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Vers un refroidissement climatique ? Le débat continue…

chaud froid

chaud froidLe débat sur les origines du réchauffement climatique a pris en septembre 2009, une dimension inattendue laissant la porte ouverte à bien des interrogations… Et vous, qu’en pensez vous ?

La thèse que le réchauffement de la planète pourrait être précédée d’une décennie ou deux de refroidissement. Force est de constater que les scientifiques eux-mêmes, qu’ils soient issus ou non du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat, ne sont pas tous d’accord sur l’importance qu’il faut accorder à l’effet des gaz à effet de serre sur le climat.


1500 experts nommés par l’ONU (le GIEC) ont rendu leurs conclusions sur le réchauffement climatique lors de la récente 3ème Conférence Internationale sur le Climat de Genève en 2009, causé, d’après eux en grande partie par l’activité humaine. Les scientifiques ont notamment mis en garde la communauté internationale contre la montée du niveau des océans (de 0,5 à 2 mètres), mais des voix discordantes se sont fait entendre, nuançant l’analyse du réchauffement climatique et de ses origines liées à l’activité humaine.

En effet, la thèse, issue des travaux représentés par le Professeur Mojib Latif  du Leibniz Institute of Marine Sciences de l’université de Kiel (Allemagne), prédit une baisse générale des températures en Europe et en Amérique du Nord, pour les deux décennies à venir. Cette baisse serait en fait due  à  l’oscillation de l’Atlantique nord, un cycle permanent lié aux courants chauds du Gulf Stream, qui engendrerait baisse ou montée de température. Cette thèse, qui relance le débat aujourd’hui, n’est pas nouvelle.

Voir l’article de Richard Linzen (MIT) dans le Wall Street Journal (12/04/2006)

En mai 2008, la revue Nature publiait un article, repris par le site de la BBC, qui annonçait la mise au point par des scientifiques allemands d’un ordinateur permettant l’observation et le calcul de ces oscillations par l’ indice NAO (North Atlantique Oscillation). Déjà, ces scientifiques annonçaient qu’une baisse des températures allait contrer, dans les 10 ou 20 années à venir, le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre, avant que les températures ne remontent. Si les causes de l’oscillation étaient incertaines, le cycle, lui, était connu pour revenir tous les 60 à 70 ans, expliquant en partie la montée des températures des années 40, et la hausse des années 90.

Si cette théorie, connue depuis 2007, quoique peu relayée,  prend en septembre 2009 à Genève, une certaine ampleur, c’est qu’elle soulève un débat qui fait mouche dans le monde de l’environnement.

Pourtant, pour Mojib Latif, qui ne se définit pas comme «l’un des ces sceptiques » -comprendre climato-sceptiques-  il s’agit, en tant que scientifique, de se poser les bonnes questions, voire de se poser les « questions qui fâchent », pour ne pas attendre que des citoyens (inquiets) le fasse.

Car la thèse des scientifiques allemands n’est pas un épiphénomène : elle est appuyée par d’autres acteurs du monde climatologique. James Murphy, du Met Office (institut national de météorologie anglais), considère lui aussi que «les océans sont un facteur décisif de la variabilité décennale», et Vicky Pope, prévisionniste climatique au Hadley Center, a même ajouté que les fontes de glace de l’Arctique résultaient, d’après elle : «plutôt des cycles naturels que du réchauffement du globe».

«Comme tout résultat scientifique, les résultats du GIEC ne sont pas paroles d’évangile. Ils sont toujours susceptibles d’amélioration. Il semble que l’oscillation Atlantique puisse amener un ralentissement du réchauffement en Europe et Amérique du Nord pendant quelques années(…) Mais un répit de quelques années ne signifie pas du tout la disparition de la tendance lourde».

source et extrait de : http://energie.lexpansion.com/

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