mer. Des données de trois sources ont été fusionnées pour produire une série complète de diagrammes mensuels de la glace représentant la position moyenne du bord de la banquise. Basé sur des considérations océanographiques et géographiques, la région a été divisée en sept secteurs pour l’interprétation d’analyse et de données.

Les chercheurs se sont concentrés sur la période annuelle à partir de mars à septembre, qui représente la saison chaude annuelle, et lié de ce fait à une densité d’enregistrement de données beaucoup plus grande que les mois froids d’hiver. La période inclut la synchronisation typique du maximum annuel de la couverture de la glace (avril) et minimum (septembre), mais dans leur analyse, Divin et Dick ont souligné les mois d’avril, juin, et août, où juin représentent un point médian approximatif entre le maximum de la glace et le minimum, et août est caractérisé par une plus grande densité d’enregistrement de données que pendant la période de la couverture minimum de la glace en septembre.

En accord avec les résultats des travaux précédents, Divin et Dick ont trouvé une retraite persistante de la glace dans la région depuis la deuxième moitié du XIXème siècle. Cependant, leurs analyses indiquent également que la tendance décroissante est superposée aux oscillations (ONA – Oscillation Nord Atlantique) multidecadal en position du bord de la banquise. Leur travail suggère la présence entre 60-80 d’une variabilité de l’an et deux aux oscillations de 30 ans dans l’ampleur de la glace. Divin et  Dick, les oscillations multidecadaire « avec L’ONA ont trouvé dans le climat arctique et se sont probablement associés à la variabilité d’une circulation thermohaline dans l’Atlantique nord. » Les chercheurs concluent que depuis la dernière période froide arctique qui s’est produite vers la fin des années 60, il est probable que le paquet arctique de glace soit maintenant à la taille de sa variabilité de basse fréquence. Les chercheurs indiquent que cela « pourrait expliquer la forte tendance négative pendant les dernières décennies comme superposition possible de cette variabilité et les gaz à effet de serre induient le réchauffement des dernières décennies. » Ainsi, les diminutions récentes de l’ampleur de la glace sont susceptibles d’être partiellement liées seulement aux causes anthropogènes. Et il y a plus. Divin et Dick notent également que « l’on a observé un rétrécissement semblable de la couverture de la glace dans les années 1920–1930, pendant la phase chaude précédente l’oscillation nord atlantique négative, quand on pense que n’importe quelle influence anthropogène est toujours négligeable. » Ainsi, peut-être le réchauffement induit par des gaz à effet de serre beaucoup sont moins responsables de la retraite de la banquise.

Basé sur les résultats du travail, Divin et  Dick ont prévu pour la région nordique des mers de l’Arctique : « Nous supposons donc que pendant les décennies à venir, la phase négative de la circulation de thermohaline va évoluer, la retraite de la banquise peut changer en une expansion. » Une expansion de glace arctique de mer ! Maintenant c’est une prévision que vous n’avez pas probablement entendue ailleurs !

Référence :

Divin, D.V. et C. Dick. 2006. Variabilité historique de la position de bord de glace de mer dans les mers nordiques, journal de la recherche géophysique, 111, 10.1029/2004JC002851

source : http://www.worldclimatereport.com/ / Traduction et adaptation La Terre du Futur

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