Dernières Infos

Une affaire cyclique

Même si nous sommes quelques uns à annoncer un refroidissement possible du à des variations de l’activité solaire, il faut savoir que ce peut être aussi un élément declencheur, actuellement nous nous retrouvons dans une configuration identique à celle de la veille du petit age glaciaire appelé aussi minimum de Maunder, qui a eu lieu il y a 360 ans, or ceci correspond exactement à deux cycles d’un mouvement du soleil autour de son barycentre qui est de 179 à 180 ans…

Cela correspond à un des cycles constatés, pour résumer le premier est le cycle de Schwabe, 11 ans en moyenne, le plus connu qui correspond d’ailleurs à la durée de révolution de Jupiter, planète qui représente plus de la moitié de la masse de toutes les planètes du systeme solaire.

Ensuite le cycle de Gleissberg, durée contatée entre 80 et 90 ans.

Puis le cycle de Suess qui nous intéresse dont nous avons determiné que la périodicité était étrangement identique à celle du cycle du barycentre du systeme solaire.

Je peux sans grand risque annoncer que nous allons avoir une activité solaire faible pour au moins deux décennies.

Si le basculement climatique dont vous parlez se produit durant cette periode, à savoir libération de grandes quantités de méthane du permafrost, fonte de la banquise et arrêt de la Derive Nord Atlantique du Gulf Stream alors le mécanisme de glaciation faisant suite au réchauffement brutal par effet de bascule pourrait s’en trouver encore accentué.

Souvenons nous que le petit Age Glaciaire s’est produit sur la base de la simple baisse de l’activité solaire alors que le taux de CO2 était bien inferieur à l’actuel, seules des éruptions volcaniques ont pu accentuer le phénomène, en dehors de ça rien d’autre.

Mais il faut savoir que la constante solaire a baissé à ce moment là d’environ 1/1000 ce qui a entrainé un refroidissement de 0,4 à 0,5° sur l’hémisphère nord dont on a pu reconstituer les données de l’epoque.

En ce qui concerne la hausse constatée actuelle de 0,6° environ le tiers soit 0,2° sont dus à une augmentation de l’activité solaire au cours du XXe siècle, ceci dit ce cycle à la hausse se termine, mais il faut aussi remarquer que sur les dernières années la hausse s’accélère conduisant aux phénomenes qu’on observe.

le Petit Age Glaciaire a démarré en fait en 1645 et s’est poursuivi jusqu’en 1705, durant toute cette période il y a eu une quasi disparition des taches solaires et simultanément un arrêt du Gulf Stream, je ne me prononce pas sur la coincidence des deux phénomènes mais les faits sont là, ce que j’ai étudié avec Williams d’Infoclimat a été de tenter de trouver une cause astronomique à cette disparition des taches solaires, suite à une idée de Williams sur la position du barycentre du système solaire et les variations de la position du Soleil par rapport à ce centre de gravité pour voir s’il y avait un lien avec les cycles longs du Soleil, je vais les rappeler ci dessous:

Cycle de Schwabe durée environ 11 ans.
Cycle de Gleissberg durée entre 80 et 90 ans.
Cycle de Suess durée estimée de 180 à 200 ans.

Les planètes qui joueraient le plus grand rôle dans les variations du barycentre sont les 4 planètes géantes du systeme solaire, Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus.

Je continue mon explication, sachant que le retour de conditions quasi identiques des positions du barycentre est de 179 ans il nous a semblé que nous tenions quelque chose en ce qui concernait le cycle de Suess.

De plus pour le cycle de Schwabe rappelons que la revolution de Jupiter est d’un peu plus de 11 ans, Jupiter possède un champ magnetique trés intense, or c’est tous les 11 ans que le Soleil voit son champ magnétique s’inverser.

Les calculs nous ont été indiqués par des passionnés d’Astronomie sur Astrosurf, avec les méthodes de calculs astronomiques qui lui ont été fournies. Williams a établi des graphiques Excel.

Et c’était flagrant, on a pu déduire que l’activité solaire était bien en liaison avec la position du Soleil autour du barycentre, et que l’activité baissait sur les phases longues du cycle de Schwabe qui est théoriquement de 11 ans mais varie en fait de durées allant de 9 à 14 ans.

Pour le cycle de Gleissberg pas de corrélation trouvée mais je le soupconne de n’être qu’une harmonique du cycle de Suess sa période serait donc de fait de 90 ans dans ce cas.

Il faut distinguer cette question du barycentre qui est un centre de gravité du systeme solaire de la question des marées éventuellement provoquées par les planètes proches, c’est une autre théorie et bien plus courte dans le temps et qui fait appel à des calculs de forces differentes basés sur le cube de la distance tandis que le barycentre lui fait appel à des calculs basés sur la gravitation universelle et basés sur le carré de la distance.

Comment le barycentre peut il influer sur l’activité solaire alors que l’action gravitationnelle est faible en regard des phenomenes internes et à la surface du soleil ?

Ma theorie repose sur le deplacement du soleil autour de la Galaxie, en fait c’est le systeme solaire entier qui se déplace selon la resultante de ses masses et la résultante de ces masses se trouve être son barycentre.

Cela conduit le soleil lui même à avoir une trajectoire hélicoïdale autour de ce barycentre et non lineaire, je présume que ces variations de cap peuvent exercer des contraintes internes dans sa masse et induire des variations d’activité selon s’il est excentré ou aligné par rapport à cette trajectoire donc proche ou loin du barycentre.

Or lors des minima des cycles de Suess que nous avons verifiés et modelisés, le soleil se trouve quasiment aligné ou trés peu excentré, il entre d’ailleurs en ce moment dans une configuration proche du barycentre et ne s’en eloignera qu’aprés 2020 et encore ne sera pas non plus trés excentré jusqu’en 2050.

Mais durant la periode 2005/2017 il sera quasiment confondu avec le barycentre, je prévois une periode de trés faible activité, tout simplement parce que 1645+360 = 2005 or le barycentre a une periode de 180 ans et correspondait bien au minimim de Suess qui a précédé le fameux petit age glaciaire appelé aussi Minimum de Maunder.

Quant à la coincidence avec l’arrêt du Gulf Stream je ne me prononce pas, mais on peut trés bien aussi travailler sur les interractions des positions du barycentre et de la Terre elle même, ce que nous avons calculé Williams et moi était l’influence possible sur le Soleil mais pourquoi pas aussi supposer une action sur les courants marins Terrestres?

Ceci étant en plus renforcé par l’action des Gaz à Effet de Serre que nous ne nions pas absolument pas et dont nous n’ignorons pas leur responsabilité primordiale dans le réchauffement climatique.

Ce que je pense par contre c’est que certaines configurations astronomiques et l’activité solaire pourraient être le coup de pouce à des variations climatiques de plus grande ampleur sur Terre en interraction avec ses propres equilibres ou déséquilibres.

(416)